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Au-pays-de-Goewin.over-blog.com

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Les livres de Goéwin

tueur en serie

Résumé :

14 janvier 2020. 

À Amiens, le corps mutilé d’une adolescente est découvert, accompagné d’un message exigeant que le commandant Gerfaut mène l’enquête personnellement. Celui-ci se rend donc de toute urgence sur les lieux. Le tueur publie alors une lettre ouverte dans laquelle il annonce qu’il va sacrifier douze vierges. Pour chacune, il écrira une énigme indiquant où sera déposée la prochaine victime. 

Gerfaut comprend qu’il affronte un dangereux illuminé. Furieux, il se jette dans la bataille, bien décidé à stopper la sinistre série.  

Pourtant, jour après jour, les cadavres s’entassent et l’assassin court toujours…

Chronique Coup de  cœur : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un tueur machiavélique, une enquête à énigmes qui fait froid dans le dos, un grand Gerfaut !

Dès les premières lignes, Gilles Milo-Vacéri nous plonge dans l’horreur et il faut avoir le cœur bien accroché pour lire le prologue. J’en suis ressortie nauséeuse. Nous assistons à l’enlèvement d’une adolescente de seize ans, Mathilde, violoniste virtuose, et j’ai été bouleversée par cette vie si pleine de promesses qui allait être fauchée de la plus cruelle et monstrueuse façon par la folie d’un tueur diabolique. Ce psychopathe schizophrène se voit comme l’Élu de Dieu qui lui parle et lui dicte sa conduite. J’ai vraiment eu envie de vomir à la lecture de ses pensées et de ses actes. Heureusement que par la suite, on lui donne moins la parole car je n’aurais pas pu continuer et je salue tout le talent de l’auteur qui sait à merveille jouer avec nos sentiments. Je me suis d’ailleurs demandé comment quelqu’un de si gentil pouvait créer des scènes si abominables.

Heureusement, dans le premier chapitre, nous retrouvons l’as de la Crim, le spécialiste des tueurs en série, le commandant Gabriel Gerfaut et il nous offre une surprise de taille. Lui, le réfractaire à toute convocation, surtout lorsqu’il s’agit des séances trimestrielles de tir obligatoires, s’est présenté au stand de tir et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il sait bien tirer. En quelques paragraphes, j’ai retrouvé tout l’humour de Gilles et la profonde complicité qui unit Gerfaut à son équipe. Que du bonheur ! Répondant à l’appel du Vieux, surnom affectueux donné au commissaire divisionnaire Gustave Marcelli, Gerfaut ne peut s’empêcher de le titiller. Mais il va bien vite perdre sa bonne humeur en découvrant les clichés du cadavre de Mathilde et le message que le meurtrier lui adresse. Celui-ci a assassiné Mathilde pour le faire venir à Amiens  et annonce déjà un second meurtre. Gabriel est fou de rage et son divisionnaire craint qu’il ne mette Amiens à feu et à sang. Adriana parviendra-t-elle à le retenir ou du moins à le modérer ?

Autant l’histoire est sombre, autant le style de l’auteur est clair, lumineux. Il colle à l’action et j’ai eu l’impression d’assister au déroulement d’un film. J’ai été immédiatement happée par l’histoire et je n’ai pas pu lâcher mon livre avant la fin, comme toujours avec Gilles Milo-Vacéri. Il maîtrise à merveille l’art du suspense, des rebondissements. Ici j’ai  été impressionnée par le nombre et la diversité des lieux de crime — de toute beauté les lieux et cela rend les assassinats encore plus choquants — et plus que tout par les énigmes que le tueur laisse sur les corps afin d’indiquer le lieu où reposera sa prochaine victime. Respect Monsieur l’Auteur, c’est du grand art ! Et je suis dans l’admiration pour tout le temps consacré au travail de recherche et pour l’intelligence vraiment machiavélique qui a présidé à l’élaboration des énigmes…

Le commandant Gerfaut se bat contre un tueur d’une intelligence redoutable qui le met en échec. En effet, malgré tous ses efforts et ceux de son équipe, il ne parvient pas à le stopper. Le profil qu’il en a dressé est impressionnant de vérité et ce n’est plus une course contre la montre mais une course contre la mort qui s’engage. Gerfaut, habité par une colère qui ne cesse de grandir et une culpabilité pire encore,  va atteindre des sommets de mauvaise foi, prendre tous les risques au mépris de sa sécurité, se montrer plus teigneux que jamais. Et dans le même temps, je n’ai pu qu’admirer sa générosité, sa profonde humanité, sa compassion envers les parents des victimes. À travers Gabriel Gerfaut, l’auteur aborde avec finesse et délicatesse des sujets de société tels que le manque de moyens, de reconnaissance, d’effectifs auxquels doivent faire face les forces de l’Ordre ainsi que les limites de la Justice mais aussi la situation douloureuse et scandaleuse des SDF.

