Pas cool, d’être une ado ! Vos parents vous envoient n’importe où en vacances, sans vous demander votre avis. Cette fois, Jeanne, parisienne de quinze ans, part chez une tante qui vit dans les Vosges avec sa famille d’attardés écolos. Et si ce séjour tant redouté lui réservait quelques surprises ? Les cousins ne sont peut-être pas si ploucs que ça, finalement... Leur ami Élias joue merveilleusement du piano, et les balades en forêt ne manquent pas d’attrait... Mais lorsque des événements inquiétants commencent à se produire dans les environs, les jeunes se trouvent entraînés malgré eux dans une aventure aussi excitante que dangereuse...
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥
Jeanne est furieuse. Alors qu’elle attendait les vacances avec impatience, ses parents ont décidé de l’envoyer chez ses cousins en Alsace. Elle pressent le pire. Que va-t-elle bien pouvoir faire dans ce trou paumé au milieu de nulle part ? Et quand elle les rencontre, c’est le choc ! Ses cousins Bart et Christa n’ont rien de paysans arriérés. Et puis il y a Élias, l’ami de Bart… Tous trois forment un trio musical qui joue divinement bien et Jeanne, la petite banlieusarde parisienne en oublie son portable, Internet et ses textos.
J’ai énormément apprécié ce thriller pour adolescents qui m’a renvoyée à ma propre adolescence. Alice Adenot Meyer a une belle écriture et j’ai dévoré son livre. Sa plume est empreinte de poésie lorsqu’elle nous décrit les Vosges et surtout sa forêt partout présente dans cet ouvrage. L’auteure sait nous faire ressentir l’atmosphère de cette frondaison, sa magie mais aussi son mystère qui ajoute à l’angoisse et au suspense.
L’auteure nous dépeint à merveille les affres de l’adolescence, la crainte de ne pas s’intégrer, les émois d’un premier amour. Je me suis immédiatement attachée à Jeanne, Bart, Christa et Élias. Tous quatre vont devenir inséparables. La famille écolo qui accueille Jeanne est très sympathique et généreuse, ils hébergent facilement les amis de leurs enfants. Il y a également Bob, Robert Schaller, l’ami de la famille dont Jeanne se méfie instinctivement qui va les entraîner sans le vouloir dans une aventure dangereuse.
Car il s’agit d’un thriller : comment des adolescents, surtout Élias, pourraient-ils résister à l’attrait du mystère ? Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais tous quatre vont chercher à élucider un meurtre et il leur faudra beaucoup de générosité, de courage et d’habileté pour y parvenir.
Un roman pour adolescents plein de fraîcheur et addictif, une intrigue policière bien conçue où les rebondissements vous tiennent en haleine jusqu’à la fin.
Pas cool, d'être une ado ! Vos parents vous envoient n'importe où en vacances, sans vous demander votre avis. Cette fois, Jeanne, parisienne de quinze ans, part chez une tante qui vit dans les ...
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Musicienne de profession, lilloise d'adoption et de cœur, Alice Adenot-Meyer tire son inspiration de sa pratique musicale, mais aussi de sa passion pour la nature, forêt et montagne en particulie...
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Saint-Mazé est un petit village paisible perdu au cœur de la Sologne, terre de légendes et de mystères. Fiers de leur patrimoine, les habitants sont des gens discrets, à l’image du couvent des Carmélites qui demeure la première richesse culturelle de la commune.
Un matin, on découvre un cadavre abandonné devant l’édifice religieux et c’est la consternation générale, car le crime a été perpétré de manière abominable. Le capitaine Julie Sauvage de la Section de Recherches d’Orléans est chargée de l’enquête. Les mutilations sont si atroces qu’elle demande d’urgence le soutien du commandant Gabriel Gerfaut, le spécialiste des tueurs en série de la Brigade Criminelle de Paris.
Gerfaut débarque en Sologne accompagné par Adriana, son bras droit et Paul, la nouvelle recrue. Sans indices, sans témoins et face à des meurtres sans mobile apparent, ils se heurtent aux vieilles croyances, aux sorcières bien actuelles et à un tueur qui a toutes les apparences d’un vicomte, assassiné au XVIIIe siècle. Quand ils doivent affronter le mutisme des villageois qui s’ajoute aux vœux de silence des sœurs Carmélites, le commandant Gerfaut voit rouge et déclare la chasse aux fantômes ouverte !
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥♥
Coup de cœur ! Je suis définitivement accro etsous le charme du commandant Gabriel Gerfaut.
Dès les premières lignes, j’ai été happée par l’histoire que nous conte Gilles Milo-Vacéri : la tragique destinée du vicomte Louis-Henri de Mazé-Pasquier accusé faussement d’un crime qu’il n’a pas commis et lâchement assassiné le 13 mai 1789. Depuis le village de Saint-Mazé est sous le coup d’une malédiction et le vicomte revient tous les ans à la date anniversaire pour rendre justice.
Et devinez ce qui s’est produit en cette belle journée du dimanche 14 mai 2017 ? Un crime vraiment abominable, le tueur a torturé la victime d’une façon atroce. C’est ainsi que notre commandant Gabriel Gerfaut accompagné d'Adriana et de Paul va se retrouver en Sologne, aux portes d’un couvent de carmélites et dans un village où le silence est de rigueur, surtout face à des étrangers.
Retrouver Gabriel Gerfaut et son auteur est un pur délice. Notre commandant est en pleine forme. Il n’hésite pas à mettre en boîte son divisionnaire ce qui allège l’atmosphère après la découverte du corps. De même j’ai apprécié l’échange de rosseries amicales entre lui, Adriana et Paul. C’est fascinant de voir Gerfaut agir et réagir ainsi que sa manière de réfléchir. L’intrigue est tout à fait passionnante et addictive. Cela dit, il faut quand même avoir le cœur bien accroché pour supporter la lecture des blessures infligées et du mode opératoire. Quant au crime à l’origine de cette enquête, il est vraiment d’une barbarie inimaginable à tel point que mon esprit l’avait occulté. Gilles Milo-Vacéri nous plonge dans l’innommable et dénonce ce dont sont capables des hommes guidés par l’intolérance, l’étroitesse d’esprit, la bêtise et l’alcool. Comment un esprit humain peut-il concevoir une telle horreur, parvenir à un tel degré de perversité et d’abjection ? Malheureusement bien trop de faits divers sont là de nos jours pour donner raison à l’auteur.
