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Les livres de Goéwin

thriller

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #SDF, #Gaspillage, #Surconsommation, #Ordures, #Décharge, #Société, #CETRO

Résumé :

Oubliés.
Rejetés.
Jetés.

Des gens sans importance, tombés un jour à la rue et dans la déchéance, animaux gênants et nuisibles aux yeux de la société.

Simples denrées périssables ou consommables jetables, auxquels on accorde la même place qu'aux ordures, ils suivent la même voie que les déchets produits en quantités astronomiques par l'organisme insatiable qu'est la mégalopole.

Gaspillage insensé, destruction de ce monde, tout se périme et se jette, tout lasse et s'abandonne pour finir entassé dans ce bourrier immonde, dans la décharge-monde.

À perte de vue s'étend un océan de déchets, alimenté en permanence par d'interminables caravanes de tombereaux aux ventres lourds et pleins, intarissables confluents et dégueulasses effluents qui se déversent ici en une ininterrompue affluence.

Les camions viennent vomir sur ce dépôtoir, y dégueuler en abondance le fruit mal digéré de la consommation de masse.

Nouvel asile pour les plus démunis, nouvelle terre promise où tout est à nouveau possible sans le regard accusateur de ceux qui ont et qui possèdent, ils veulent à nouveau être, pousser dans ce terreau fertile sur lequel la vie va reprendre racine et les abandonnés se reconstruire.

Se réorganiser, retrouver fierté et vie sociale, ils recyclent à leur avantage ces excédents de production et font du gaspillage une bénédiction.

Tout se récupère et se revalorise, tout se mange ou s'utilise.

Et si aux yeux de certains les miséreux eux-mêmes avaient soudain une valeur marchande ?

Tourisme de la misère, impunité totale... le recyclage est en marche.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un thriller percutant, addictif, des personnages attachants que vous ne voudrez plus quitter, un renard qui va vous faire fondre...

Une nouvelle fois, Cetro frappe fort, très fort et on ressort de la lecture de « Recyclés » le cœur et l’esprit en vrac. Ce diable d’homme possède le don de vous faire basculer dans son monde dès les premières pages et de vous faire réfléchir, de vous toucher en plein cœur. Lire « Recyclés », c’est entrer dans le monde des sans-voix, des SDF, de ceux que l’on ne regarde plus ou pas, parce qu’ils nous dérangent, nous inquiètent ou nous culpabilisent. Alors nous préférons détourner la tête ou leur donner une pièce pour nous donner

bonne conscience à peu de frais. C’est qu’il est très facile de basculer et de se retrouver à la rue. Mais Cetro dénonce également une autre catégorie de personnes qui vont utiliser la misère des uns pour donner le frisson aux autres, les nantis, en organisant une sorte de tourisme de la misère ; on va voir les nuisibles de la décharge comme on va au zoo.

Et puis, il y a un groupe de malades qui enlève des SDF tous les soirs après les avoir passés à tabac. Ce qui les anime : nettoyer la ville de ceux qu’ils

considèrent comme des détritus, des ordures, une sous-espèce. Et cela m’a mise extrêmement mal à l’aise, m’a rappelé certains discours entendus, certaines prises de position, certaines dispositions prises par des villes qui ont installé du mobilier conçu pour empêcher les vagabonds de s’y installer… Cela commence comme ça.

De l’autre côté, vous avez une communauté de gens de la rue qui se sont regroupés à côté de la décharge et qui ont appris à vivre ensemble. Adam et Simon, dix ans, deux gamins espiègles aux yeux pleins d’étoiles, en font partie ainsi que Rouroux, le renard apprivoisé. Là, nous retrouvons le Cetro chaleureux qui trempe sa plume dans la tendresse et habille ses phrases

d’humour et de poésie. Il nous offre de merveilleux personnages auxquels je me suis attachée : Nathalie, une jeune femme solaire, la mère des enfants ; Joshua, le patriarche, qui guide sa communauté sur les chemins de l’entraide ; Psy le visionnaire qui transmute la réalité et transcende la vie de tous les jours ; Maya, une adorable petite fille de 8 ans et sa poupée de chiffon Peter qui figure sur la couverture du livre ; Erwan tellement humain et qui par amour se montre courageux… Et naturellement, ils vont être confrontés à notre bande d’ignobles assassins. Mais Cetro va encore plus loin et crée un personnage d’une noirceur et d’une perversité incroyables, le comble du cynisme.

