Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Au-pays-de-Goewin.over-blog.com

Au-pays-de-Goewin.over-blog.com

Les livres de Goéwin

paix

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Paix, #Pleine Conscience, #Respiration, #Bouddhisme

Résumé :

C’est un véritable message d’espoir que nous offre Thich Nhat Hanh à travers cet ouvrage, sans doute son œuvre la plus importante à ce jour : nous ne sommes pas sans ressource face à la violence. La paix véritable est toujours possible et nous pouvons prévenir la guerre sous toutes ses formes, depuis celle de nos pensées jusqu’aux conflits qui déchirent les nations. Le Vénérable Thich Nhat Hanh a en effet travaillé inlassablement à la réconciliation entre le Sud et le Nord Vietnam : il a organisé la reconstruction des villages détruits et tenté de convaincre les dirigeants de l’efficacité de la non-violence.
Ce livre pratique qui mêle paraboles bouddhistes et techniques de méditation s’adresse à tous pour nous aider à mieux vivre au quotidien en appliquant la non-violence en pensée et en action. Pour cela nous détenons un pouvoir précieux : celui de générer la compréhension, la compassion et la paix, à tous les niveaux de notre vie, individuelle, familiale, collective, nationale et internationale.
Avec son inimitable mélange de bienveillance, de candeur et de courage, Thich Nhat Hanh nous exhorte à ne pas baisser les bras : nous ne sommes pas démunis, nous pouvons faire vivre la paix ici et maintenant.

Mon avis : ♥ ♥ ♥

Un véritable trésor, un livre à mettre entre toutes les mains, à lire et à relire et surtout à mettre en pratique.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Jean-Claude Lattès pour l’envoi de ce service presse. Je vais d’ailleurs m’empresser de me le procurer en version brochée tant ce petit livre est un guide de vie à avoir toujours sous la main pour le mettre en pratique.

On ne présente plus Thich Nhat Hanh, maître bouddhiste zen vietnamien et ardent défenseur de la paix. Pour ceux qui veulent en savoir plus : http://www.thich-nhat-hanh.fr/index0ed2.html?option=com_content&view=article&id=24&Itemid=74

Thich Nhat Hanh

 

« L’art de la paix » est un petit livre précieux  dont les maîtres-mots sont paix, amour, compassion, méditation, pleine conscience, respiration, non-violence… L’auteur nous montre le chemin pour apprendre à se réconcilier avec soi-même et les autres. On y découvre la vraie nature de la paix ainsi que tous les germes de violence que nous portons en nous. De plus, Thich Nhat Hanh nous partage des souvenirs, comment il a mis en pratique ce qu’il nous apprend lors de la guerre du Vietnam ou dans sa communauté du Village des Pruniers. Il nous apprend comment respirer, marcher, manger, écouter et parler en pleine conscience. Il nous enseigne les formules de méditation pour une écoute emplie de compassion, comment transformer notre souffrance, sourire pour accueillir et renforcer les émotions positives et bien plus encore. Au fil des pages, il nous explique “les Cinq Exercices de Pleine Conscience”, “les quatre catégories d’aliments”, “les bases de l’action juste : Les Quatre Nobles Vérités”, “les Cinq Saluts à la Terre”, “les Cinq Contemplations” avant de commencer un repas. Le livre se termine avec le “Manifeste 2000 pour une culture de la paix et de la non-violence”. De plus, il met l’accent sur la famille et les enfants, comment mettre en pratique la pleine conscience pour que la paix règne entre conjoints, entre parents et enfants. L’auteur dénonce en même temps les ravages de la surconsommation, la fuite de nous-mêmes, la recherche toujours insatisfaite du plaisir, des possessions… Il nous démontre les violences que nous nous infligeons avec le tabac, l’alcool, la télévision, la drogue, et plaide pour une éthique aidée de la pleine conscience.

Thich Nhat Hanh a une écriture limpide, ses mots sont simples et bien choisis et la traduction rend pleinement justice à ses écrits. Sa plume délicate et poétique nous introduit en douceur dans la pratique. Oui, la paix est possible et elle commence ici et maintenant.

