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Au-pays-de-Goewin.over-blog.com

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Les livres de Goéwin

thriller

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Policier, #Suspense, #Thriller, #Famille

Résumé :

Jean-Yves tombe amoureux d'une jeune fille paraplégique, Emma, chaperonnée par sa tante. La mère de Jean-Yves, veuve, s'oppose à sa liaison... À tort ou à raison ?

Mon avis :

Surprenant ! Quand l’amour se transforme en thriller.

Jean-Yves tombe sous le charme d’une jeune et belle fille dans un fauteuil roulant. Après avoir passé une nuit mouvementée à rêver de sa belle assise, il décide de faire un footing. Le hasard malicieux le fait rentrer dans le fauteuil roulant de sa belle : elle s’appelle Emma et ils sympathisent en dépit de la tante revêche qui veille sur la jeune femme. Jean-Yves vit de ses rentes.  La mort de son père lui a permis de vivre oisif mais à cause de son esprit dépensier, sa mère a réussi à le mettre sous tutelle financière. Lorsqu’elle apprend qu’il fréquente une jeune femme handicapée, elle s’oppose à leur liaison.

Je remercie Brice Milan pour m’avoir permis de découvrir son roman par le biais d’un Service Presse. Jean-Yves fait sans conteste partie des rêveurs et cela me l’a rendu sympathique dès le début. Certes, il ne brille pas forcément par son courage ou sa volonté mais je l’ai trouvé attachant. Dès le départ, je me suis posé des questions sur Emma. J’ai trouvé suspect qu’elle ait pu trouver le numéro de téléphone de Jean-Yves ainsi que l’endroit où il habite. Et très vite, ce qui avait commencé comme un début de romance s’est transformé en thriller avec des personnages qui se révèlent trompeurs. De révélations en découvertes, Jean-Yves ne saura bientôt plus à qui se fier.

L’auteur a su distiller le suspense jusqu’à la fin. L’action se déroule sur 16 jours et on peut dire qu’il n’y a pas de temps mort. Les rebondissements ne cessent de se succéder. J’ai trouvé le roman un peu court et j’aurais aimé en apprendre davantage sur Emma et sur la vie de Jean-Yves, ce qu’il va devenir. Brice Milan n a une plume agréable et limpide, il sait à merveille jouer avec son lecteur pour l’entraîner dans des sentiers inattendus.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Espionnage, #Thriller, #Terrorisme, #Daesh

Résumé :

Une mission de Gabriel Allon

Dans le quartier du Marais, à Paris, Hannah Weinberg, directrice du Centre pour la recherche sur l’antisémitisme en France, meurt dans un attentat à la bombe revendiqué par Daesh. L’espion israélien Gabriel Allon est alors sollicité pour retrouver Saladin, énigmatique leader terroriste, et prévenir de futurs carnages. Pour mener à bien sa mission, infiltrer un espion au sein de Daesh semble la meilleure option. Gabriel réquisitionne alors Natalie, une jeune femme juive, brillante, exerçant comme médecin dans un hôpital de Jérusalem. Elle devra incarner une Palestinienne avide de vengeance et intégrer les rangs de l’ennemi. Elle commence alors un entraînement pour devenir une autre : Leila…

Signant un roman d’espionnage ultra-réaliste, Daniel Silva propose une exploration saisissante des rouages mortels de Daesh.

A propos de l'auteur :
Classé n°1 sur les prestigieuses listes de best-sellers du New York Times, Daniel Silva a reçu de multiples récompenses internationales pour ses dix-sept romans publiés avec succès dans plus de trente pays. Daniel Silva est membre du Conseil d’administration du Mémorial américain de l’Holocauste et vit en Floride avec sa femme, Jamie Gangel, et leurs deux enfants, Lily et Nicholas.

Mon avis :

Saisissant ! Une fiction qui a tout de la réalité.

À Toulouse, trois enfants juifs sont violemment agressés par six hommes musulmans. La presse tout comme le ministre de l’Intérieur cache la gravité de cette agression antisémite. En réaction, Hannah Weinberg organise une conférence pour lancer un cri d’alarme. Alors qu’elle prend la parole, tout explose. Daech revendique l’attentat. Une gigantesque chasse à l’homme est lancée contre les deux terroristes responsables, un homme et une femme. Très vite, les services secrets israéliens apprennent que l’homme qui a commandité l’attaque s’appelle Saladin. Pour découvrir qui se cache sous ce nom et prévenir d’autres attentats, Gabriel Allon décide alors d’infiltrer les rangs ennemis et pour cela, il fait appel à une jeune femme médecin, Natalie. Commence alors pour elle une formation qui a tout du lavage de cerveau pour la transformer en Leïla, une palestinienne obnubilée par la vengeance suite à la mort de son fiancé.

La première chose qui m’a frappée, c’est le rythme très lent du récit. Daniel Silva prend son temps pour mettre en place tous les éléments de sa fiction et si la première partie m’a parue un peu longue, j’ai ensuite été totalement captivée. Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions HarperCollins pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir Daniel Silva et sa série Une nouvelle mission de Gabriel Allon. D’après ce que j’ai pu voir, il a déjà écrit 17 aventures de Gabriel Allon et seulement 3 ont été traduites en français, ce qui me paraît dommage. Le fait de ne pas avoir lu les tomes précédents ne m’a pas gênée du tout mais m’a donné l’envie de découvrir les autres tomes.