Avec ce tueur, l’auteur nous plonge dans la folie la plus abjecte. Celui qui se fait appeler Aldo Aïbiri est vraiment un grand, très grand malade. À vomir. « Schizophrène à tendance paranoïde et délire d’illumination religieuse », il semble en vouloir personnellement à Gerfaut. Et si un tueur en cachait un autre ? En même temps, on a beau se dire qu’il s’agit d’une fiction, on ne peut s’empêcher de penser que souvent la réalité dépasse la fiction. C’est ce qui rend la lecture du Sang des douze Vierges si prenante et bouleversante. Comment ne pas avoir le cœur broyé devant ces vies fauchées si injustement, la douleur, l’angoisse et puis l’effondrement des parents ? Comment ne pas bouillir de frustration devant les rebondissements et fausses pistes que multiplie l’auteur ? Et peut-être le pire, comment ne pas avoir envie de bafouer la loi et faire justice soi-même ?

Cette neuvième enquête du commandant Gabriel Gerfaut est pour moi l’une des plus prenantes et des plus compliquées. N’y manque même pas la touche de surnaturel propre à Gilles Milo-Vacéri. Intense, machiavélique, ce thriller nous fait ressentir à l’instar de ses personnages des émotions puissantes, décapantes. Tout est disséqué, ciselé par l’écriture de l’auteur qui nous a entraînés tellement loin que je ne peux que me demander comment il va faire pour que la suite soit dans la continuité.

Les liens d’achat

 

La fontaine Saint-Cyr Pont-de-Metz

 

Amiens, rue des Cordeliers, square Pierre-Marie-Saguez, vestiges de l'ancien couvent des Franciscains dit des Cordeliers

 

Église Notre Dame de la Nativité, Saveuse

 

Dague fantasy Dragon

 

Cathédrale Notre-Dame d'Amiens

 

Cathédrale d'Amiens

 

Nef de la Cathédrale d'Amiens

 

Retable Cathédrale d'Amiens

 

Chapelle Saint Pierre et Saint Paul - Cathédrale d'Amiens

 

Menhir de Dreuil-lès-Amiens

 

La tombe de Jules Verne au cimetière de la Madeleine à Amiens

 

Maison de Jules Verne

 

Église Saint-Pierre de Poulainville

 

Abbatiale Saint Pierre de Corbie

 

Église Saint Vincent de Bertangles

 

L'apothéose de Jeanne d'Arc Église St Jean Baptiste à Allonville

 

L'apothéose de Jeanne d'Arc

 

Église Saint Jean-Baptiste à Allonville

 

Cirque Jules Verne - Amiens

 

Cirque Jules Verne

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Enlèvement, #Tueur en série, #Traque, #Viol

Résumé :

Enfin, Helena a la vie qu’elle mérite ! Un mari aimant, deux ravissantes petites filles, un travail qui occupe ses journées. Mais quand un détenu s’évade d’une prison de sa région, elle mesure son erreur : comment a-t-elle pu croire qu’elle pourrait tirer un trait sur son douloureux passé ?
Car Helena a un secret : elle est l’enfant du viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante. Née deux ans plus tard, Helena aimait cette enfance de sauvageonne. Et même si son père était parfois brutal, elle l’aimait aussi… jusqu’à ce qu’elle découvre toute sa cruauté.
Vingt ans après, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité. Mais aujourd’hui son père a tué deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. Parce qu’elle a été son élève, la seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est sa fille.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Vers un face-à-face inéluctable.