« L’art de la paix Apprendre à se réconcilier avec soi-même et les autres » de Thich Nhat Hanh — Jean-Claude Lattès
« L’art de la paix Apprendre à se réconcilier avec soi-même et les autres » de Thich Nhat Hanh — Jean-Claude Lattès

Voir les commentaires

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Bouddhisme, #Religion, #Spiritualité, #Pleine conscience, #Méditation, #Paix, #Développement personnel

Résumé :

À travers le récit des épreuves qui ont jalonné sa vie, de son exil forcé du Vietnam, son pays natal, à son combat aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques, Thich Nhat Hanh, le grand maître du bouddhisme, nous révèle son parcours d'artisan de la paix et nous livre un récit très émouvant et plein d'espérance.

Dans La Terre est ma Demeure, récit autobiographique, Thich Nhat Hanh nous révèle son parcours d'artisan de la paix, le cheminement qui lui a permis de prôner la pleine conscience tout autour du monde et qui a fait de lui un chef spirituel. Dans de courtes vignettes, il évoque tour à tour son rapport à la pauvreté et au dénuement, à la guerre et à l'exil, son combat pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King et la création du Village des Pruniers, autant d'expériences qui incarnent son enseignement : la méditation en pleine conscience. On découvre un homme qui mène depuis toujours un combat de chaque instant en faveur de la paix et de la sagesse, un moine révolutionnaire qui a inventé le bouddhisme engagé pour libérer le peuple et abolir l'injustice sociale.
La Terre est ma Demeure, récit émouvant et optimiste, brosse le portrait d'un homme qui aura fait de sa vie un message. " Nous n'enseignons pas que par la parole. Nous enseignons par notre façon de vivre. Ma vie est mon enseignement. Ma vie est mon message. "

 

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Quand vie et message ne font qu’un…

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Belfond pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir un autre ouvrage de Thich Nhat Hanh. Homme de paix, Thich Nhat Hanh est un moine bouddhiste vietnamien. Au fil des pages, il nous partage ses souvenirs en chapitres courts, très riches d’enseignement et de sagesse. Les dessins qui illustrent le texte sont apaisants et empreints de poésie. Chaque texte est une application de l’art de vivre en pleine conscience à chaque instant : respirer en pleine conscience ; marcher en pleine ; cuisiner, manger, laver la vaisselle en pleine conscience… Devenu moine à l’âge de 16 ans, il révolutionna l’enseignement et la pratique bouddhiste en fondant une nouvelle communauté engagée dans le but d’ “aider à changer la société et à répondre aux défis de notre époque”. Contraint de s’exiler pour avoir appelé à la paix lors de la guerre du Vietnam, il rencontrera Martin Luther King et œuvrera avec lui. Plus tard il viendra en aide aux boat-people. Réfugié politique en France, il créera le Village des Pruniers, un Centre Bouddhique qui organise des retraites. Je crois que cette citation de Thich Nhat Hanh illustre parfaitement ce qu’il est et ce qu’il vit : « Nous n’enseignons pas que par la parole. Nous enseignons par notre façon de vivre. Ma vie est mon enseignement. Ma vie est mon message. »

Un livre au service de la paix qui nous apprend à vivre pleinement l’instant présent, “ici et maintenant” où que nous soyons, quoi que nous fassions.

Thich Nhat Hanh et Martin Luther King

Thich Nhat Hanh et Martin Luther King

Voir les commentaires

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Littérature, #Roman, #Fiction, #Japon, #Seconde Guerre mondiale, #Suspense, #Solidarité, #Paix, #Amitié, #Historique

Résumé :

1958. Dans une grotte d’Hatoma, petite île japonaise, trois corps et un journal intime sont découverts. Le journal appartient à Hiromi, une jeune fille de seize ans ayant grandi aux Etats-Unis.

Réfugiée à Hatoma lors de la deuxième guerre mondiale, Hiromi découvre un jour deux déserteurs cachés dans une grotte alors qu’elle ramasse du sable étoilé – de petits fossiles en forme d’étoiles. L’un est Japonais, l’autre Américain. Les deux hommes sympathisent malgré la barrière de la langue et, lassés de la guerre et de ses horreurs, ils se créent un espoir commun : survivre, sans plus jamais faire de mal.

Hiromi s’occupe d’eux, les nourrit et les soigne, en dépit du danger : si leur secret vient à être découvert, elle risque elle-aussi la mort pour trahison. Alors que la guerre continue de faire rage à l’extérieur, le trio survit jour après jour, à l’abri de la grotte. Jusqu’au jour où la menace pénètre cet antre de paix.