L’auteur nous prévient dès le départ, il s’agit d’une fiction mais c’est tellement bien décrit, documenté, qu’il est impossible de ne pas faire un parallèle avec la réalité. De plus, il s’est malheureusement montré visionnaire pour certains attentats ainsi que les accointances de Daech et certain quartier en Belgique. Sa description de l’organisation terroriste fait froid dans le dos et fait énormément réfléchir. On se rend compte à quel point il est complexe de tout prévoir, tout envisager et combien il est difficile de lutter contre des terroristes qui voient la mort comme une récompense désirable et désirée à l’extrême.

Bien que Gabriel Allon soit un “assassin professionnel”, je me suis attachée à lui ainsi qu’à d’autres personnages assez sombres. Mais plus que tout, c’est Natalie qui m’a passionnée et pour laquelle j’ai tremblé pendant toute ma lecture. C’est une jeune femme juive, médecin. C’est une folie d’avoir accepté d’infiltrer les rangs de Daech et puis petit à petit face à l’entraînement, l’endoctrinement qu’elle subit, j’ai espéré qu’elle ne se trahirait pas, qu’elle ne se ferait pas prendre. J’ai suivi Natalie devenue Leïla lorsqu’elle a été recrutée par Saladin puis sa vie sous couverture avant que Saladin ne l’envoie aux États-Unis pour une mission suicide.

Daniel Silva fait coopérer les services secrets israéliens avec ses homologues de France, Angleterre, Jordanie et Amérique. On se rend compte des difficultés énormes à surmonter pour pouvoir collaborer et à quel point il est facile de passer à côté d’une information primordiale. Bien que La Veuve noire nous offre énormément de personnages, de lieux et de situations, il est facile de suivre grâce à l’écriture fluide et précise, aux mots bien choisis de l’auteur qui maîtrise parfaitement son sujet et c’est passionnant.

Un suspense haletant, un complot diabolique, des personnages attachants et prêts à tout pour servir leur pays, des descriptions extrêmement bien documentées et réalistes, La Veuve noire est un excellent thriller d’espionnage qui vous tiendra en haleine du début à la fin.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Corruption, #Manipulation, #Éthique, #Politique Fiction, #Suspense

Résumé :

Le crime était une maladie. On a découvert le traitement.
Qu'y a-t-il dans la tête de Franck Corsa, le psychopathe le plus dangereux de France ?
Pour la première fois, grâce aux progrès fulgurants de l'imagerie cérébrale, quelques scientifiques peuvent le savoir. Ils proposent alors un marché au prisonnier : effacer les causes du mal dans son cerveau par une opération chirurgicale jamais tentée à ce jour.
Lorsque Corsa se réveille, il n'est plus le même homme. Bonté, compassion, douleur : toute une gamme de sentiments humains lui est brusquement révélée.
Seul problème : être un homme bon ne faisait pas partie de ses plans.

Mon avis :

Un thriller foisonnant, addictif, mais pas toujours crédible.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Robert Laffont pour ce Service Presse. Je regrette de ne pas avoir fait attention au fait qu’il s’agissait d’un second tome faisant suite à Neuroland. Cela ne gêne en rien la compréhension de l’intrigue mais on sent quand même que certains éléments nous manquent. Par exemple, qu’est-il arrivé exactement à Franck Corsa pour qu’il soit obligé d’être bandé des pieds à la tête ?

Franck Corsa est l’un des pires psychopathes de France et face à sa victime, Maria, non seulement il n’a aucun remords mais il a l’intention de recommencer dès qu’il sera libre. C’est pour cela qu’il accepte de se soumettre aux analyses ainsi qu’à l’opération du cerveau et au traitement qui lui sont proposés : on lui implantera dans le cerveau des cellules souches qui viendront réparer les causes de sa psychopathie. Franck n’y croit absolument pas ; d’abord pour lui, son cerveau est parfaitement normal et donc l’implantation de cellules souches ne modifiera en rien son comportement. Mais s’il n’y a que cela pour se retrouver libre, aucun problème, il jouera la comédie. Sauf que ces fameuses cellules sont bien en train de le transformer et cela le rend fou de rage de se découvrir plein d’empathie, de remords, de désir de se racheter.

Sébastien Bohler a écrit un thriller dense, foisonnant, débordant d’intrigues et de rebondissements. Maria et son fiancé Vincent sont pratiquement les seuls personnages attachants du livre avec Olga la psychiatre. Quant aux autres, nous avons le choix entre les politiciens qui n’ont aucun sens moral et qui acceptent des rétrocommissions, un médecin qui est une véritable ordure pratiquant le viol et la traite humaine, un directeur de laboratoire plus préoccupé par l’obtention du Prix Nobel que par le respect de la vie humaine et des lois.