Jacob Holbrook s’est évadé et a tué deux gardiens. Il est le Roi des Marais et Helena est sa fille. Elle est celle qui l’a fait mettre en prison et est la seule à pouvoir le retrouver. Cela fait quinze ans qu’elle et sa mère lui ont échappé. Helena est aujourd’hui mariée à Stephen qui ne connaît rien de son passé et elle est la maman heureuse de deux petites filles : Iris, cinq ans et Sou, trois ans. Lorsqu’elle apprend par la radio l’évasion de son père, elle sait que son passé vient de la retrouver et que rien ne sera plus pareil.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Jean-Claude Lattès pour l’envoi de ce service presse qui m’intriguait. Habituellement, dans le cas d’un enlèvement, nous avons l’avis de la victime ou du kidnappeur, quelquefois des deux, mais rarement de l’enfant né du viol. Nous faisons la connaissance d’Helena, c’est elle qui, tout au long du livre, nous raconte son histoire. Elle avait douze ans lorsqu’elle a réussi à s’échapper avec sa mère. Elle en a maintenant vingt-sept. Elle a appris à vivre dans ce monde si différent de celui dans lequel elle a été élevée ; ce père criminel, elle l’a aimé avant de découvrir quel monstre il était. Elle a changé de nom, enfoui et tu son passé. Aujourd’hui elle mène une vie normale. La fuite de son père va tout remettre en cause. Dès lors, Helena va se remémorer ses souvenirs et nous allons la suivre entre passé et présent : la seule solution pour que tout redevienne comme avant, capturer son père.

Karen Dionne nous offre un thriller psychologique âpre et addictif. Dès le début, j’ai été captivée par Helena mais également par ce père amérindien qui l’a élevée pour en faire un autre lui-même, d’ailleurs il l’appelle Petite Ombre, ce qui veut tout dire. Il lui a tout appris, en particulier comment survivre au sein du marais, dans une nature hostile et dangereuse, l’art du pistage, de la chasse. L’auteure nous dépeint à merveille la psychologie des différents personnages : l’amour d’Helena enfant pour ce père qui sait tout faire, son désir de lui plaire, de l’impressionner et de se faire aimer, désir qui existe toujours en elle alors qu’elle le traque ; la manière dont sa mère a été complètement brisée par ce qu’elle a subi ; ce père brutal, manipulateur, pervers narcissique, violeur, kidnappeur et assassin sans états d’âme. Certaines scènes sont très dures et m’ont vraiment mise mal à l’aise. Le marais est un personnage à part entière et Karen Dionne nous décrit la Nature avec énormément de talent : le marais prend vie sous nos yeux. Le suspense est total et les émotions que nous ressentons sont violentes tant nous sommes captifs de la quête d’Helena ; au fur et à mesure que nous avançons dans son passé mais aussi dans la traque qu’elle mène, l’angoisse grandit et nos sentiments s’exacerbent. Jusqu’au dénouement…

Conclusion : un thriller qui ne ressemble à aucun autre, violent, addictif, angoissant, qui ravira tous ceux qui aiment les bons thrillers.

Les quenouilles

 

Un plott Hound noir et marron comme Rambo, le chien d'Helena

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Tueur en série, #Angoisse, #Terreur, #Violence, #Suspense, #Enquête

Résumé :

Gildas Gabin, est un flic expert en criminologie, spécialisé dans les tueurs en série. Ses connaissances, conjuguées à des capacités sensorielles hors norme, lui ont permis de se bâtir une réputation qui dépasse largement l'hexagone.
C’est dans ce cadre qu'il débarque à La Rochelle, une ville reliée au pire de ses souvenirs et au plus cuisant de ses échecs.

Timothy Blake tient de son père un lourd héritage qu’il s’efforce de perpétuer, y travaillant sans relâche depuis bientôt dix ans.
Désormais, il se sent prêt à voler de ses propres ailes, à se dédouaner des consignes paternelles, à surfer sur les vagues de la décadence, à repousser les limites de la cruauté, mais aussi celles de sa propre jubilation. Il nous entraîne au cœur de sa sordide passion.

Gildas Gabin s’efforce de débusquer l’« artiste » et de stopper l’hémorragie mais, privé de ses aptitudes si particulières et hanté par un spectre qui obscurcit son jugement, il lui faudra résoudre l’énigme de son passé pour mettre le point final à la série sanglante qui terrorise la Ville Blanche.