Gerfaut est un spécialiste de la psychologie et il est captivant quand il explique comment le cerveau réagit face à l’horreur, à la mort. De plus, c’est quelqu’un de profondément humain. Adriana est toujours aussi efficace et indispensable à l’enquête. Elle a régulièrement des idées novatrices qui permettent à Gerfaut d’avancer. Leur entente est impressionnante. Elle le comprend à demi-mot et devance ses questions ; je crois bien qu’elle est la seule à parvenir à déchiffrer son écriture.
Alors que le mystère s’épaissit et que le nombre des victimes augmente, malheur à ceux qui ne coopèrent pas ! Un notable va se faire magistralement recadrer par Gerfaut ; quant aux carmélites, elles ne savent pas encore à qui elles ont affaire, elles vont se rendre compte que le silence n’est pas une option envisageable et surtout que rien n'échappe au regard et à l'intelligence acérés du commandant.
Gilles Milo-Vacéri multiplie les fausses pistes et j’ai eu beau me triturer la cervelle, je n’ai jamais trouvé ce qu’avait pu découvrir Gerfaut. Attendez-vous à de grosses surprises et si je peux me permettre un conseil, ménagez-vous une large plage de temps avant de commencer la lecture de « Les sept fantômes » car une fois lues les premières lignes, vous ne pourrez plus vous arrêter avant la fin. Personnellement je l’ai lu d’une traite et en ai oublié mon repas.
Les connaissances de l’auteur sont toujours aussi pointues qu’il s’agisse du fonctionnement des forces de police, de la gendarmerie ou des stups. Il souligne d’ailleurs les difficultés que rencontrent gendarmes et policiers obligés de multiplier les heures supplémentaires à cause des restrictions budgétaires. Quant à son écriture… Je sais, à chaque fois que j’ouvre un de ses livres, que je ne serai pas déçue. Sa plume est incisive, précise, son style plein d’élégance et il manie l’humour comme personne. Il joue avec ses lecteurs en développant fausses pistes, intrigues multiples et rebondissements incessants. Mais plus que tout, j’aime ses personnages qui sont toujours très humains, pleins de valeurs et j’ai énormément apprécié la colère de Gabriel Gerfaut à la fin. C’est pour cela qu’à chaque fois que je ferme un de ses ouvrages, ma liste d’amis s’agrandit et j’ai toujours beaucoup de mal à les quitter.
Le commandant Gabriel Gerfaut est un spécialiste des tueurs en série et des enquêtes criminelles les plus compliquées. Cet as de la Brigade Criminelle de Paris, basé au 36 Quai des Orfèvres, ...
Saint-Mazé est un village paisible perdu au cœur de la Sologne, terre de légendes et de mystères. Fiers de leur patrimoine, les habitants sont des gens discrets, à l'image du couvent des Carm...
Rendez-vous sur la page Gilles Milo-Vacéri d'Amazon.fr et découvrez tous les livres de Gilles Milo-Vacéri. Consultez des photos, la bibliographie et une biographie de Gilles Milo-Vacéri.
La 4e enquête de Gabriel Gerfaut place le commandant face à des crimes particulièrement horribles. Il lui faudra fouiller le passé pour lever le voile de sang qui s'est abattu sur ce petit coin...
Gilles Milo-Vacéri a eu une vie bien remplie. Après des études de droit, il vit pendant quelques années de multiples aventures au sein de l'armée puis entame une série de voyages sur plusieur...
Comme les Éditions du 38 font bien les choses, la prochaine enquête de Gabriel Gerfaut, Les sept fantômes, est déjà en précommande et pour fêter son retour, l'éditrice a prévu un prix prom...
Un nouveau meurtrier sévit au pays des contes et des sombres légendes, des vents qui malmènent les cœurs et de la brume qui étouffe les âmes. Un meurtrier sans pitié, un meurtrier sacrilège. Un meurtrier qui s’en prend à la source même de la vie : les femmes enceintes. Quatre ont été retrouvées éventrées, le fœtus arraché à leurs entrailles et porté disparu. Réquisitionné pour diriger cette sordide enquête, le commandant Gabriel Gerfaut de la Brigade Criminelle de Paris se rend à Guingamp pour tenter d’élucider ces crimes. Des crimes odieux qui le mènent bientôt sur la piste d’une mystérieuse confrérie extrêmement puissante qui, murmure-t-on, serait au service du grand Maître de l’Enfer : le Diable lui-même…
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥♥
Une enquête menée tambour battant par le plus charismatique des commandants.
Pour tromper mon impatience en attendant la sortie le 15 novembre de « Les sept fantômes », j’ai décidé de me replonger dans la lecture des enquêtes du commandant Gerfaut déjà parues en commençant par la première « Que son règne vienne » et devinez quoi ? c’est toujours un coup de cœur. L’avantage quand on relit un livre, c’est que n’étant plus dans l’urgence de connaître la suite, on est davantage attentif aux détails.
Charles Baudelaire a écrit : « La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas. » et ce n’est pas le commandant Gerfaut qui nous démontrera le contraire lui qui va se trouver confronté à une secte satanique et qui a bien du mal à accepter l’intrusion du surnaturel dans le réel.
Qui appelle-t-on lorsqu’on a affaire à un tueur en série ou un crime qui sort de l’ordinaire ? On fait appel à lui. Doté d’un charme irrésistible et d’un caractère de cochon, indiscipliné, rebelle, amoureux fou de la liberté, ancien profiler du FBI aux connaissances aussi vastes que variées, il est celui qui détient le record le plus élevé d’arrestations de grands criminels et est appelé partout dans le monde tant sa réputation est grande.