Maria est une toute jeune femme qui a connu l’enfer à cause de Franck et qui est profondément marquée. À cause des viols subis, elle ne parvient pas à avoir de relations physiques avec Vincent malgré tout leur amour. Elle manifeste un courage absolument hallucinant en continuant à côtoyer Franck. Elle est à l’origine de l’expérience visant à lui implanter des cellules souches car elle est persuadée que si elle parvient à comprendre ses motivations, elle pourra guérir. Et effectivement, Franck commence à manifester de l’empathie, à regretter ses actes et à vouloir se racheter. Dès qu’il montre des marques de repentir, Maria est guérie, comme ça, en un clin d’œil. Bien que je le lui souhaite, cela ne me paraît pas très crédible. De même, l’opération que Franck pratique sur lui-même me semble totalement irréaliste.

Il y a encore bien d’autres passages où il me semble que l’auteur n’a fait que survoler les problèmes. Je pense que cela est dû à la nécessité de tout faire contenir dans un seul volume. Sébastien Bohler nous conte tellement d’histoires différentes qui à elles seules auraient presque mérité un tome séparé pour être traitées en profondeur : la proposition de loi de réforme de santé pénale ; le passé de Franck qui nous permet de comprendre en partie ce qu’il est devenu ; les expériences menées sur le cerveau, comment en est-on arrivé là ? y a-t-il eu des expériences menées avant de les tester sur des cobayes humains ? à moins que cela ait été indiqué dans le premier tome ? ; la neurosophie ainsi que le rôle de Carlo et ses techniques de méditation ; Vincent et sa découverte du code neural…

L’auteur dénonce également l’exploitation éhontée de la misère existant dans certains pays par les grandes puissances. Ainsi nous faisons la connaissance du docteur Andrew Nichols, un médecin qui non seulement est complice de ceux qui empoisonnent l’eau du fleuve au Nicaragua mais en plus profite de son ascendant pour se livrer à des actes de viol et d’avortements forcés pour se procurer des cellules souches.

J’ai dévoré ce thriller politico-médical. Je me suis particulièrement attachée à Maria qui n’a peur de rien pour faire éclater la vérité ou défendre la justice. Comme j’ai vraiment envie de savoir ce qui lui est arrivé, je compte bien lire le premier tome Neuroland et j’attends avec impatience la suite de ses aventures. Idem pour Vincent qui se retrouve dans une position très inconfortable à la fin de ce livre. Quant à Franck, j’espère vraiment qu’on parviendra à le mettre hors d’état de nuire définitivement.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Horreur, #Art, #Suspense

Résumé :

L'Art. Jusqu'où certains sont-ils prêts à aller en son nom?
Des familles entières disparaissent, enlevées à leur domicile.
Une horrible machination est mise en place pour satisfaire les appétits déviants de fortunés amateurs d'art.
Soraya, adolescente de 16 ans, sera-t-elle le grain de sable dans ces rouages infernaux?

Mon avis :

Un thriller noir, très très noir, qui flirte avec l’horreur.

CETRO a un don précieux pour un écrivain, celui d’accrocher son lecteur dès les premières phrases. Et là, il a fait très fort. Nous assistons à la fuite éperdue d’une jeune fille portant son jeune frère de deux ans qui semble être la proie de chasseurs d’un genre bien particulier. La suite nous indiquera qui elle est et comment elle s’est retrouvée là.

La première chose que je voudrais préciser, c’est que ce livre est à déconseiller aux âmes sensibles. On y atteint un niveau de violence insupportable, du moins en ce qui me concerne. Je crois que j’ai atteint mes limites, surtout parce que cette violence atteint de jeunes enfants. Des psychopathes totalement givrés, cruels, sadiques, je peux gérer mais pas lorsqu’ils s’attaquent à des enfants sans défense. Cela dit, je n’ai pas pu m’empêcher de lire Au nom de l’Art jusqu’au bout, même si j’ai un peu de mal à m’en remettre. Parce qu’il est épouvantablement addictif. Parce que le scénario est d’enfer. Et je suis certaine que je voudrai lire la suite, à une condition cependant, il faudra que Cédric m’indique si cela se finit bien ou pas.

Côté suspense, c’est du 200% et la fin nous laisse vraiment dans l’expectative. C’est du CETRO , du grand CETRO. Il nous offre des personnages, je ne trouve même pas les mots pour les qualifier. Soraya, son héroïne, est une adolescente de 16 ans, très belle, un as de l’athlétisme mais elle est habitée par une rage qui la pousse à commettre des actes de vandalisme, à se conduire comme une rebelle. Avec Evelyne sa mère, une femme courageuse, et son petit frère de 2 ans, Noah, elle forme une famille aimante mais qui a du mal à communiquer. Elle a pour petit ami, Julien, un jeune homme adorable prêt à tout pour elle. Tous quatre sont attachants à l’extrême et ce sont bien les seuls avec Icare. Ensuite, nous n’avons plus affaire qu’à des monstres : des « amateurs d’Art » tordus au dernier degré, vraiment des malades, des scientifiques complètement dévoyées, des psychopathes diaboliques. De véritables horreurs mais qui exercent une certaine fascination, si ce n’avait pas été le cas, j’aurais fermé le livre et basta ! Mais CETRO est captivant, il a une écriture fluide, il sait jouer avec les mots et même dans l’horreur, il parvient à me faire rire. J’ai d’ailleurs failli m’étouffer à propos d’une histoire de lapin et de certains intervenants qui se reconnaîtront. Et puis il y a toujours ces passages bouleversants de tendresse et d’humanité qui sont “la patte” de l’auteur, des phrases chantant l’amour d’une mère pour ses enfants et réciproquement, d’autres qui sont une déclaration d’amour à LA femme. CETRO est un poète quand il s’agit de décrire Soraya ou d’exprimer les sentiments qu’elle inspire.