Entre haine et fascination, les deux hommes se lancent dans une course-poursuite qui les mènera au plus intime secret de l’autre, les faisant basculer dans un affrontement dont la mort pourrait s’avérer l’ultime issue.

Mon avis :   ♥ ♥

Troublant, addictif. Un bras de fer sans merci entre le tueur et le criminologue.

Le tueur en est à son quatrième meurtre et n’hésite pas à envoyer des messages à la police sur sa prochaine victime, pour les narguer. L’affaire est telle qu’on a fait appel à Gildas Gabin, un spécialiste des tueurs en série qui possède des talents particuliers, il a un don de prescience : il voit, pressent les choses. Malheureusement, ce pouvoir va le lâcher lorsqu’il va en avoir le plus de besoin. Voilà dix ans qu’il a quitté La Rochelle sur un échec des plus douloureux qui l’affecte sur le plan personnel et qui pourrait bien obscurcir son jugement. Entre lui et le tueur Timothy Blake, va s’instaurer une sorte de relation malsaine. Une course contre la montre débute dont l’enjeu est la vie ou la mort.

Dès le départ, j’ai été happée par l’univers très sombre de ce thriller et je remercie Bridget Page pour me l’avoir proposé en Service Presse par l’intermédiaire de Simplement Pro. Très vite, le récit m’a oppressée. En effet, Timothy Blake s’exprime à la première personne et c’est très déstabilisant, j’avais l’impression d’être dans sa tête, de voir ce qu’il voyait et je peux vous dire que je détestais ça. C’est un personnage complexe qui présente deux visages : celui qu’il montre dans la vie de tous les jours et celui d’un tueur sans merci ni remords. Il est glaçant et j’en frissonne encore. Il est diaboliquement habile et retors. Les journalistes l’ont surnommé “le Charpentier naval”, car il expose ses victimes sur des bateaux qu’il construit de ses mains. Il est d’une folle arrogance, d’une suffisance détestable. Et on se dit qu’il aurait tort d’arrêter de se vanter tant il a mis en œuvre tous les moyens pour échapper aux investigations de la police. Je lui reconnais un talent certain pour brouiller les pistes. Ce que j’ai pu souhaiter qu’il se fasse prendre !

Face à lui, nous avons Greg que l’équipe considère un peu comme l’expert scientifique ; Blaise, l’homme de terrain et surtout une véritable encyclopédie criminelle ; et enfin Gildas Gabin, un homme blessé et hanté par la disparition de sa sœur Sarah, considéré comme l’expert des tueurs en série et qui a bien des succès à son actif. Il est amoureux fou de sa femme, Jeanne, qui est comme son ancre dans l’univers ténébreux qu’il côtoie. Elle est son réconfort quand il doute. La relation qu’ils ont ensemble est très belle et apporte un peu de légèreté à l’enquête. C’est vraiment un amour magnifique qui permet à Gildas de se reconstruire, de faire face et de toujours se relever quelles que soient les horreurs auxquelles il est confronté.

L’atmosphère est lourde, particulièrement éprouvante lorsque l’auteure donne la parole aux victimes avant qu’elles ne soient exécutées sans pitié par Timothy. Au fil des chapitres, nous en apprenons toujours plus sur le meurtrier, son enfance, son histoire, ses expériences… Le suspense est intense : tout au long de ma lecture, je ne cessais d’espérer qu’il fasse une erreur, mais ce maudit Timothy se montrait redoutablement intelligent et d’une prudence presque sans failles. C’est vraiment un grand malade. Quand il expose ce qu’il pense, cela fait froid dans le dos surtout quand on réalise qu’il existe des êtres semblables à lui dans la réalité. Seule l’intuition de Gildas lui fait penser qu’il peut s’agir du tueur qu’il recherche, mais encore faut-il trouver des preuves.

L’auteure a une plume époustouflante, ses descriptions sont d’une précision chirurgicale, d’un réalisme bluffant. Elle nous fait entrer dans la tête de deux hommes que tout oppose : un sociopathe et un policier. Leur psychologie est très bien rendue et l’auteure nous tient en haleine jusqu’à la fin.