Cette première enquête va le conduire en Bretagne, celle des contes et légendes qui plongent leurs racines dans un sombre passé ; des crimes vraiment atroces sont commis contre des jeunes femmes enceintes, presque à terme, éventrées pour leur voler leurs enfants qui restent introuvables. Très vite, grâce à l’erreur commise par l’un des assassins, le commandant Gabriel Gerfaut va soupçonner l’existence de plusieurs criminels cinglés qui agissent d’après une ancienne prophétie.
Je suis une fan inconditionnelle de Gabriel. Je trouve qu’il est bouleversant d’humanité et de tendresse envers les mortes ou leurs parents. J’ai aimé que malgré toute son expérience et son professionnalisme, il ait du mal à se distancier des victimes et de leurs souffrances. Et puis bien qu’il soit très exigeant envers ceux qui travaillent avec lui, il n’hésite jamais à reconnaître ses torts lorsqu'il s'est laissé emporter. De même il ne se comporte pas comme un supérieur tout-puissant et il reste ouvert aux suggestions de ses subordonnés. Quant à ses méthodes d’interrogatoire, elles valent le détour ; elles sont loin d’être orthodoxes mais quelle efficacité !
J’ai aussi adoré son lieutenant, Adriana Guivarch, un très beau personnage de femme. J’ai apprécié qu’elle aide vraiment à l’avancement de l’enquête et à sa résolution. Elle n’a rien d’une potiche. De plus, elle a la langue bien pendue, elle ne se laisse pas faire et ne rate aucune occasion de mettre en boîte Gabriel. Leurs dialogues sont souvent très amusants.
La plume de Gilles Milo-Vacéri est toujours aussi addictive, envoûtante. Le personnage de son commandant qui partage avec lui le même jour de naissance — ce qui en fait un Verseau, signe d’indépendance par excellence — et bien plus encore est très bien campé. Il en est de même pour les autres héros de l’histoire et cela, quel que soit leur rôle, primordial ou secondaire. Leur psychologie est très finement dépeinte. Quant à la note de surnaturel, de fantastique, j’adore. Et le final, quelle apothéose !
Des personnages attachants, un commandant charismatique, une enquête d'enfer, du suspense, de l'humour, du mystère avec une pincée de fantastique... Vous l’avez compris, je ne peux que vous conseiller ce livre et ce, d’autant plus, que bientôt nous aurons la joie de découvrir la suite des enquêtes du commandant Gerfaut. En attendant, « Que Son règne vienne » a bénéficié d’une nouvelle édition et d’une nouvelle couverture qui est tout simplement magnifique.
Le commandant Gabriel Gerfaut est un spécialiste des tueurs en série et des enquêtes criminelles les plus compliquées. Cet as de la Brigade Criminelle de Paris, basé au 36 Quai des Orfèvres, ...
Noté 4.6/5. Retrouvez Que son règne vienne: Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut 1 et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion
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Pour commencer, il y a une règle d'or. Pour soutenir un écrivain, quel qu'il soit, achetez ses livres, en numérique ou broché, lisez-les et passez du bon temps. Si vous avez aimé, dites-le ! E...
La suite de "Au nom de l'art". Au nom de l'art ou de tout autre concept présenté comme étant d'intérêt supérieur (science, patrie, religion, ...), certains sont prêts à tout, y compris au pire. Au nom de la vie, la leur et celle de leurs proches, d'autres sont prêts à se surpasser, jusqu'à se mettre en péril. Asseyez-vous, préparez votre cœur... et lisez.
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥♥
Coup de cœur même si… Bouleversant ! L’amour plus fort que la mort.
Je remercie Cetro pour sa confiance. Il m’a envoyé Au nom de la vie en Service Presse et j’ai eu l’impression d’embarquer sur des montagnes russes émotionnelles. Cette deuxième partie est encore meilleure que la première. En orfèvre confirmé, l’auteur joue avec nos émotions et nous fait passer de l’amour à la haine, de la vengeance au pardon, de l’angoisse la plus noire à l’espoir le plus vif. D’ailleurs, je n’ai pas cessé de penser à « la petite fille espérance » de Charles Péguy : « Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance. Et je n’en reviens pas. Cette petite espérance qui n’a l’air de rien du tout. Cette petite fille espérance. Immortelle. »
Cédric Veto maîtrise la langue française à la perfection, c’est un magicien des mots. Il peut passer du langage le plus pur au vocabulaire le plus ordurier et cela ne fait que rendre son texte plus addictif tant cela colle à l’intrigue. Il nous offre des textes magnifiques, dignes de figurer dans Les lettres de l’âne Cetro, de véritables pépites. Je pense en particulier à un passage sur la peur de vieillir ; il dénonce notre société égoïste et le regard déshumanisant que nous portons sur les SDF qui croisent notre route. Il stigmatise notre société qui “abandonne les plus faibles” et dont nous nous faisons “tous les complices en détournant les yeux”. Et plus que tout il dénonce l’incroyable capacité de l’homme à nuire “au nom de Dieu, de la patrie, de la science, ou de l'art...”
Mais Au nom de la vie est également une magnifique ode à l’Amour, l’amour fraternel de Soraya pour Noah, amour qui la pousse à se dépasser, se surpasser, à tout risquer pour le protéger, amour qui transcende la peur, la souffrance, la mort. Soraya est un merveilleux personnage de femme, de jeune femme plutôt, d’un courage et d’une témérité extraordinaires. Je ne suis pas prête de l’oublier. C’est aussi une superbe reconnaissance de l’amour d’une mère pour ses enfants qu’elle aimera envers et contre tout, amour qui se sacrifie pour leur bonheur et leur bien-être, un amour pour lequel rien n’est impossible. L’auteur sait également dépeindre à merveille l’innocence d’un enfant et nous bouleverser avec la petite Virginie.
C’est également un magnifique portrait de nos compagnons à quatre pattes avec Jack, un petit chien qui est une merveille d’amour inconditionnel et de confiance, mais aussi Nestor. Cetro sait nous communiquer son amour des animaux.