Voilà, vous savez tout, Au nom de l’Art est un livre à lire à vos risques et périls. Je précise qu’il offre deux versions : une censurée donc moins violente et l’autre. J’ai lu la non censurée mais pour avoir lu en diagonale la version censurée, je dirai que ma réaction aurait été la même à cause des enfants.

Jack, voilà qui a amusé Garance, la mère de Julien, lorsqu'il s'est agi de donner un nom à ce chiot affreux recueilli trois ans plus tôt. Jeté dans un fossé comme un déchet, Jacques, papa Roussel, l'a récupéré, lui a donné la chance qui lui avait été refusée. Ils s'en sont occupés, lui ont accordé l'importance méritée par tout être vivant, sans aucune considération de valeur ou de race.

Au nom de l'Art

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Suspense, #Espionnage, #CIA

Résumé :

Ancien agent de la CIA, Dan Hendricks loue désormais ses services aux puissances étrangères pour retrouver et éliminer de dangereux fugitifs. Dans le monde dans lequel il évolue, la mort règne en maître et Dan sait que ses jours sont comptés. Il accepte pourtant une périlleuse mission qui pourrait bien être la dernière : retrouver un homme… qui n’a jamais existé ! Ce mystérieux individu, Jacques Fillon, serait mort dans un accident de bus dans le nord de la Suède en sauvant la vie d’une jeune passagère. Dans la petite ville dans laquelle il vivait, cet homme qui était déjà une énigme est devenu une légende après sa mort : ses papiers d’identité sont faux, personne ne sait qui il est, ni pourquoi il a accompli ce geste héroïque. Dan se lance à corps perdu dans une enquête pour découvrir sa véritable identité. Y parviendra-t-il avant que son propre passé ne le rattrape ?

Mon avis :

Un thriller au rythme haletant.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions AmazonCrossing pour ce Service Presse. Qui est réellement Jacques Fillon, cet homme mort en héros en sauvant la vie de Siri, une jeune fille dans un bus ? Qui se cache derrière cette personnalité d’emprunt ? Qu’est-ce qui l’a poussé à venir s’enterrer dans ce petit village du nord de la Suède ? S’il le découvre, Dan Hendricks, ancien agent de la CIA qui offre maintenant ses services aux grandes puissances, sauvera peut-être sa peau, ses anciens employeurs ayant décidé de se débarrasser de leurs anciens employés.

Dan Hendricks se retrouve le dernier survivant depuis que ses amis et collègues se sont tous faits éliminer les uns après les autres, quelquefois même après avoir été torturés. Leur crime : avoir travaillé pour la CIA et en savoir trop. C’est mon premier livre de Kevin Wignall et j’ai adoré. Son style est limpide, l’intrigue passionnante et ses personnages attachants. Dan n’a certainement rien d’un enfant de chœur, c’est un tueur mais il a certaines valeurs, en particulier celle de l’amitié. Et puis il ne tue pas pour le plaisir, il ne torture pas. C’est un loup solitaire. J’ai aussi apprécié les questions qu’il se pose sur le sens de son existence, la possibilité et l’envie de fonder un foyer, d’avoir un fils… L’auteur a su maintenir le suspense jusqu’au bout et il nous offre une belle surprise à la fin.

Un excellent roman d’espionnage d’une lecture agréable.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Enlèvement, #Tueur en série, #Psychopathe

Résumé :

Imaginez une maison comme n’importe quelle autre. Dedans, une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà de cette porte, des escaliers. Et en bas, une cave. Une cave où sont séquestrées trois filles, Rose, Iris et Violette, soumises à la folie maniaque et meurtrière d’un homme : Trèfle.
Dans une autre maison, dans une ville où il ne se passe jamais rien, Summer mène une vie parfaitement banale. Elle a des parents, un frère, des copines, un petit ami. Mais un soir, sa route croise celle de Trèfle, et Summer ne rentre pas chez elle. Elle se retrouve enfermée dans une cave en compagnie des autres filles et rebaptisée Lilas. Mais contrairement aux autres filles, elle n’est pas prête à accepter son sort jusqu’à faner et dépérir…

Mon avis :

Un excellent thriller à l’atmosphère oppressante, glauque, à ne pas mettre dans toutes les mains.