Par contre, en ce qui me concerne, au bout d’un moment, j’ai trouvé trop long. J’en ai eu assez de la vanité et de l’autosatisfaction de Timothy. Et puis cela a beau censé être de l’“art”, c’est quand même trash, une véritable horreur. Trop de victimes, trop de souffrances. J’avais hâte que cela se termine. Et du coup, j’étais plus que consciente de la fébrilité des enquêteurs, de leur rage à mettre fin d’une façon ou d’une autre à cette série de meurtres.

Un thriller éprouvant et addictif que je vous recommande. Mais peut-être pas pour tous, âmes trop sensibles s’abstenir.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Enlèvement, #Tueur en série, #Psychopathe

Résumé :

Imaginez une maison comme n’importe quelle autre. Dedans, une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà de cette porte, des escaliers. Et en bas, une cave. Une cave où sont séquestrées trois filles, Rose, Iris et Violette, soumises à la folie maniaque et meurtrière d’un homme : Trèfle.
Dans une autre maison, dans une ville où il ne se passe jamais rien, Summer mène une vie parfaitement banale. Elle a des parents, un frère, des copines, un petit ami. Mais un soir, sa route croise celle de Trèfle, et Summer ne rentre pas chez elle. Elle se retrouve enfermée dans une cave en compagnie des autres filles et rebaptisée Lilas. Mais contrairement aux autres filles, elle n’est pas prête à accepter son sort jusqu’à faner et dépérir…

Mon avis :

Un excellent thriller à l’atmosphère oppressante, glauque, à ne pas mettre dans toutes les mains.

Summer est une jeune fille de 16 ans. Sa vie se déroule sans heurts avec des parents aimants, un frère qu’elle adore mais avec lequel elle se dispute sans cesse, un petit ami Lewis et de très bonnes copines. Un soir, elle est abordée par un homme aux cheveux foncés et au “regard d’une noirceur effrayante” qui l’appelle Lilas et l’enlève en usant de violence. Il l’emmène chez lui et la jette dans une cave insonorisée, décorée pour ressembler à un appartement où trois autres jeunes filles qu’il a rebaptisées Rose, Iris et Violette vont tout faire pour l’apprivoiser et lui apprendre à survivre. Lui se fait appeler Trèfle, il a créé sa famille idéale et il est prêt à tout pour la protéger.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Hachette Romans pour ce service presse. J’ai été très surprise de voir que ce thriller était classé dans les romans Jeunesse, Romans ados & Young Adults. Personnellement je le déconseillerais aux âmes sensibles tant ce roman est dur et éprouvant. Il est très original dans la mesure où nous ne suivons pas une enquête de police. Tout est décrit du point de vue des prisonnières, du kidnappeur et de Lewis le petit ami. L’atmosphère est étouffante. Trèfle est un psychopathe des plus violents et instables et dès qu’il descend rejoindre les filles, nous partageons leur angoisse car nous ne savons jamais à quel moment il va perdre le contrôle.

Natasha Preston a un véritable talent pour nous faire ressentir les émotions de tous ses personnages, elle dépeint à merveille leur psychologie. J’ai vraiment eu l’impression de me retrouver avec Rose, Iris, Violette et Lilas au fond de cette cave. Ces quatre filles sont incroyables et je me suis attachée à chacune d’elles. J’ai cherché avec elles le meilleur moyen pour tenir l’horreur à distance, dans le déni, la dissociation, le syndrome de Stockholm pour certaines. On partage leur calvaire. C’est très bien écrit et les scènes sont d’une force incroyable. Le suspense est intolérable et certaines scènes sont d’une violence hallucinante. Nous suivons parallèlement les recherches de Lewis, de la famille et des bénévoles pour tenter de retrouver Summer. Nous ressentons à quel point le fait de ne pas savoir est intolérable pour les familles. J’ai croisé les doigts et espéré de toutes mes forces que les recherches aboutiraient à temps. Je n’ai cessé de m’interroger sur Trèfle, sur ce qui avait pu faire de lui ce tueur machiavélique, totalement dénué d’empathie et si doué pour paraître normal aux yeux de tous. Les chapitres qui lui donnent la parole sont terrifiants. Je ne dirai rien sur la fin pour ne pas spoiler mais là encore, l’auteure nous offre de très beaux moments de lecture et de réflexion.