Alors bien sûr, nous retrouvons les pourritures du premier tome. S’y ajoutent même des nouveaux, Emmanuel et Brigitte en particulier, ce qui m’a bien fait rire, une Madame C, Sandra de son prénom, qui est vraiment abjecte. Et puis, Cetro a créé un nouveau personnage, Estelle Jorgensen, journaliste au "Petit Auvergnat retors", tout à fait attachante, avec sa quête de justice et son souci de venir en aide aux personnes en détresse. De plus, elle possède un don, celui de percevoir les choses, de ressentir l’état d’esprit des victimes.
Et n’oublions pas l’humour partout présent malgré l’horreur des situations. L’auteur a un don pour les formules, les situations humoristiques et j’ai bien ri à certaines de ses réflexions en particulier celles concernant le Dr Delarace et sa complice ou encore des tirades comme “On ne juge pas de l'intelligence d'un poisson rouge à sa capacité à grimper aux arbres” ou “Il a dû sacrément battre les cartes et s'emmêler les pinceaux, là-haut, le créateur...” La description du sac d’Estelle vaut son pesant d’or et je crois que beaucoup d’entre nous s’y retrouveront.
Un thriller implacable où l’horreur se conjugue avec des moments bouleversants d’humanité, haletant, intense, addictif, un suspense diabolique mais un roman parfois plein de poésie, de tendresse, un concentré de Cetro qui vous touchera et que vous ne pourrez oublier.
La suite de "Au nom de l'art".Au nom de l'art ou de toute autre concept présenté comme étant d'intérêt supérieur (science, patrie, religion, ...), certains sont prêts à tout, y compris au p...
The latest Tweets from Cetro (@Cetroauteur): "Y a un an... et mon amour pour les programmes télé n'a toujours pas changé. J'ai fait une connerie, putain, je... https://t.co/uGPRNqci5V"
"Les services secrets français mettent au point une opération d’infiltration risquée ayant pour objectif de porter un coup fatal à Daesh. Malheureusement, tout ne se déroulera pas comme prévu."
Plongez dans l’enfer de la séquestration et le suspense d’une enquête musclée. Parcourez le monde aux côtés d’un groupe de jeunes femmes hors du commun dans cette lutte viscérale contre l’horreur, où le sexe, la violence et la mort se croisent en permanence.
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ♥♥♥♥
Mieux que James Bond, Karine !
Karine est une jeune femme magnifique avec un visage d’une grande beauté et un corps de mannequin. Sous la fausse identité de Madeleine Gosselin, elle intègre une maison close allemande où elle devra tenir le rôle d’une prostituée de luxe sous le pseudo d’Amber. La jeune femme appartient aux services secrets français qui espèrent ainsi qu’elle pourra infiltrer Daesh qui a pour habitude d’enlever des prostituées haut de gamme pour ses cadres.
J’ai été immédiatement happée par l’intrigue créée par Stéphane Behr, tant je voulais savoir ce que devenait Karine. C’est une femme remarquable de courage et d’équilibre. L’auteur lui fait vivre l’enfer ainsi qu’à d’autres jeunes femmes tout aussi exceptionnelles. L’univers qu’il nous dépeint n’est que violence et sexe cru à la limite du porno mais j’ai vraiment été impressionnée par le courage de ces filles et révulsée par la manière dont leurs ravisseurs les traitent.
Il y a de nombreux personnages dans ce récit. J’ai particulièrement apprécié Hervé Bisac, agent secret plus qu’efficace et supérieur de Karine. Il ne recule devant rien pour lui venir en aide. Par contre, j’ai pris en grippe le ministre de l’intérieur que j’ai trouvé odieux de suffisance et d’arrogance. Il lui est aisé de critiquer les hommes qui sont sur le terrain lui qui est à l’abri derrière son titre et son bureau. De plus son attitude se révèle à la limite du scabreux. La solidarité qui unit Karine aux jeunes femmes qui se sont retrouvées embarquées dans la même épreuve qu’elle donne un peu d’humanité à l’intrigue et va leur permettre de survivre. Enfin pour certaines.
Stéphane Behr a une plume nerveuse et incisive. Ses mots sont bien choisis et d’une efficacité redoutable. Le suspense est époustouflant et il nous offre un thriller à l’intrigue diabolique, haletant, intense, certaines scènes sont d’une violence insoutenable. C’est très bien écrit et l’auteur a le don de nous faire ressentir ce qu’il écrit. Ses descriptions sont telles que l’on se représente facilement les paysages qu’il nous dépeint. C’est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, il s’adresse à un public averti. En ce qui me concerne, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de scènes de sexe qui n’apportaient rien de plus à l’action et que la majeure partie des personnages, à l’exception d’Hervé Bisac, était essentiellement guidée par ses désirs sexuels ce qui est un peu réducteur.
Un premier roman addictif, nerveux et palpitant qui vous tiendra en haleine du début à la fin.
Itinéraire Bis est un recueil de petites histoires de vie peuplées de saveurs, de couleurs et de personnages aux univers différents. Leur point commun ? La croisée des chemins, un moment charni...
Auteur Naturellement, il a commencé à écrire à l'adolescence, des histoires d'espions, de courses poursuites, et de tout ce dont son imaginaire était en permanence abreuvé. Les années passan...
Et pour vous faire patienter jusque-là, l'extrait disponible sur le site comprend désormais les trois premiers chapitres du roman ! Vous allez y faire la connaissance de la famille Dreher, de la ...
Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé. Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Boston, Détroit, Seattle... sont frappés. Il n'existe pas d'antidote. Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu'elle est enceinte et qu'elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit. Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d'exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l'Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre. Une fresque aussi profonde que fascinante sur l'homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥♥
Une magnifique histoire de survie dans un monde apocalyptique.