Summer est une jeune fille de 16 ans. Sa vie se déroule sans heurts avec des parents aimants, un frère qu’elle adore mais avec lequel elle se dispute sans cesse, un petit ami Lewis et de très bonnes copines. Un soir, elle est abordée par un homme aux cheveux foncés et au “regard d’une noirceur effrayante” qui l’appelle Lilas et l’enlève en usant de violence. Il l’emmène chez lui et la jette dans une cave insonorisée, décorée pour ressembler à un appartement où trois autres jeunes filles qu’il a rebaptisées Rose, Iris et Violette vont tout faire pour l’apprivoiser et lui apprendre à survivre. Lui se fait appeler Trèfle, il a créé sa famille idéale et il est prêt à tout pour la protéger.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Hachette Romans pour ce service presse. J’ai été très surprise de voir que ce thriller était classé dans les romans Jeunesse, Romans ados & Young Adults. Personnellement je le déconseillerais aux âmes sensibles tant ce roman est dur et éprouvant. Il est très original dans la mesure où nous ne suivons pas une enquête de police. Tout est décrit du point de vue des prisonnières, du kidnappeur et de Lewis le petit ami. L’atmosphère est étouffante. Trèfle est un psychopathe des plus violents et instables et dès qu’il descend rejoindre les filles, nous partageons leur angoisse car nous ne savons jamais à quel moment il va perdre le contrôle.

Natasha Preston a un véritable talent pour nous faire ressentir les émotions de tous ses personnages, elle dépeint à merveille leur psychologie. J’ai vraiment eu l’impression de me retrouver avec Rose, Iris, Violette et Lilas au fond de cette cave. Ces quatre filles sont incroyables et je me suis attachée à chacune d’elles. J’ai cherché avec elles le meilleur moyen pour tenir l’horreur à distance, dans le déni, la dissociation, le syndrome de Stockholm pour certaines. On partage leur calvaire. C’est très bien écrit et les scènes sont d’une force incroyable. Le suspense est intolérable et certaines scènes sont d’une violence hallucinante. Nous suivons parallèlement les recherches de Lewis, de la famille et des bénévoles pour tenter de retrouver Summer. Nous ressentons à quel point le fait de ne pas savoir est intolérable pour les familles. J’ai croisé les doigts et espéré de toutes mes forces que les recherches aboutiraient à temps. Je n’ai cessé de m’interroger sur Trèfle, sur ce qui avait pu faire de lui ce tueur machiavélique, totalement dénué d’empathie et si doué pour paraître normal aux yeux de tous. Les chapitres qui lui donnent la parole sont terrifiants. Je ne dirai rien sur la fin pour ne pas spoiler mais là encore, l’auteure nous offre de très beaux moments de lecture et de réflexion.

Au final, un thriller que j’ai refermé avec soulagement et regret tant j’ai été captivée mais aussi secouée.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Gilles Milo-Vacéri, #Fantastique, #Policier, #Suspense, #Vengeance

Résumé :

Alors qu’ils sont en vacances en Corse, Matteo Costa, un policier de la Criminelle, et sa petite amie, Jordan MacDonald, échappent de justesse à un accident de voiture. Comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme est convoquée à une réunion de famille qui se déroulera sur l’île de Righ Eilean, dans les Hébrides Extérieures, au large de l’Écosse.
Matteo accepte de suivre Jordan et fait la connaissance de sa grand-mère, Marie-Élisabeth MacDonald, ainsi que du reste de sa famille. Malheureusement, une tempête phénoménale les bloque sur l’île et les systèmes de communication sont tous sabotés. Le policier apprend qu’il y a longtemps, le grand-père de Jordan aurait été assassiné et que son meurtrier serait aujourd’hui parmi eux. Costa suppose que Marie-Élisabeth n’a plus toute sa tête, mais quand un premier meurtre est commis, il doit se rendre à l’évidence et le séjour tourne au cauchemar.
Coincé sur une île avec un criminel diabolique en liberté, sans arme et sans moyen scientifique, Matteo n’a que son flair et son intelligence pour mener l’enquête et tenter de débusquer le coupable.
Dans ce huis clos angoissant, Matteo Costa parviendra-t-il à arrêter l’assassin avant qu’il ne commette un autre meurtre ? Une seule vérité demeure : il faut toujours se méfier des apparences et dans cette citadelle écossaise, perdue dans une tempête effroyable, elles pourraient être mortellement trompeuses…

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Coup de cœur ! Un huis clos mortellement addictif !

Tout  commence avec un énigmatique prologue dont l’action se déroule en Écosse, lors d’une tempête s’acharnant sur un mystérieux château sur l’île de Righ Eilean. Or qui dit Écosse dit… magnifiques paysages ! Ben oui, vous vous attendiez à quoi ? Puis l’auteur nous transporte sur l’île de Beauté et plus précisément sur la plage sublime de Bodri. Matteo Falco, capitaine à la Brigade Criminelle de Paris, Corse de naissance, et Jordan MacDonald, 100% Écossaise, très amoureux l’un de l’autre se réjouissent de pouvoir enfin profiter de 15 jours de vacances bien méritées. Matteo prévoit de la présenter à sa famille. Hélas tous leurs beaux projets vont tomber à l’eau avec l’arrivée du digne Fingal Darnish, majordome de Marie-Élisabeth MacDonald, grand-mère de Jordan. Celle-ci convoque toute la famille à une réunion urgente pour la fin de la semaine et Fingal, accompagné de Calum, oncle de Jordan, est chargé de rapatrier le couple par jet privé. Calum MacDonald a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de voiture en 1988 et ne se déplace qu’en fauteuil roulant électrique. Aigri depuis son accident et furieux d’être obligé de revenir en Écosse alors qu’il réside en Australie, il se montre particulièrement désagréable avec un Matteo qui ne se laisse pas faire. Ce dernier est tout aussi furieux de découvrir qu’il ignore pratiquement tout de la femme qu’il aime et de voir ses vacances corses tomber à l’eau.