J’avoue que j’ai autant adoré ce livre que je l’ai détesté. Il y a eu des moments où je me suis dit : “Stop, j’arrête, je ne lirai pas une ligne de plus” tant j’étais écœurée par ce qui se passait, tant l’humanité telle qu’elle était

décrite était abominable. Et ce d’autant plus que c’est tout à fait crédible,

réaliste… Et puis avec l’art et le talent qui le caractérisent, Cetro m’offrait une pépite de tendresse, d’humour, de poésie, et de nouveau charmée, séduite, je continuais.

Au final, du grand Cetro. Le lire, c’est basculer dans un tsunami d’émotions. Ce diable d’homme nous confronte une fois de plus à une réalité douloureuse et nous fait réfléchir sur notre manière de consommer, sur la mentalité actuelle qui mesure la valeur des personnes à leur pouvoir d’achat, sur notre société d’égoïstes et sur ce qu’est en train de devenir notre humanité si on ne s’y oppose pas. Mais il nous bouleverse également par l’humanité de ses personnages, par son écriture ciselée et son humour assaisonné de tendresse. Alors n’hésitez pas, foncez acheter ce livre, vous ne le regretterez pas et vous n’aurez qu’une envie, celle de découvrir toutes les autres œuvres de l’auteur. Le lire, c’est l’adopter, en faire un ami !

Les rebuts, repoussés parce qu'ils sont pauvres, dépossédés de tout bien, inadaptés à cette vie consumériste par manque de moyens, et surtout parce qu'ils gênent, font peur, et véhiculent ce sentiment de culpabilité et d'injustice qui nuit à la tranquillité d'esprit des gens "bien". Ils sont le fantôme de ce que tout le monde redoute de devenir, et exacerbent toutes les peurs.

Recyclés

Tout commence toujours par des mots, Erwan. Toujours. Les pires horreurs commises dans l'histoire ont d'abord été formulées. Sans élaboration d'éléments de langage visant à habituer les populations à une vision des choses, rien ne serait possible, aucune abomination ne serait communément admise, elles soulèveraient les indignations et les révoltes. Mais en préparant le terrain par l'oralité, alors les mots deviennent les plus meurtrières des armes. Les pensées changent en profondeur, les populations finissent par adopter les mots qui crachent et nient l'humanité des cibles visées pour les faire leurs. Une fois ce travail accompli, une fois les esprits modelés, une fois les pensées privées de mots pour se structurer autrement que par le discours répandu, alors, il est possible de passer à l'acte sans soulever l'indignation qui serait de mise. Car l'acte ne s'adresse plus à des humains, mais à un groupe sans identité, sans humanité, que l'on a appris à insulter, mépriser, détester. J'ai vécu l'installation des premiers mobiliers anti SDF. Anti pauvres, anti compassion. Ils ont peu à peu gagné la ville entière, et toutes les villes, de ce que j'en sais. Personne n'a trouvé à y redire. Il était admis comme juste de vouloir empêcher les crasseux de se poser devant tel ou tel commerce, dans tel ou tel quartier. Normal de vouloir se prémunir contre ces invasions barbares, de vouloir pousser la pauvreté et ses souillures ailleurs, hors de la vue. Car le discours était passé, entré chez les gens par les écrans de télé, le soir devant leur dîner, dans leur intimité, comme un ami digne de confiance. Au fil des mois, plus aucun endroit d'ordinaire squatté par nos camarades n'était accessible.

