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Au-pays-de-Goewin.over-blog.com

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Les livres de Goéwin

spiritualite

Publié le par Goéwin
Publié dans : #biographie, #livres jeunesse, #religion, #spiritualité, #catholicisme

Résumé :

« Après tout, écrit l'impératrice Zita en 1925, on est heureux d'avoir eu beaucoup d'épreuves : d'abord, elles sont passées et, surtout, on est heureux d'avoir quelque chose à donner au Bon Dieu. »

Née en 1892 et morte en 1989, c'est presque un siècle que Zita a traversé, des fastes de la cour d'Autriche-Hongrie à la pauvreté de l'exil. Succédant à la célèbre Sissi, la dernière impératrice d'Autriche a marqué son court règne (à peine deux ans), durant la Première Guerre mondiale, par sa générosité, sa bonté, son attention aux soldats blessés et aux populations victimes de la guerre. Quand l'Empire s'effondre en 1918, Charles et Zita sont chassés d'Autriche et exilés sur l'île de Madère.

Devenue veuve de l'empereur Charles à trente ans, seule avec ses huit enfants, Zita fait front avec courage et dignité, puisant sa force dans l'Eucharistie et la prière. En 1982, après soixante années d'exil qu'elle a vécues au service de la construction européenne, elle est autorisée à revenir en Autriche, sa « chère patrie ». Elle meurt en Suisse à l'âge de 96 ans, mais c'est en Autriche que ses funérailles officielles ont lieu, en présence d'une foule émue de six mille personnes.

La cause pour la béatification de Zita est introduite depuis décembre 2009.

 

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Une belle découverte, la biographie d’une femme vraiment extraordinaire.

Je remercie Babelio Masse Critique ainsi que Pierre Téqui Éditeur pour l’envoi de ce service presse. Grâce à eux, j’ai découvert la vie d’une femme vraiment hors du commun. Zita fut la dernière impératrice d’Autriche après Sissi. Sa vie commença comme un conte de fées. Après une enfance heureuse et choyée, elle rencontre à seize ans l’archiduc Charles de Habsbourg-Lorraine qui succédera à l’empereur François-Joseph. Tous deux se marièrent deux ans après leur rencontre, un mariage d’amour ce qui était plutôt rare dans les familles régnantes. Après deux ans de règne qui furent marqués par la Première Guerre mondiale et la lutte incessante de Charles pour obtenir la paix, le 11 novembre 1918, il signe une renonciation temporaire au pouvoir. « C’est la fin de l’empire d’Autriche-Hongrie, après sept siècles d’existence. » Obligés de fuir, ils trouveront d’abord refuge en Suisse, puis à Madère. Ils vont vivre dans la misère et connaîtront la faim et le froid. Charles meurt le 1er avril 1922, laissant sept enfants ainsi que Zita enceinte du dernier. Toute la famille va alors s’installer en Espagne, puis sept ans après en Belgique. Au moment de la Seconde Guerre mondiale, Zita s’installera au Canada. Elle va mettre toutes ses forces dans la lutte pour venir en aide à son pays, l’Autriche, qui a été annexée par l’Allemagne, et ensuite se battra pour la construction de l’Europe. Elle meurt le 14 mars 1989 à l’âge de quatre-vingt-seize ans.

Ce qui m’a marquée d’un bout à l’autre de ma lecture, ce sont la foi et le courage ainsi que l’abandon à la volonté divine qui habitaient Charles et Zita. Jamais ils ne se sont plaints dans leurs épreuves. Avant toute chose, ils étaient deux chrétiens qui mettaient leur foi en action. D’une profonde charité, ils étaient vraiment au service de leur peuple, d’une grande générosité pour leur venir en aide. Zita sera d’ailleurs appelée « l’ange gardien de tous ceux qui souffrent ». Devenue veuve après dix ans de vie commune, elle restera fidèle à Charles jusqu’à sa mort, pensant à lui chaque jour et lui parlant intérieurement. Quatre ans après la mort de Charles, elle deviendra Oblate bénédictine à Saint-Pierre de Solesmes. C’était « une âme sacerdotale » qui éprouvait un grand amour pour l’Eucharistie. « La cause pour la béatification de Zita est introduite depuis décembre 2009 » et Charles a été béatifié le 3 octobre 2004 par le pape Jean-Paul II.

« L’impératrice Zita » est un livre qui s’adresse en priorité aux jeunes mais il intéressera tout autant les adultes. Odile Haumonté a un style fluide, agréable et elle a su me captiver tout au long du récit. Elle m’a même donné envie d’en découvrir davantage.