Fan de Mary Poppins à qui elle emprunte ses expressions, Harper, infirmière, se dévoue sans compter au service des malades. L’humanité doit faire face à une pandémie sans aucune mesure avec tout ce qui a pu exister auparavant : une pathologie mortelle, pourtant non dénuée d’une certaine poésie, portant le nom d’Écailles du Dragon. Ceux qui en sont infectés développent une sorte de tatouage sur l’ensemble du corps. Malheureusement cela se termine en combustion spontanée pour les victimes. Harper est mariée à Jakob et se croit heureuse en ménage. Mais lorsqu’elle se retrouve porteuse du virus, le mari aimant se transforme en un homme dur, plein de ressentiment et de colère. Comme bien souvent, l’adversité dévoile son véritable visage. Alors qu’elle est enceinte, il ne veut qu’une chose, qu’elle se suicide. Harper, au contraire, fait le choix de la vie, persuadée que son bébé ne peut être contaminé. Elle sera sauvée de la folie meurtrière de son mari par John, un pompier, l’Homme-Feu capable de mettre le feu à son service et de jouer avec. Il va la conduire dans une communauté où d’autres malades ont appris à fraterniser avec la maladie.
L’Homme-feu nous offre toute une galerie de personnages, certains attachants, d’autres de véritables ordures. Harper est le personnage principal de cet ouvrage, que l’on retrouve à chaque chapitre. C’est une jeune femme courageuse qui a gardé quelque chose de l’enfance et de son innocence. J’ai tremblé pour elle et ses amis tout au long de ma lecture car survivre n’est pas évident. La communauté où elle trouve refuge va peu à peu se transformer en une sorte de secte où ceux qui ont gardé leur libre arbitre vont se retrouver rejetés et menacés du pire. Joe Hill dresse un portrait de l’humanité très sombre. Des milices sont constituées pour traquer et assassiner les porteurs de virus. La violence et la mort règnent. Que certains aient réussi à apprivoiser la maladie n’entre pas en ligne de compte, ils doivent être exterminés, peu importe qu’il s’agisse d’enfants ou de femmes enceintes, la lutte est sans merci. La bêtise humaine est reine accompagnée de ses corollaires, l’égoïsme, la peur et la haine. John, le pompier, est un personnage attachant et passionnant. Sa maîtrise du feu est extraordinaire. Mais j’ai un faible pour Nick, un jeune enfant sourd muet. Comme bien trop souvent, son handicap le met à part et les bien-portants l’ignorent.
L’auteur a une écriture fluide et addictive, efficace. Bien que son ouvrage fasse 700 pages, la lecture est facile. J’ai vécu quatre jours au rythme des aventures de Harper, John, Nick, Allie, tournant les pages les unes après les autres avec l’espoir qu’ils allaient s’en sortir. Les rebondissements ne cessent de se succéder. J’ai bien souvent pensé à La Route de Cormac McCarthy ou encore à The Walking Dead mais l’Homme-Feu raconte sa propre version du monde post-apocalypse où l’homme est capable du pire comme du meilleur.
Une lecture addictive que l’on referme à regret. J’aimerais savoir ce qu’ils sont devenus.
Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé. Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les ...
Joe Hill is the #1 New York Times Bestselling Author of The Fireman, NOS4A2, Heart-Shaped Box, and Horns (which was made into a feature film starring Daniel Radcliffe). His book of short stories ...
Un prédateur de génie, résolu à prouver qu’il est le plus grand esprit criminel de tous les temps, porte à Alex Cross un intérêt obsessionnel…
Pour l’inspecteur Alex Cross, la famille est tout : rien ne compte plus que ses enfants, sa grand-mère et sa femme Bree. L’amour des siens est son ancre, et lui donne au quotidien la force d’affronter le mal dans sa profession. Un homme l’a si bien compris qu’il se sert de cette force pour la retourner contre Alex : lorsque ses proches se retrouvent en danger, il est prêt à tout pour les sauver. Mais la moindre tentative de sa part entraînera leur mort. Le roman le plus terrifiant et le plus inattendu de toute la carrière de James Patterson. Né de l’esprit plus inventif que jamais de James Patterson, Cross, cœur de cible est une histoire épique de survie et de vengeance : sensations fortes garanties.
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥♥
Machiavélique, glaçant, terrifiant, bluffant.
Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Jean-Claude Lattès pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir l’inspecteur Alex Cross et son auteur James Patterson. Vingt livres sont sortis avant Cross, cœur de cible mais cela ne m’a pas gênée dans ma lecture. Par contre, cela m’a donné envie d’en lire d’autres. L’inspecteur Alex Cross croule sous le travail, les meurtres ne cessent de s’accumuler et les enquêtes sont toutes plus urgentes les unes que les autres. Heureusement qu’il a sa famille : sa femme Bree, sa grand-mère Nana Mama, ses deux fils Damon et Ali et sa fille, Jannie. Ils sont ce qui compte le plus pour lui, son bonheur de chaque jour. C’est alors qu’un criminel qui se veut le tueur parfait décide de s’en prendre à sa famille pour le détruire. Et le piège est tel que Cross ne peut rien faire pour l’empêcher de tuer tous ceux qu’il aime.
J’ai été happée dès le début par ce thriller d’autant plus qu’il commence par la fin si je peux dire. Dans le prologue, nous découvrons Alex Cross brisé, dévasté par ce que le tueur Thierry Mulch a fait subir à ses proches. C’est un homme désespéré qui pense que seule la mort pourra le délivrer. Puis l’auteur nous fait revenir 16 jours en arrière. Plusieurs intrigues se partagent ce volume et j’avoue avoir été bluffée à chaque fois.
James Patterson maîtrise à merveille l’art du page turning et j’ai dévoré son livre. La famille Cross est super attachante et comme on connaît la fin, on tourne les pages les unes après les autres en espérant que quelque chose viendra empêcher le meurtrier de parvenir à ses fins. Thierry Mulch est un personnage tout à fait fascinant à suivre. Original, d’une intelligence redoutable, plein d’idées surprenantes, il veut vraiment détruire Cross, l’humilier en lui prenant sa famille, en lui montrant qu’il ne fait pas le poids face lui et la toile qu'il tisse telle une patiente araignée est meurtrière. Le suspense ne cesse d’augmenter au fur et à mesure. L’écriture de l’auteur est limpide et l’intrigue diabolique. Quant à la fin, je n’ai qu’une hâte c’est que la suite soit vite traduite en français et éditée car je compte bien me la procurer.