Recyclés

« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition
« Recyclés » de Cetro — Auto-édition

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Enlèvement, #Tueur en série, #Traque, #Viol

Résumé :

Enfin, Helena a la vie qu’elle mérite ! Un mari aimant, deux ravissantes petites filles, un travail qui occupe ses journées. Mais quand un détenu s’évade d’une prison de sa région, elle mesure son erreur : comment a-t-elle pu croire qu’elle pourrait tirer un trait sur son douloureux passé ?
Car Helena a un secret : elle est l’enfant du viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante. Née deux ans plus tard, Helena aimait cette enfance de sauvageonne. Et même si son père était parfois brutal, elle l’aimait aussi… jusqu’à ce qu’elle découvre toute sa cruauté.
Vingt ans après, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité. Mais aujourd’hui son père a tué deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. Parce qu’elle a été son élève, la seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est sa fille.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Vers un face-à-face inéluctable.

Jacob Holbrook s’est évadé et a tué deux gardiens. Il est le Roi des Marais et Helena est sa fille. Elle est celle qui l’a fait mettre en prison et est la seule à pouvoir le retrouver. Cela fait quinze ans qu’elle et sa mère lui ont échappé. Helena est aujourd’hui mariée à Stephen qui ne connaît rien de son passé et elle est la maman heureuse de deux petites filles : Iris, cinq ans et Sou, trois ans. Lorsqu’elle apprend par la radio l’évasion de son père, elle sait que son passé vient de la retrouver et que rien ne sera plus pareil.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Jean-Claude Lattès pour l’envoi de ce service presse qui m’intriguait. Habituellement, dans le cas d’un enlèvement, nous avons l’avis de la victime ou du kidnappeur, quelquefois des deux, mais rarement de l’enfant né du viol. Nous faisons la connaissance d’Helena, c’est elle qui, tout au long du livre, nous raconte son histoire. Elle avait douze ans lorsqu’elle a réussi à s’échapper avec sa mère. Elle en a maintenant vingt-sept. Elle a appris à vivre dans ce monde si différent de celui dans lequel elle a été élevée ; ce père criminel, elle l’a aimé avant de découvrir quel monstre il était. Elle a changé de nom, enfoui et tu son passé. Aujourd’hui elle mène une vie normale. La fuite de son père va tout remettre en cause. Dès lors, Helena va se remémorer ses souvenirs et nous allons la suivre entre passé et présent : la seule solution pour que tout redevienne comme avant, capturer son père.

Karen Dionne nous offre un thriller psychologique âpre et addictif. Dès le début, j’ai été captivée par Helena mais également par ce père amérindien qui l’a élevée pour en faire un autre lui-même, d’ailleurs il l’appelle Petite Ombre, ce qui veut tout dire. Il lui a tout appris, en particulier comment survivre au sein du marais, dans une nature hostile et dangereuse, l’art du pistage, de la chasse. L’auteure nous dépeint à merveille la psychologie des différents personnages : l’amour d’Helena enfant pour ce père qui sait tout faire, son désir de lui plaire, de l’impressionner et de se faire aimer, désir qui existe toujours en elle alors qu’elle le traque ; la manière dont sa mère a été complètement brisée par ce qu’elle a subi ; ce père brutal, manipulateur, pervers narcissique, violeur, kidnappeur et assassin sans états d’âme. Certaines scènes sont très dures et m’ont vraiment mise mal à l’aise. Le marais est un personnage à part entière et Karen Dionne nous décrit la Nature avec énormément de talent : le marais prend vie sous nos yeux. Le suspense est total et les émotions que nous ressentons sont violentes tant nous sommes captifs de la quête d’Helena ; au fur et à mesure que nous avançons dans son passé mais aussi dans la traque qu’elle mène, l’angoisse grandit et nos sentiments s’exacerbent. Jusqu’au dénouement…

Conclusion : un thriller qui ne ressemble à aucun autre, violent, addictif, angoissant, qui ravira tous ceux qui aiment les bons thrillers.