2011. Vingt ans plus tard, une jeune universitaire s’intéresse de plus près à cette histoire. Décidée à éclaircir la part d’ombre qui entoure ce lieu, elle découvre au fil de ses recherches le dénouement de cette histoire captivante d’héroïsme, en des temps où s’engager pour la paix était l’acte le plus dangereux qui soit.

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Un livre déroutant et captivant.

Tout a commencé le 2 avril 1945. Hiromi a 16 ans et pour échapper à la guerre, elle s’est réfugiée sur l’île japonaise d’Hatoma. Alors qu’elle ramasse du sable étoilé, elle aide un soldat japonais, Iwabuchi, à sauver un soldat américain, Bob. Iwabuchi est déserteur, il s’est aménagé une grotte où il se cache pour éviter d’être exécuté. Bob fuit lui aussi les horreurs de la guerre. Entre ces deux hommes et Hiromi vont naître une profonde amitié. Elle va les nourrir et les soigner sans tenir compte du danger car si elle est prise à les aider, elle sera exécutée avec eux. Parviendront-ils à cacher ce havre de paix et à sortir vivants de cette guerre ?

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Amazon Crossing pour ce Service Presse qui m’a fait voyager loin dans le temps mais qui m’a également transportée sur une île japonaise. Je suis tombée sous le charme de cette histoire où violence et poésie sont intimement mêlées. La plume de Roger Pulvers est limpide et délicate. Ses héros sont attachants et particulièrement émouvants. Á une époque où œuvrer pour la paix est considéré comme une trahison et passible de la peine de mort, ces trois êtres qui à priori étaient ennemis vont s’entraider pour survivre. J’ai tremblé bien des fois pour eux, surtout à cause des voisines d’Hiromi qui ne cessent de la surveiller et de la suivre.

Ce livre nous fait réfléchir sur l’absurdité de la guerre et sur toutes les horreurs qu’elle entraîne. Poussières d’étoiles doit son nom à la quête d’Hiromi qui ne cesse de remplir des bouteilles de ce sable étoilé. Elle m’a fait penser à cette citation du Petit Prince de Saint-Exupéry : « C’est véritablement utile puisque c’est joli. » La relation qui s’instaure entre Hiromi, Bob et Iwabuchi est très belle, la barrière des langues ne les empêche pas de se comprendre même si le fait qu’Hiromi parle anglais facilite les choses.

C’est également une histoire pleine de suspense. La vie d’Hiromi, Iwabuchi et Bob était racontée dans un journal qui a été découvert par une équipe d’investigation du Corps des Marines Américains le 11 novembre 1958. Mais pour apprendre ce qui est réellement arrivé à nos trois amis, il nous faudra attendre 2011, année où grâce à son professeur, une jeune étudiante, Shiho Hosaka, choisira de faire sa thèse sur les évènements d’Okinawa.

Une histoire magnifique qui est un hymne à la solidarité, la paix et l’amour, à l’entente entre les peuples.

« Hatoma-jima est une île de l'archipel des Îles Yaeyama au sud-ouest du Japon, faisant partie de l'archipel Sakishima, avec les îles Miyako à l'est et les îles Senkaku plus au nord, et donc des îles Ryūkyū. Administrativement, elle fait partie du bourg de Taketomi dans la préfecture d'Okinawa. » Wikipedia

« Hatoma-jima est une île de l'archipel des Îles Yaeyama au sud-ouest du Japon, faisant partie de l'archipel Sakishima, avec les îles Miyako à l'est et les îles Senkaku plus au nord, et donc des îles Ryūkyū. Administrativement, elle fait partie du bourg de Taketomi dans la préfecture d'Okinawa. » Wikipedia

— Ce truc que tu appelles sable étoilé.
— Il n’y a rien dedans. C’est juste du sable étoilé.
— Mais c’est quoi, le sable étoilé ?
— C’est un tout petit animal marin qui vit…
— Quoi ? Il y a des animaux dans ces bouteilles ?!
— Oui. Du moins, ce qu’il en reste après leur mort. Ils ont une forme d’étoile minuscule. On peut les garder comme porte-bonheur, comme petite étoile personnelle.

« Poussières d’étoiles » de Roger Pulvers — Éditions Amazon Crossing
« Poussières d’étoiles » de Roger Pulvers — Éditions Amazon Crossing

Voir les commentaires

Articles récents

Hébergé par Overblog