Un thriller passionnant qui multiplie les intrigues, une lecture riche de rebondissements et une fin qui laisse sur sa faim.
Pour Alex Cross, la famille est tout : rien ne compte plus que ses enfants, sa grand-mère et sa femme Bree. L'amour des siens est son ancre, et lui donne au quotidien la force d'affronter le mal. Un
Un prédateur de génie, résolu à prouver qu'il est le plus grand esprit criminel de tous les temps, porte à Alex Cross un intérêt obsessionnel... Pour l'inspecteur Alex Cross, la famille est ...
Il y a sept ans, au Cap, trois écoliers ont été enlevés en plein jour à quelques heures d’intervalle. On ne les a jamais revus. Pour le colonel Vaughn de Vries, c’est un échec personnel qui continue de le hanter depuis toutes ces années, et qui lui a aussi coûté son mariage. Lorsque les cadavres de deux adolescents sont retrouvés, le mystère de ces disparitions semble pouvoir s’éclaircir. Mais aujourd’hui, le colonel de Vries fait lui-même l’objet d’une investigation et l’avenir de son service est tout sauf certain. Tout en luttant dans le bourbier des tensions sociales au sein du système sud-africain, de Vries cherche à faire surgir la vérité. Le colonel n’aura pas d’autre choix que de plonger dans une histoire terrifiante d’abus et de violence pour briser, enfin, le silence du passé.
Une enquête à vous glacer le sang au cœur des velds immenses de l’Afrique du Sud où les rivalités raciales et les conflits politiques dominent.
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥
Dans une Afrique du Sud post-apartheid, une enquête difficile et douloureuse.
Les cadavres de deux jeunes garçons sont découverts dans une benne à ordures. Le colonel Vaughn de Vries reconnaît dans l’un d’eux le visage d’un enfant enlevé avec deux autres quelques années auparavant en 2007. L’enquête de 2014 s’annonce tout aussi ardue que celle de 2007 : aucun indice, aucun tuyau, rien.
Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Le Masque pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir Paul Mendelson et son premier roman. Nous suivons l’enquête que vont mener le colonel Vaughn de Vries et l’adjudant February dans un contexte délicat : sept ans auparavant, de Vries et son équipe ont enregistré un échec monumental dans leur incapacité à retrouver les trois enfants kidnappés et ni la presse, ni leurs supérieurs ne sont prêts à l’oublier, leurs moindres faits et gestes vont donc être scrutés à la loupe ; vu que seulement deux corps ont été retrouvés, la troisième victime pourrait encore être en vie et c’est donc une course contre la montre qui va se jouer ; de Vries et son supérieur le commissaire Henrik du Toit sont dans le collimateur du Bureau des Affaires Internes qui cherche par tous les moyens à briser leur carrière et supprimer leur service ; enfin les politiques ne sont pas en leur faveur et du Toit veut en tenir compte alors que pour de Vries, seule compte l’enquête.
Avec Un silence de mort, Paul Mendelson nous fait vivre deux investigations en alternant les chapitres concernant 2007 et 2014. Nous suivons pas à pas le colonel de Vries qui n’a jamais pu oublier ces trois enfants enlevés en 2007. Il se retrouve seul, rongé par cet échec dont il ne s’est jamais remis, son mariage s’est délité, ses filles n’ont plus besoin de lui. De Vries est admirable dans son désir de faire jaillir la vérité à tout prix, quel que soit le prix à payer et même si parfois il frôle les limites de la légalité. Aucune considération politique ne l’empêchera d’avancer coûte que coûte et il joue gros car il peut détruire sa carrière. Alcoolisme, divorce, le tribut est lourd à payer. Il est doué d’un formidable instinct qui ne l’a jamais trompé : il sait avec certitude quand on lui ment ou quand quelque chose cloche.
L’auteur nous offre un thriller âpre et violent. Sa plume est addictive, les mots bien choisis. Il nous plonge dans une réalité très sombre où les malfaiteurs, les assassins peuvent être intouchables. Il nous démontre l'impuissance des forces de l’ordre face à certains criminels, ils savent qu’ils sont coupables mais dans l’impossibilité de le prouver, ils échappent à la justice. Et dans Un silence de mort, le coupable est vraiment odieux et j’ai vraiment enragé devant son arrogance.
J’ai lu qu’il devait y avoir deux autres tomes et j’avoue que je les attends avec impatience. Vaughn de Vries fait partie de ces héros que l’on n’oublie pas et que l’on a envie de suivre.
" Un policier puissant et sans compromis. " Lee Child" Saisissant, brutal et tragique. " Mail on Sunday" Un premier roman impressionnant. " The Times Il y a sept ans, au Cap, trois écoliers ont été
Un autobus de la ville de Marseille est pris pour cible par deux terroristes. Fabian Galardino, commandant de la Crim, se rend sur les lieux et retrouve parmi les victimes le corps de son ex-femme. Deux jours après ce drame, Stan, le tueur en série qu’il avait arrêté, parvient à s’évader.
Pourquoi un tel carnage a-t-il été perpétré dans un bus ?
Comment Stan a-t-il pu disparaître si facilement et sans laisser de traces ?
Entre l’attentat, un deuil douloureux, Stan en cavale, plusieurs tentatives d’assassinat et un singulier trafic de stupéfiants, aidé par Sonia, une journaliste d’investigation, Fabian Galardino devra mener de front deux enquêtes difficiles et dangereuses qui le mèneront des bas-fonds marseillais jusqu’en Asie.
Alors que les apparences n’ont jamais été si trompeuses et les périls si nombreux, comment Fabian réussira-t-il à faire éclater la vérité ?
Après tout, on ne meurt qu’une fois...
Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯♥♥♥♥♥
Un thriller percutant et mortellement addictif.