Les quenouilles

 

Un plott Hound noir et marron comme Rambo, le chien d'Helena

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller psychologique, #Thriller, #Suspense, #Enquête, #Enlèvement

Résumé :

Vous reconnaîtriez votre enfant entre mille, n'est-ce pas ? 

Heidi et Jason ne forment pas un couple ordinaire : elle a perdu sa petite fille, il cherche désespérément son fils, Barney, enlevé cinq ans plus tôt. Ces drames les ont rapprochés. Un jour, en déplacement pour son travail, Heidi aperçoit dans une arrière-boutique un garçon qui pourrait bien être Barney. Emmené sur place, Jason refuse d’y croire. Mais Heidi n’en démord pas. L’intuition vire à l’obsession, et la jeune femme se plonge dans une enquête qui fragilise son couple. Jason lui cache-t-il quelque chose ? L’impossible deuil de sa fille a-t-il rendu Heidi paranoïaque ? À qui peut-elle se fier ? Mais surtout, qui est cet homme trouble qui accompagne le petit garçon partout ? Une adrénaline de chaque instant, jusqu’au dénouement, dérangeant et moite.

Mon avis :   ♥ ♥

Très surprenant !

Alors qu’elle fait des courses dans une épicerie, Heidi aperçoit un petit garçon de huit ans et est persuadée qu’il s’agit de Barney, le fils de son mari Jason, qui a disparu depuis trois ans. Mais Jason ne le reconnait pas. Jason et Heidi forment un couple atypique, tous deux ont chacun perdu un enfant qui a été kidnappé. Mais à la différence de Barney qui n’a jamais été découvert, le corps de Lauren qui aurait douze ans maintenant a été retrouvé. Malgré la réaction de Jason et bien qu’elle ne l’ait vu qu’en photo, Heidi est sûre et certaine que le petit garçon de l’épicerie et Barney ne font qu’un. Et elle va tout faire pour le prouver, rien ne l’arrêtera…

Je remercie Netgalley ainsi que les Éditions Presses de la Cité pour l’envoi de ce service presse. J’avoue avoir été déçue. Ce qui commençait comme un excellent thriller psychologique s’est révélé au fur et à mesure de ma lecture ennuyeux et d’une longueur interminable. Et je suis d’autant plus déçue que l’histoire était excellente et offrait beaucoup de possibilités. Je n’ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Heidi agit en dépit du bon sens et a même parfois un comportement incohérent. Elle se met en danger de manière stupide et la relation qu’elle noue avec Tommy est difficilement crédible. Quant à la fin, elle est incompréhensible et assez choquante.

Deborah O’Connor nous offre un thriller psychologique très surprenant. Bien qu’elle ait une plume agréable, je ne suis pas parvenue à entrer dans cette histoire, ce que je regrette. Mais il s’agit de mon avis personnel, donc subjectif. Je vous invite donc à vous faire votre propre avis.

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Résumé :

2013

Le commandant Gerfaut, missionné par Interpol, aide l’inspecteur Vasco da Silva à mettre en prison le plus grand tueur en série brésilien, Fausto Negro, alias Le semeur d’âmes.

2015

Da Silva rappelle Gerfaut en urgence. De nouveaux meurtres, avec le même mode opératoire, terrifient la ville de Manaus. Fausto Negro invoque l’erreur judiciaire et ses avocats le feront libérer dans 15 jours. Les enquêteurs, pressés par l’inexorable ultimatum, doivent tout faire pour s’y opposer. Ils livrent alors une bataille sans merci contre le temps tandis qu’Adriana, l’assistante de Gerfaut, cherche des preuves à São Paulo.

Comment Le semeur d’âmes pourrait-il encore tuer alors qu’il est en prison?

Si ce n’est pas lui, qui est le fauve sanguinaire qui sème des cadavres à Manaus ?

Quand on enquête au cœur de la forêt amazonienne et des ethnies les plus redoutables, on risque aussi de réveiller des forces surnaturelles.