 

L'impératrice Zita

 

Le mariage de Zita et Charles, 21 octobre 1911

 

Zita et Charles

 

LE DERNIER EMPEREUR D'AUTRICHE CHARLES 1ER ET L' IMPÉRATRICE

 

Zita et ses huit enfants

 

 

la Villa Saint Joseph des Soeurs de Sainte Jeanne d'Arc à Sillery au Québec où l'impératrice Zita et ses enfants ont vécu de 1940 à 1948.

 

Imperatrice-Zita-et-Jean-Paul-2

 

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Sagesse, #Philosophie, #Spiritualité, #Bonheur

Résumé :

Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s’appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l’Antiquité appellent l’Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers.
Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ? Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ? Comment passer de la peur à l’amour et contribuer à la transformation du monde ?
Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d’un humanisme spirituel qui aide à vivre.
À la suite de son Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir transmet ses connaissances philosophiques et spirituelles à travers un conte initiatique lumineux qui touche le cœur autant que l’intelligence.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Une véritable pépite, un condensé de sagesse à garder toujours près de soi pour le lire, le relire et s’en inspirer.

Sept sages — le rabbin Salomon à Jérusalem, quatre-vingt-deux ans, kabbaliste ; Ansya, magnifique jeune femme, nomade gardienne de troupeau en Mongolie et chamane ; le père Pedro, ermite trappiste dans l’Oregon ; Ma Ananda, une mystique hindoue qui dirigeait un ashram en Inde ; Maître Kong, vieux sage chinois taoïste, près de Shanghai ; Cheik Youssuf, soufiste, du Nigéria ; Gabrielle, philosophe néerlandaise d’Amsterdam — se sentent mystérieusement appelés à se rendre à Toulenka, dans un monastère bouddhique au Tibet. Là, ils vont se joindre à un vieux lama tibétain, Lama Dorjé. Les huit sages, chacun étant un spécialiste dans sa propre tradition, reconnaissent que chaque religion détient une parcelle de la vérité et lorsque des rêves leur sont envoyés annonçant une catastrophe planétaire, ils sont tous d’accord pour transmettre oralement les fondements de la sagesse universelle à deux adolescents : Tenzin, jeune lama de douze ans et Natina, la fille de Gabrielle qui va sur ses quatorze ans.

Une fois de plus, j’ai été totalement envoûtée par Frédéric Lenoir. J’ai été captivée de la première à la dernière page. Avec des mots simples et précis, une écriture élégante et toute en finesse, il nous transmet ses connaissances et nous offre un condensé de sagesse universelle, une merveille de tolérance et d’ouverture s’appuyant sur toutes les traditions. Sept jours, sept clés de sagesse, pour apprendre à Tenzin et Natina comment vivre et aimer lorsqu’ils se retrouveront seuls survivants de la catastrophe prochaine, pour réaliser que toutes les religions et traditions philosophiques ont les mêmes fondements : amour, empathie, miséricorde, entraide, compassion.

Un petit livre à offrir, à faire connaître, à partager…

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Littérature, #Quête, #Chamanisme, #Amérindien, #Initiation, #Spiritualité, #Autobiographie

Résumé :

« Je pars pour le Dakota du Sud. Direction Amsterdam, puis Minneapolis, où un troisième avion m'emmènera à Rapid City, ville située aux pieds des Black Hills, en plein territoire indien. Là-bas, une voiture de location m'attend. Je vais conduire jusqu'à la petite ville de Deadwood, pour y rejoindre l'hôtel que j'ai réservé en ligne, il y a quelques mois. L'établissement s'appelle le Mineral Palace Hotel & Gaming et possède son propre casino. Alors que l'avion décolle, mon esprit continue à s'interroger, à revenir en boucle sur tous les curieux événements qui m'ont poussée à entreprendre ce voyage. »
 

Quand Sitting Bull apparaît mystérieusement dans sa cuisine, Claire, scénariste parisienne et mère de deux enfants, cherche à décrypter le sens de cette vision... Sa quête la conduit d'abord chez une chamane russe, puis auprès d'Ernie LaPointe, l'arrière-petit- fils du célèbre chef indien.
Ce périple insolite en terre sioux permet à Claire Barré de nous raconter, non sans humour, sa découverte du chamanisme et nous offre une plongée dans les coulisses de la création littéraire et de ses imprévisibles sources d'inspiration.

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Un livre déroutant et captivant.

Un jour comme tous les autres, Claire Barré a la surprise de voir un chef indien lui apparaître lors de son repas en famille. Cette vision va durer quatre jours durant lesquels elle découvrira grâce à ses recherches sur Internet qu’il s’agit de Sitting Bull. Désireuse de comprendre pourquoi il lui est apparu et quel message il a pour elle, l’auteure va nous partager ses voyages et découvertes avec beaucoup d’humilité et d’humour.