Au final, un thriller que j’ai refermé avec soulagement et regret tant j’ai été captivée mais aussi secouée.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #CETRO, #Nouvelle, #Humour noir, #Tueur en série

Résumé :

« Nouvelle... courte, mais intense.
Les apparences sont parfois trompeuses. A qui se fier réellement?
Des disparitions inquiétantes défrayent les chroniques d'une petite ville. Qui est le meurtrier? Ou qui sont-ils? »

Mon avis :

Une tuerie au propre et au figuré ! Bravo !

Cela commence avec un petit vieux de 102 ans qui a l’air inoffensif et qui s’inquiète des disparitions d’enfants dans son quartier. Cetro nous offre un tableau saisissant de la vieillesse. Sauf que Monsieur Berlot a des colères dévastatrices… dont il oublie tout, sorte de Dr Jekill and Mr Hyde.

Puis nous faisons la connaissance de l’enfant qui nous décrit ce qu’elle ressent avec l’innocence des âmes pures… sauf que…

Et pour savoir la suite, vous devrez vous procurer cette nouvelle ou mieux encore « Les lettres de l’âne Cetro » où elle figure à la suite de ses billets d’humeur. Du Cetro en grande forme qui joue avec nous pour mieux nous faire basculer ensuite dans l’horreur. Du grand art !

Mon corps part en quenouille, mais ma tête hurle ma jeunesse éternelle. Parce qu’il faut quand même vous dire que, aussi fripé et ratatiné soit-on, on reste pour toujours l’enfant ou le jeune homme que l’on a été.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Gilles Milo-Vacéri, #Thriller, #Ésotérisme, #Profilage, #Satanisme, #Fantastique, #Bretagne, #Tueur en série

Résumé :

« Un thriller ésotérique haletant : un suspense épuisant ! »

Décembre 2012, Bretagne.

Un nouveau meurtrier sévit au pays des contes et des sombres légendes, des vents qui malmènent les cœurs et de la brume qui étouffe les âmes. Un meurtrier sans pitié, un meurtrier sacrilège. Un meurtrier qui s’en prend à la source même de la vie : les femmes enceintes. Quatre ont été retrouvées éventrées, le fœtus arraché à leurs entrailles et porté disparu. Réquisitionné pour diriger cette sordide enquête, le commandant Gabriel Gerfaut de la Brigade Criminelle de Paris se rend à Guingamp pour tenter d’élucider ces crimes. Des crimes odieux qui le mènent bientôt sur la piste d’une mystérieuse confrérie extrêmement puissante qui, murmure-t-on, serait au service du grand Maître de l’Enfer : le Diable lui-même…

Que Son règne vienne est la première des enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut.

 

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Coup de cœur ! Un thriller ésotérique ébouriffant avec une note de fantastique et de merveilleux !

La Bretagne est le théâtre de crimes abominables où des femmes enceintes et à terme sont éventrées et l’enfant enlevé. Le commandant Gabriel Gerfaut de la Crim, grand spécialiste des tueurs en série est envoyé sur les lieux ainsi que le lieutenant Adriana Guivarch qui sera son assistante. Va commencer alors une course contre la montre pour tenter d’éviter les prochains meurtres alors que le chiffre des victimes ne cesse d’augmenter. Très vite, Gabriel découvrira qu’ils luttent contre une Confrérie satanique.

Gilles Milo-Vacéri nous entraîne dans la Bretagne des légendes où tout paraît possible. Une fois de plus, je suis tombée sous le charme de son écriture, ici remplie de magie et de poésie, ainsi que de ses personnages. Gabriel Gerfaut se caractérise par son indépendance et il faut bien le dire, son caractère de chien. C’est avant tout un homme libre, plein d’humour et très peu respectueux de la hiérarchie, des ordres ou même des procédures. J'adore ! C’est quelqu’un de profondément humain. Avec Adriana, ils forment un couple d’enquêteurs attachants et efficaces. Gabriel n’en fait qu’à sa tête et ses méthodes d’interrogatoire valent le détour. Ajoutez à tout cela l’humour et vous avez un thriller que je recommande à tous les amoureux des belles lectures. Quant à la fin… elle est vraiment surprenante ! Je ne vous en dis pas plus mais une fois de plus l’auteur m’a scotchée. Et je me réjouis de découvrir maintenant la seconde enquête du commandant Gerfaut…

Dans une enquête, c’est ton humanité qui compte avant tout.

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