Tout commence en France par le rendez-vous entre un mystérieux Libanais et deux Asiatiques pour parler d’une non moins mystérieuse opération nommée Cheval de Troie. Deux jours plus tard à Marseille, le commandant Fabian Galardino tout heureux s’apprête à revoir son ex-femme Isabelle dont il est toujours amoureux. C’est alors que tout le service est mobilisé sur le lieu d’une fusillade dans un bus. Fabian découvre Isabelle parmi les victimes. Complètement dévasté, il refuse d’être écarté de l’enquête. Mis en congés obligatoires par son divisionnaire, Fabian commence malgré tout ses recherches. Isabelle était la dernière personne à tuer et les meurtriers ne se doutent pas de ce qu’ils ont déclenché. Un de ses indics apprend à Fabian qu’un nouveau groupe de malfrats tente d’infiltrer Marseille et qu’il soupçonne la mafia chinoise. Lors de ce rendez-vous avec son contact, il fait la connaissance de Sonia Vecchia, une journaliste indépendante qui enquête depuis 6 mois sur l’arrivée de la mafia chinoise. Tous deux décident de coopérer et d’échanger leurs informations. Dans le même temps Stan, le plus prolifique des tueurs en série français s’évade alors que Fabian l’avait arrêté après une année de folie pour le capturer. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que lui et Sonia sont victimes d’une tentative d’assassinat.
Dans ce thriller qui est une réédition et qui a été entièrement revu, Gilles Milo-Vacéri ne nous laisse pas souffler un seul instant, aucun temps mort. Stan est un thriller haletant, percutant, intense, qui s’empare de vous et vous fait passer par tous les sentiments. Au début je me suis retrouvée le cœur broyé par la souffrance ressentie par Fabian lorsqu’il découvre Isabelle assassinée. L’auteur a un don pour nous faire vivre les émotions de ses personnages et j’ai partagé cette douleur inimaginable que l’on éprouve face à la disparition d’un être aimé tant la réaction de Fabian est poignante, bouleversante.
Je me suis attachée aux principaux protagonistes de Stan. Ce tueur en série n’est pas n’importe qui, il n’est autre que le « capitaine Sergueï Stanislas Djezensko, attaché au 2e REP et commandant la Compagnie d’Éclairage et d’Appui, instructeur de la section des commandos parachutistes ». Après la mort de sa fille Anastassia suite à une overdose et le suicide de sa femme Natacha, fou de douleur, il s’est transformé en impitoyable justicier et s’est mis à tuer tous les dealers qu’il considérait comme responsables. Arrêté par Fabian, il vient de s’évader et il se fait l’ange gardien du commandant et de Sonia, mais un ange gardien de l’apocalypse. Mieux vaut être dans le même camp que lui. Gilles Milo-Vacéri maintient le suspense et jusqu’à la fin du livre, nous nous demandons le pourquoi de cette évasion. Stan fait froid dans le dos et nous avons de la chance, l’auteur ne nous donne pas tous les détails des interrogatoires qu’il fait subir à ses proies. C’est un prédateur sans pitié et j’avoue qu’à la fin, lorsqu’il met la main sur les deux responsables de la tuerie du bus, j’en ai oublié de respirer et j’ai dû me trouver une « lecture à l’eau de rose » pour me changer les idées et pouvoir m’endormir. En même temps, l’auteur a su me le rendre sympathique par son sens de l’honneur, du devoir et même de son humour. Comment ne pas comprendre sa croisade, sa soif de vengeance alors qu’il a tout perdu, qu’on lui a enlevé les seuls êtres qu’il aimait.
Autre personnage attachant : Fabian Galardino. C’est un véritable tsunami cet homme. Il entre dans des colères volcaniques mais qui ne durent pas. C’est quelqu’un de profondément humain, un être courageux qui ne cède pas à sa peur. J’aime énormément Fabian, ce n’est pas un surhomme, il a peur, a les jambes en coton mais il montre le véritable courage qui consiste à agir malgré tout. Et puis toujours l’humour : Gilles Milo-Vacéri arrive toujours à nous faire rire et sourire même dans les situations les plus dramatiques. Durant la majeure partie de l’enquête, Fabian a l’impression — et nous avec — d’être une marionnette dont les fils sont activés par des forces inconnues. L’auteur nous tient en haleine du début à la fin.
Nous avons deux personnages féminins : la journaliste Sonia Vecchia et Li-Mei Wang. Toutes deux sont des femmes de caractère qui ne s’en laissent pas compter et voir Fabian victime de leur humour est très amusant. Sa première avec Sonia est assez explosive, j’ai envie de dire qu’ils ont aussi mauvais caractère l’un que l’autre et malgré leur coopération, ils gardent chacun leurs secrets. Au fur et à mesure que nous avançons dans l’intrigue, nous ne cessons de nous demander qui est véritablement Sonia ? Menacée, la jeune femme après avoir sauvé la vie de Fabian devra aménager chez le jeune homme qui refuse de la laisser sans protection. J’ai bien ri devant la réaction du capitaine Guy Larboise, ami et collègue de Fabian lorsque lui et Sonia n’en font qu’à leur tête : « Nom de Dieu ! j’avais déjà un dingue à surveiller, maintenant j’en ai deux sur les bras. Vous êtes aussi cinglés l’un que l’autre, ma parole ! Et moi, je fais quoi ? Je vais à l’église allumer un cierge et j’attends votre retour, tranquillement assis sur mon cul ! » Ou encore lorsqu’il essaie de jouer les entremetteurs. Guy et son épouse Christelle sont les meilleurs amis de Fabian et leur amitié fait chaud au cœur. Li-Mei Wong est une autre femme extraordinaire et l’aide qu’elle va leur apporter à tous est primordiale.
Comme toujours, le récit est extrêmement bien documenté et les notes sont un plaisir à lire et très instructives. L’auteur nous fait voyager de Marseille à Beyrouth au Liban puis il nous emmène en Corée du Sud, à Séoul, pour finir à Shanghai en Chine, et en Australie pour certains d’entre eux. La plume précise et élégante de Gilles Milo-Vacéri déroule devant nos yeux de magnifiques paysages et nous fait rêver. Quant à sa description des spécialités culinaires libanaises, elle m’a vraiment mis l’eau à la bouche.