Un grand merci aux Éditions du 38 pour m’avoir permis de lire ce thriller en avant-première grâce au Service Presse. C’est toujours un bonheur de découvrir une nouvelle œuvre de Gilles Milo-Vacéri et je sais que je ne serai pas déçue. Amour, dépaysement, aventures, suspense, humour, fausses pistes et rebondissements, tout y est sans oublier des personnages auxquels on s’attache immédiatement, avec des caractères bien trempés pour ne pas dire explosifs. Et là nous sommes gâtés. Quelle famille les MacDonald ! Et Matteo n’est pas en reste, un vrai teigneux. Ses échanges d’amabilité avec l’oncle Calum m’ont bien fait rire. Et je ris toujours autant au souvenir de Matteo confronté au pur whisky MacDonald ou à son premier repas typiquement écossais.

Quant à la famille, quels déjantés : entre Kylie l’allumeuse nymphomane, Calum plus hargneux qu’un bouledogue, Dave et Sarah les beau-frère et belle-sœur immoraux, sans oublier Marie la grand-mère de 75 ans d’une vitalité de jeune fille qui lui annonce que son mari mort depuis 21 ans ne s’est pas suicidé mais a été assassiné par un membre de sa famille, Matteo ne peut faire confiance qu’à Jordan. D’autant plus qu’il est coincé dans l’île par une tempête monstrueuse qui empêche aussi bien les arrivées que les départs.

Quant à l’intrigue c’est un véritable casse-tête, on a beau être dans un huis-clos et donc avec un nombre de suspects relativement faible, on va de fausses pistes en impasses et les rebondissements, les surprises ne cessent de s’enchaîner ainsi que les accidents, disparition et morts. Le rythme est haletant, le suspense intense et alors que je m’enorgueillissais d’avoir quand même fait quelques trouvailles, paf ! la claque : alors là je ne l’avais pas vu venir celle-là…

Gilles Milo-Vacéri est sans pitié pour Matteo : sans rire, un Corse, donc natif d’une île, qui ne supporte ni l’avion, ni le bateau, qui souffre du mal de l’air, du mal de mer et du vertige… Certes cela ne le rend que plus héroïque quand par amour il domine ses phobies mais quand même… Et quelle tempête ! Elle ne souffle pas que dehors et elle malmène tout autant les cœurs des MacDonald.

Et que dire de la fin ? Quel final, j’en ai oublié de respirer tellement j’étais prise par l’action et je confirme, l’auteur est un véritable tortionnaire avec Matteo. Le pauvre, qu’est-ce qu’il prend ! Mais il est aussi un auteur très généreux qui nous offre des surprises et des rebondissements jusqu’à la fin.

Et que de situations cocasses, l’humour est partout présent. J’ai adoré la dernière scène de réveil brutal dans la nuit… Sadique l’auteur ? Mais nooonnn…

Pour finir je vous laisse sur cette interrogation : à votre avis, qui est le plus têtu des deux, un Corse ou une Écossaise ? Qui a le caractère le plus volcanique des deux ? Pour le savoir, en admettant que vous parveniez à trancher, il vous faudra vous plonger dans « Un, deux, trois, Nous irons au bois ». Bonne lecture !

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Policier, #Suspense, #Terrorisme, #Afghanistan, #Daesh

Il a tout prévu, tout calculé.

Ça ne peut pas rater. Zwak, afghan, dix-sept ans et l'air d'en avoir treize, un QI de 160, et la rage au cœur depuis que son père a été une " victime collatérale " des Occidentaux. Devant son ordinateur, il a programmé un jeu d'un genre nouveau. Un jeu pour de vrai, avec la France en ligne de mire. Et là-bas, en Syrie, quelqu'un a entendu son appel...
De Kaboul au désert de la mort, des villes syriennes occupées par les fanatiques de l'État islamique à la Turquie et la Roumanie, la commissaire de la DGSI Nicole Laguna et le qomaandaan Kandar, chef de la Crim de Kaboul, traquent Zwak et ses complices.

Contre ceux qui veulent commettre l'indicible, le temps est compté.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Coup de cœur ! Un livre impossible à lâcher avant la fin !

Je remercie NetGalley et les Éditions Robert Laffont qui m’ont permis de découvrir cet auteur. Cédric Bannel a multiplié les activités et les voyages ce qui lui a permis de connaître de l’intérieur les sujets qu’il aborde dans ses livres. Il connaît très bien l’Afghanistan et a créé le qomaandaan Oussama Kandar, un policier épris de justice et rempli d’idéalisme, chef de la Crim à Kaboul qui est souvent amené à travailler avec la commissaire parisienne Nicole Laguna de la DGSI. « Kaboul Express » est la troisième enquête des deux officiers. Je n’avais pas lu les deux premières mais cela ne m’a pas gêné pour la compréhension du texte, par contre cela m’a donné envie de découvrir leurs aventures antérieures.