Mais pour le commandant Gerfaut, l’invisible est presque devenu une routine.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Coup de  ! Un voyage au cœur du Brésil, un des pires meurtriers qui soit, le réveil de forces mystérieuses et invisibles…

Je remercie Anita Berchenko et Les Éditions du 38 pour l’envoi de ce service presse. Comme pour les autres tomes de la série, la couverture est absolument magnifique. Elle est l’œuvre d’Anne-Eléonor Olivier, la talentueuse créatrice de nombre de sublimes couvertures des Éditions du 38.

Nous sommes le samedi 8 août 2015. À Manaus, au Brésil, Gilles Milo-Vacéri nous fait “assister en direct” au meurtre de la septième victime du tueur. Le même jour, à Paris, au Quai des Orfèvres, le commandant Gabriel Gerfaut vient d’achever brillamment sa dernière enquête. Alors qu’il peut légitimement prétendre à quelques jours de vacances bien mérités, il éprouve un désagréable pressentiment qui va, malheureusement, se révéler justifié. Une notice rouge d’Interpol l’attend dans le bureau de son divisionnaire, Gustave Marcelli, et il doit se rendre à Manaus dans les plus brefs délais. Le motif donné est celui du Semeur d’Âmes, Fausto Negro, “O Semeador de Almas” qu’il a arrêté en 2013. Cela tombe d’autant plus mal qu’il y a eu deux homicides chez le Préfet. Gerfaut propose à Gustave Marcelli de confier l’affaire à Adriana, au grand dam de cette dernière qui veut refuser. Le préfet aurait tué son fils puis tenté de se suicider. Pendant ce temps, Gerfaut pourra rejoindre à Manaus l’inspecteur principal Vasco da Silva, l’inspecteur Marisa Mendès et l’inspecteur Orencio Gomèz. L’affaire est tellement sensible et urgente — il y a la date butoir du 20 août — que Vasco a les pleins pouvoirs.

Comme nous l’indique l’auteur dans une note au début de son livre, « Le Semeur d’Âmes » a d’abord été publié sous la forme d’une nouvelle. Il l’a entièrement réécrit pour en faire un roman et c’est une réussite. J’ai adoré cette nouvelle version et admiré tout le travail de recherches qu’il a dû faire pour nous faire découvrir le Brésil, son histoire, et plus particulièrement la

Amazonie Brésilienne, un village Yanomami

région de l’Amazonie et les tribus qui la peuplent. Je l’ai copieusement maudit à plusieurs reprises et tout particulièrement à la fin. C’est vraiment cruel, Gilles Milo-Vacéri, de nous laisser en plein mystère…

Mais impossible de lui en vouloir longtemps. Ce que j’aime chez lui, c’est que ses livres sont toujours porteurs de messages. Ici, nous découvrons l’incroyable corruption qui règne dans ce pays, c’est vraiment ahurissant. Il dénonce également l’effroyable déforestation de la forêt amazonienne : « la forêt amazonienne subit une déforestation hallucinante qui se solde par la disparition de milliers de kilomètres carrés. En 2017, il reste moins de 80 % de la forêt d’origine et en supprimant ce biotope naturellement riche et diversifié, on pousse à l’exil des peuples qui y vivaient depuis des siècles. »

Dans ce troisième tome des « enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut » exceptionnellement, Adriana et Gabriel ne vont pas enquêter ensemble. Quant à Paul, le troisième membre de l’équipe, il est en formation. Grâce à cette enquête d’Adriana, l’auteur nous donne des informations détaillées sur la méthode Gerfaut. C’est pour nous l’occasion non seulement d’en savourer les moindres ressorts mais aussi de découvrir davantage Adriana qui se révèle la digne équipière de Gabriel. Elle m’a drôlement impressionnée. Elle ne craint pas d’utiliser la manière forte et ses méthodes d’interrogatoire sont d’une efficacité redoutable et… d’une férocité !