Conclusion : un thriller violent, addictif, où les intrigues et les rebondissements se succèdent sans temps mort, avec un suspense maintenu jusqu’au bout et des révélations jusqu’à la fin, avec de beaux personnages attachants très humains sans oublier l’humour toujours présent et une belle écriture. Du Gilles Milo-Vacéri pour tout dire !
Un autobus de la ville de Marseille est pris pour cible par deux terroristes. Fabian Galardino, commandant de la Crim, se rend sur les lieux et retrouve parmi les victimes le corps de son ex-femme ...
C'est un auteur protéiforme, explorant sans cesse de nouveaux territoires. Le polar ou le thriller, le roman d'aventures inscrit dans l'Histoire ancienne ou plus contemporaine, les récits teinté...
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Tout a commencé avec Que son règne vienne, paru en septembre 2014. Les Éditions Harlequin avaient accepté mon projet et publié cette première enquête en numérique dans la Collection HQN. Da...
Elle croyait participer à un jeu. Elle ne pensait pas que ça irait aussi loin… Ils sont douze à participer à un challenge de survie en pleine nature sauvage, dans un coin reculé de la côte est des États-Unis. Tous ont été prévenus : ils seront mis à l’épreuve jusqu’aux limites du supportable. La faim, la solitude, l’épuisement physique et psychologique… Mais au fur et à mesure que Zoo, l’une des candidates, avance dans son périple, le doute s’insinue dans son esprit. Ces villages déserts, ces pièges de plus en plus vicieux, ces accessoires d’un réalisme déroutant : s’agit-il vraiment d’une mise en scène parfaite ? Que se passe-t-il loin du regard des caméras ? Découvrir la vérité ne sera que le début du défi qui attend Zoo…
" D’un suspense implacable, aussi brillant que troublant, Jusqu’au bout interroge de manière provocante ce qu’il faut pour survivre. Actuel et dérangeant. " The Guardian
Mon avis : ♥♥♥♥
Bluffant ! Quand téléréalité et réalité se confondent…
Ils sont douze à s’être embarqués dans cette aventure qu’ils croient être une course d’orientation et de vitesse mais qui se révèlera être un jeu de survie ayant pour but de faire craquer les concurrents. Mais cela ils l’ignorent. Tout comme ce qui se passe dans le monde. Parviendront-ils à sortir vivants de l’aventure ?
Dans Jusqu’au boutAlexandra Oliva dénonce la télé-réalité avec son obsession de l’audimat qui fait des candidats, des exhibitionnistes et des téléspectateurs, des voyeurs. Les candidats sont d’ailleurs totalement déshumanisés par la production qui ne les nomme que par un surnom, cela permet de les instrumentaliser sans état d’âme. Par ailleurs ils ont soigneusement été choisis. C’est ainsi que nous avons Traqueur, le candidat hyper-compétent que rien n’arrête ; le rôle de la bimbo sans cervelle a été dévolu à Serveuse ; Rancho fait office de Mexicain et Air Force est le militaire de service ; Petite Asiatique deviendra Charpentière grâce à ses talents pour construire un abri ; il y a également un homosexuel Pom Pom Boy ainsi qu’une lesbienne Biologie ; Exorciste a le rôle d’amuseur et ses compagnons auront bien du mal à le supporter ; Docteur, Ingénieur et Banquier participent aussi à l’aventure ; j’ai gardé pour la fin Zoo, la fille sympa au sourire chaleureux qui défend les animaux. Tous seront les victimes des mensonges et manipulations de la production.
Jusqu’au bout est construit sur l’alternance de chapitres concernant la production et les candidats et ceux basés uniquement sur Zoo. Cela nous permet de comprendre petit à petit ce qui s’est passé, de faire connaissance avec tous les candidats et de les voir interagir, ce qui n’est pas triste. Et puis avec Zoo nous découvrons ce qui peut se passer dans la tête d’un candidat abandonné à lui-même et persuadé d’être toujours dans un jeu et sous l’œil des caméras.
Alexandra Oliva se révèle machiavélique car tout comme son personnage principal, nous ne savons plus trop discerner la réalité de l’émission, ce qui nous fait tourner les pages les unes après les autres dans notre soif de savoir. En plus, Zoo a brisé ses lunettes ce qui la rend quasiment aveugle, elle ne voit plus que de vagues formes ce qui rend difficile son appréhension et sa compréhension du réel. C’est impressionnant, elle est tellement dans le jeu qu’elle parvient à trouver une explication logique à tout ce qui lui arrive. Confrontée à une épidémie, des cadavres, des villes complètement vides et des enfants abandonnés, c’est hallucinant sa capacité à transformer la réalité : elle pense avoir affaire à une fausse épidémie, des faux cadavres, des animatroniques et même si elle trouve que la production exagère, elle met ça sur le compte de leur volonté de voir jusqu’où iront les candidats. « Le cerveau est un organe merveilleux et terrifiant, prêt à tout pour survivre. » Quand elle commencera à comprendre, Zoo va revoir toutes ses priorités et son échelle de valeurs.
Avec les candidats, nous apprenons quelques techniques de survie. Par contre, beurk ! je n’ai vraiment pas apprécié les descriptions de dépeçage des animaux. Et puis surtout, la scène du chalet m’a vraiment perturbée, d’autant plus que Zoo ne cesse d’y revenir, ceux qui ont lu le livre comprendront ce que je veux dire.
J’ai trouvé très intéressantes les réactions des téléspectateurs qui sont mentionnées à la fin de certains chapitres. Nous en apprenons davantage sur les clauses du contrat que chaque participant a dû signer. Certains commentaires sont vraiment à vomir et cela illustre bien le voyeurisme de certains.
Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Kero qui m’ont permis de lire ce livre en Service Presse et de découvrir la plume d’Alexandra Oliva. Jusqu’au bout est son premier roman et c’est une réussite. L’auteure a su ménager le suspense “jusqu’au bout” avec une intrigue qui tient la route et des personnages que l’on n’oubliera pas. Son écriture est fluide et agréable et elle a su rendre ses personnages attachants ce qui fait qu’on ne lâche pas le livre avant de savoir ce qui leur est arrivé.
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