J’ai été totalement surprise par ce livre. Je ne connais rien aux voyages entre les mondes ni aux voyages intérieurs ni au chamanisme même si cela fait un moment que je me promets d’étudier ce dernier. Avec Pourquoi je n’ai pas écrit de film sur Sitting Bull, je m’attendais à découvrir la biographie de ce chef indien ainsi que la vie des Amérindiens aujourd’hui. Or Claire Barré nous raconte beaucoup plus. Elle nous partage son expérience du chamanisme et nous emmène avec elle en territoire sioux, dans le Dakota du Sud. Nous faisons la connaissance de l’arrière-petit-fils de Sitting Bull, Ernie LaPointe, et avec lui nous en apprenons davantage sur la culture et les croyances amérindiennes ainsi que sur le sort de la jeunesse dans les réserves.

Claire Barré a une écriture limpide et avec des mots bien choisis, elle nous fait part de ses voyages intérieurs, chamaniques. Elle ne nous impose rien, l’humour est partout présent ainsi qu’une sorte de détachement et de sagesse. Nous demeurons libres d’adhérer ou non à ce qu’elle écrit. L’auteure est d’une franchise totale et ne nous cache rien de ses fantasmes, hésitations ou doutes. Avec elle, nous rencontrons la chamane Elena Michetchkina et nous accompagnons Claire dans ses voyages chamaniques.

Un livre étrange et fascinant qui nous pousse à nous interroger sur le sens de nos vies, de nos rencontres, sur les conséquences de nos actes. Un livre que je relirai et méditerai.

Un grand merci pour cette lecture à NetGalley et aux Éditions Robert Laffont.

Claire Barré et Ernie LaPointe

Claire Barré et Ernie LaPointe

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Bouddhisme, #Religion, #Spiritualité, #Pleine conscience, #Méditation, #Paix, #Développement personnel

Résumé :

À travers le récit des épreuves qui ont jalonné sa vie, de son exil forcé du Vietnam, son pays natal, à son combat aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques, Thich Nhat Hanh, le grand maître du bouddhisme, nous révèle son parcours d'artisan de la paix et nous livre un récit très émouvant et plein d'espérance.

Dans La Terre est ma Demeure, récit autobiographique, Thich Nhat Hanh nous révèle son parcours d'artisan de la paix, le cheminement qui lui a permis de prôner la pleine conscience tout autour du monde et qui a fait de lui un chef spirituel. Dans de courtes vignettes, il évoque tour à tour son rapport à la pauvreté et au dénuement, à la guerre et à l'exil, son combat pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King et la création du Village des Pruniers, autant d'expériences qui incarnent son enseignement : la méditation en pleine conscience. On découvre un homme qui mène depuis toujours un combat de chaque instant en faveur de la paix et de la sagesse, un moine révolutionnaire qui a inventé le bouddhisme engagé pour libérer le peuple et abolir l'injustice sociale.
La Terre est ma Demeure, récit émouvant et optimiste, brosse le portrait d'un homme qui aura fait de sa vie un message. " Nous n'enseignons pas que par la parole. Nous enseignons par notre façon de vivre. Ma vie est mon enseignement. Ma vie est mon message. "

 

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Quand vie et message ne font qu’un…

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Belfond pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir un autre ouvrage de Thich Nhat Hanh. Homme de paix, Thich Nhat Hanh est un moine bouddhiste vietnamien. Au fil des pages, il nous partage ses souvenirs en chapitres courts, très riches d’enseignement et de sagesse. Les dessins qui illustrent le texte sont apaisants et empreints de poésie. Chaque texte est une application de l’art de vivre en pleine conscience à chaque instant : respirer en pleine conscience ; marcher en pleine ; cuisiner, manger, laver la vaisselle en pleine conscience… Devenu moine à l’âge de 16 ans, il révolutionna l’enseignement et la pratique bouddhiste en fondant une nouvelle communauté engagée dans le but d’ “aider à changer la société et à répondre aux défis de notre époque”. Contraint de s’exiler pour avoir appelé à la paix lors de la guerre du Vietnam, il rencontrera Martin Luther King et œuvrera avec lui. Plus tard il viendra en aide aux boat-people. Réfugié politique en France, il créera le Village des Pruniers, un Centre Bouddhique qui organise des retraites. Je crois que cette citation de Thich Nhat Hanh illustre parfaitement ce qu’il est et ce qu’il vit : « Nous n’enseignons pas que par la parole. Nous enseignons par notre façon de vivre. Ma vie est mon enseignement. Ma vie est mon message. »

Un livre au service de la paix qui nous apprend à vivre pleinement l’instant présent, “ici et maintenant” où que nous soyons, quoi que nous fassions.

Thich Nhat Hanh et Martin Luther King

Thich Nhat Hanh et Martin Luther King

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