Autre marque de l’auteur : l’humour toujours présent et l’humanité de ses personnages. Je ne suis jamais déçue quand je lis un de ses livres, car malgré la dureté et la violence de certaines scènes, il y a toujours ces fameuses touches d’humour et d’humanité qui font toute la différence. Et puis j’apprends toujours plein de choses — mention spéciale pour la “fraise des bois” — car il est toujours extrêmement bien documenté et ses notes sont toujours passionnantes. Les explications de Gerfaut sur la psychologie d’un tueur en série sont captivantes.

L’intrigue est bien sûr palpitante, pleine de surprises et de rebondissements. Quant à Gerfaut, il est au mieux de sa forme et qu’est-ce que ça doit être frustrant parfois de travailler avec lui ! Il a toujours une longueur d’avance… Par contre, ce qui est très amusant, c’est que ni lui, ni Adriana n’ont l’air conscients de l’amour qui les attire l’un vers l’autre. Alors que pour ceux qui les côtoient, c’est une évidence, pour le plus grand regret de celles qui succombent au charme de ses yeux bleus.

Gilles Milo-Vacéri met toujours une note de fantastique et de poésie dans

Tête réduite des Shuars

ses romans. Ici, nous avons “Olho da floresta” (non, je ne vous donnerai pas la traduction et je n’en dirai pas davantage). Et puis, quand on se retrouve dans une forêt plus que millénaire et qu’on est amené à côtoyer des ethnies comme “les Shuars, véritable nom des Jivaros, les réducteurs de têtes, ainsi que les Tukunas, les Yanomamis…”, tout devient possible…

J’ai quitté à regret l’univers de “O Semeador de Almas” tout en maudissant l’auteur pour la fin qu’il nous a concoctée ?! Je râle encore en y repensant !!! Cela dit, j’espère avoir piqué votre curiosité et vous avoir donné l’envie de découvrir ce livre et son auteur. Pour moi, c’est un coup de foudre livresque. Le lire c’est l’adopter !

« Le Semeur d’Âmes — Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut Tome 3 » de Gilles Milo-Vacéri — Les Éditions du 38, Collection 38, rue du Polar
Mirage-2000-b

Mirage-2000-b

« Le Semeur d’Âmes — Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut Tome 3 » de Gilles Milo-Vacéri — Les Éditions du 38, Collection 38, rue du Polar
Aéroport de Manaus

Aéroport de Manaus

Manaus

Manaus

Vue sur Manaus avec l'Opéra et au loin le Pont du Rio Negro

Vue sur Manaus avec l'Opéra et au loin le Pont du Rio Negro

Pénitencier de Carandiru à São Paulo au Brésil

Pénitencier de Carandiru à São Paulo au Brésil

Pont de l’AM-070 au-dessus du Rio Negro

Pont de l’AM-070 au-dessus du Rio Negro

São Paulo - Parque Estadual da Cantareira

São Paulo - Parque Estadual da Cantareira

Région Amazonas - Manacapuru - Rue Rio Juruá

Région Amazonas - Manacapuru - Rue Rio Juruá

Région Amazonas - Manacapuru - Rue Rio Juruá

Région Amazonas - Manacapuru - Rue Rio Juruá

Dodge RAM pick-up

Dodge RAM pick-up

Région Amazonas - Novo Airão

Région Amazonas - Novo Airão

Anamã

Anamã

Région Amazonas - Rio Negro rive nord - Face Novo Airão NovoAirao

Région Amazonas - Rio Negro rive nord - Face Novo Airão NovoAirao

Émeraudes

Émeraudes

Région Roraima - Caracarai

Région Roraima - Caracarai

Amazonie Brésilienne, un village Yanomami

Amazonie Brésilienne, un village Yanomami

Région Roraima

Région Roraima

Région Roraima

Région Roraima

Tête réduite des Shuars

Tête réduite des Shuars

Le Dieu Jaguar

Le Dieu Jaguar

Olho da floresta, harpie féroce

Olho da floresta, harpie féroce

Olho da floresta, harpie féroce

Olho da floresta, harpie féroce

Olho da floresta, harpie féroce

Olho da floresta, harpie féroce

Pirarucu

Pirarucu

Jaguar Amazonie

Jaguar Amazonie

Jaguar Amazonie

Jaguar Amazonie

Jaguar

Jaguar

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Ésotérisme, #Fantastique, #Historique, #Légendes