Zwak a 17 ans mais sa petite taille et sa minceur le font ressembler à un collégien. C’est un surdoué des mathématiques qui ressent peu d’émotions et n’éprouve aucun besoin de communiquer avec ses semblables. Il passe la majeure partie de son temps à jouer à des jeux vidéos. Il a décidé de rejoindre Raqqa, le fief de Daech en Syrie : le 2 mai, grâce à son plan, Daech frappera Paris en plein cœur et elle deviendra la « Ville des Cendres ». Zwak ne croit pas vraiment en Allah mais il est habité par la haine, il veut venger la mort de son père et de son beau-père.

Le 18 avril, Kandar et ses hommes découvrent sur une scène de crime à Kaboul un plan de Paris ainsi que plusieurs papiers recouverts d’équations et de texte dans une langue inconnue. Ils vont envoyer le tout à Nicole. Après décryptage, ils pensent avoir affaire à un scientifique de classe mondiale qui écrit à l’envers comme Léonard de Vinci. Un attentat d’une grande envergure avec une bombe absolument énorme doit être commis le 2 mai.  Une course contre la montre s’engage pour tenter de le prévenir et d’arrêter les terroristes avant qu’ils n’exécutent leur projet.

Cédric Bannel maîtrise le page turning à la perfection. Nous suivons pas à pas, jour après jour, l’avancée des terroristes ainsi que les progrès de Kandar et Nicole dans leurs recherches. L’auteur alterne les paragraphes les concernant. Chaque page tournée nous en apprend un peu plus sur chacun des personnages et c’est passionnant et totalement addictif. Le dépaysement est total et c’est tellement bien décrit que j’ai eu l’impression de me retrouver dans les rues de Kaboul ou encore dans les montagnes ou le désert de la mort. Mais l’auteur nous emmène également en Syrie, en Turquie et en Roumanie sur la trace des fanatiques de l’État islamique. Kandar et Nicole parviendront-ils à les arrêter à temps ?

Cédric Bannel nous offre un roman policier d’autant plus captivant qu’il est réaliste et colle à l’actualité. On découvre la vie des afghanistans, leur culture, leurs croyances et je pense que ce sont les femmes qui paient le plus lourd tribut à la guerre et à l’Islam. Malalai, l’épouse de Kandar, est une femme d’un courage extraordinaire. Gynécologue exerçant dans un hôpital, elle risque sa vie tous les jours en refusant de porter le voile, elle cache son agnosticisme qui lui vaudrait la mort si elle était découverte…

Le sort des femmes et fillettes yazidies considérées comme adoratrices du diable est une horreur : quand elles ne sont pas massacrées, elles font l’objet de viols répétés, tortures psychologiques. Daesh en fait des esclaves sexuelles et les offre à ses combattants. Je suis toujours frappée par cette hypocrisie qui leur fait donner des leçons de morale au monde et leur comportement abject avec les femmes. Ils prient puis ils violent, torturent…

J’aime beaucoup le personnage d’Oussama Kandar. Alors que tout autour de lui, le passage à tabac et la torture sont de rigueur lors d’un interrogatoire, il est vraiment une exception. Il a de très forts principes moraux et est contre la torture. « Il ne tue jamais personne qui ne soit en situation de se défendre ». Cela dit, ses hommes  torturent et tuent dans son dos… C’est également un homme qui a su rester humble, tout simple, alors que dès que l’on dit son nom, il est accueilli partout comme un héros, un sniper qui est connu de tous.

J’aurais encore énormément de choses à partager tant ce livre est d’une richesse extraordinaire. Aussi je crois que le mieux, c’est que vous vous le procuriez et ainsi vous pourrez le découvrir vous-mêmes.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Vengeance

Résumé :

On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur...

Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là mêmes censés assurer l'ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu'il est reconnu innocent et libéré, ce n'est plus le même homme. Il n'a désormais plus qu'une seule idée en tête : se venger de cette société qu'il hait par-dessus tout.
Pour frapper ses bourreaux au cœur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu'à ce qu'une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature...

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥

Un thriller surprenant !

Max est un jeune homme simple et sans histoire. Ne s’intéressant guère aux études et attiré par le travail manuel, il est devenu homme à tout faire dans sa petite ville d’Eldorado dans l’Illinois. Il a pour ami un jeune garçon de 12 ans, Kyle, qui un soir ne rentre pas chez lui. C’est Max qui retrouve son corps alors qu’il a été violé et assassiné. Il n’en faut pas plus pour qu’il soit inculpé pour viol et meurtre puis condamné à perpétuité. En prison, les gardiens le livrent carrément à la vindicte des autres détenus et le quotidien de Max n’est que passages à tabac et viols. Cela va durer cinq longues années jusqu’à ce que le véritable assassin de Kyle récidive et se fasse prendre. Max se retrouve libre mais le jeune homme innocent n’existe plus, c’est « un être assoiffé de vengeance et ivre de haine » qui a pris sa place. Durant sa captivité, il a tout prévu et a étudié tous les livres qui lui étaient nécessaires pour mettre en place sa vengeance. Et elle sera terrible : Max va enlever les enfants de ses ennemis, « les reformater avant de les renvoyer déchirer leur propre famille ».

J’ai eu beaucoup de mal à apprécier ma lecture au début. Les malheurs de Max, son injuste condamnation et l’horreur vécue en prison m’ont rebutée. Ensuite, j’ai carrément détesté cette histoire où des enfants de cinq ans sont enlevés, totalement dépersonnalisés, vus uniquement comme des outils de mort. Leur dressage est horrible et ils n’ont pas encore atteint l’âge de 12 ans qu’ils totalisent un nombre effroyable de morts, blessés et vols.

Mais l’écriture de Claire Favan est très fluide et agréable, elle a su éveiller ma curiosité et me donner l’envie de poursuivre ma lecture, ce qui fait que j’ai continué et j’ai bien fait. Car il arrive un moment où l’un de ces « anges » détruits ouvre les yeux et commence à remettre en question ce qui lui a été inculqué par les coups et les privations. Et là j’ai adoré la suite. Je n’en dirai pas plus pour éviter de spoiler mais il y a eu des passages très beaux d’émotion, de tendresse où j’ai été émue aux larmes. « Dompteur d’anges » est un thriller étonnant qui sait vous captiver et vous entraîne à tourner les pages les unes après les autres.

Je remercie NetGalley et les Éditions Robert Laffont qui m’ont donné l’opportunité de découvrir Claire Favan grâce à l’envoi de ce service presse. « Dompteur d’anges » m’a donné envie de découvrir les autres ouvrages de l’auteur.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Satanisme, #Relations frère-sœur

Résumé :

« Un roman addictif écrit à l'encre noire des ténèbres. » Olivier Norek

 

Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et sœur. Un jour, l'une des combines d'Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s'accumulent autour d'eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s'intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera
les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l'épreuve les liens du sang.

Sire Cedric revient en chef d'orchestre du suspense et des frissons, avec un nouveau concerto qui fait la part belle au souffle du vent dans la nuit noire et aux gémissements des corps torturés. Subtil et maîtrisé, ce conte d'horreur moderne allie à la justesse d'une réflexion sur les relations familiales les retournements de situation les plus ébouriffants.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Diaboliquement addictif ! Un thriller magistral !

Un énorme merci à NetGalley et aux Éditions Presses de la Cité pour ce service presse qui est un véritable coup de cœur !

Manon est une jeune femme sérieuse et courageuse qui adore son métier de thanatopractrice. Elle en a plus qu’assez de son frère Ariel, petit délinquant sans envergure, qui ne cesse de la solliciter lorsqu’il ne sait plus vers qui se tourner et qu’il a tout fait foirer. Et là, on peut dire qu’il a fait très fort ! Manon va se retrouver entraînée dans une aventure mortellement dangereuse où les morts particulièrement horribles se succèdent, où une secte satanique aux membres plus délirants les uns que les autres mène la danse avec un Ariel qui n’a de cesse de se défiler, l’abandonnant chaque fois dans des situations de plus en plus inextricables. Heureusement, elle peut compter sur le soutien sans faille du Capitaine Franck Raynal qui sait voir au-delà des apparences…

Une fois de plus, Sire Cedric m’a totalement envoûtée et j’ai plongé dans l’univers de Manon et Ariel. Durant plusieurs heures, je les ai suivis pas à pas entièrement captivée par leurs aventures. J’ai énormément apprécié Manon et le soin qu’elle prend des corps dont elle s’occupe, le sens qu’elle donne au moindre de ses gestes. Avec elle, j’ai copieusement maudit Ariel et je l’aurais volontiers étranglé et laissé tomber… mais je sais à quel point les relations frère/sœur sont compliquées et comme elle, j’aurais tout fait pour lui venir en aide. J’ai retenu ma respiration, tremblé, été horrifiée, soulagée, terrifiée…

Sire Cedric a une écriture fluide et toute simple qui nous emporte et nous captive mine de rien. Progressivement l’angoisse monte, l’atmosphère se fait plus sombre mais tout se fait en douceur, c’est comme être emporté par un courant d’abord léger puis tout s’accélère. On s’attend à ce que quelque chose d’horrible survienne et les chapitres défilent. Il arrive un moment où on ne sait plus trop qui soupçonner. Qui se cache derrière les masques que portent les membres de la secte ? Manon est un magnifique personnage de femme : courageuse, elle refuse son rôle de victime et se bat jusqu’au bout. J’ai tremblé avec elle et pour elle, tout particulièrement à un moment où le choix qui s’offre à elle est d’une perversité diabolique.

L’auteur se joue de nous, de nos peurs et multiplie les retournements de situation. J’avoue avoir été complètement scotchée et sous le choc. Satanisme, corruption, débauche, mensonges, trahisons, Sire Cedric ne ménage guère ses personnages et il nous offre une fin qui ne nous laissera pas indemnes.

« Du feu de l’enfer » porte bien son nom et on en ressort d’autant plus secoués qu’il y a une part de vérité historique dans le récit. Il y a eu effectivement un club anglais portant ce nom « Hellfire » créé par sir John Dashwood au XVIIIe siècle et pratiquant débauche et satanisme.

Alors n’hésitez surtout pas à entreprendre le voyage et laissez-vous happer par le dernier Sire Cedric !

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