Résumé :

A Aurillac, le capitaine Malo Sinclair s'ennuie... Il faut dire que Malo, jeune as prometteur de la police criminelle du quai des Orfèvres, avait tout pour monter vite et haut dans la hiérarchie... s'il n'avait eu la malheureuse idée de démolir le portrait d'un suspect, fils d'un ministre. Pour le protéger autant que pour le punir, son chef a décidé de le mettre "au vert". Et pour ce faire, quoi de mieux qu'Aurillac, préfecture du Cantal, où l'on compte plus de vaches que d'habitants ? Après deux ans, Malo est à la limite de la dépression. C'est alors qu'on l'appelle pour une affaire de vol sur le chantier de fouille de l'abbaye Saint-Géraud récemment mise à jour. Une tête mécanique, incroyable vestige, presqu'une légende urbaine, a disparu. Enfin une affaire qui sort de l'ordinaire ! Mais, quand les cadavres pleuvent, Malo ne peut se dire qu'une chose : il n'en demandait pas tant... Un polar ésotérique autour du personnage de Gerbert d'Aurillac, le sulfureux Pape de l'an Mil.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Coup de ♥ ! Un thriller ésotérique aux parfums du Da Vinci Code, Indiana Jones et Tomb Rider…

Le capitaine Malo Sinclair est au bord de la dépression. Il n’en peut plus d’Aurillac, de ses poivrots, de sa délinquance sans envergure et de ses

crimes sans mystères. Lui, il était fait pour les enquêtes et les crimes compliqués qui nécessitaient du flair et de la réflexion. Seulement, voilà, ce jeune policier, plus que prometteur, du quai des Orfèvres s’est laissé emporter par une juste colère et il a refait le portrait d’une petite ordure de violeur qui, malheureusement pour lui, était le fils d’un ministre. Ce haut fait lui a valu un aller simple pour Aurillac. C’est alors qu’il reçoit la visite d’un archéologue au nom prédestiné de Lapierre qui vient déclarer le vol d’une relique sur le chantier des fouilles de l’Abbaye

L’îlot Saint-Géraud en cours de fouilles

Saint-Géraud. Il s’agit de la tête mécanique dont la légende raconte que Gerbert d’Aurillac, le pape sorcier, l’aurait ramenée d’un de ses voyages d’Orient. Et l’instinct de Malo lui dit que c’est peut-être bien l’affaire qui lui permettra de retrouver sa place à la Crim’.

J’ai adoré ce thriller ésotérique, il y a tout ce que j’aime : des personnages attachants et hauts en couleur, de l’humour à chaque page, du suspense, une belle histoire qui plonge ses racines dans le passé, une enquête fertile en rebondissements, des dialogues savoureux et la plume pétillante de l’auteur, Jean-Luc Marcastel.

Malo déprime peut-être mais il a néanmoins deux bons amis pour le soutenir : Karl, le baroudeur, qui tient le bar L’Aventurier et qui réserve ses meilleurs alcools à ses amis et Fred qui n’est autre que le Préfet, ce qui lui sera bien utile pour se faire confier l’enquête. Leurs discussions et leurs chamailleries sont un régal. Et puis, nous avons Mademoiselle Mignon, une bombe dixit Albert, une belle femme mais une belle emmerdeuse d’après Malo qui flashe sur elle, une prof d’histoire-géo au regard qui tue et au caractère explosif. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne faut pas la contrarier et qu’elle a du répondant. Les passes d’armes entre elle et Malo m’ont bien fait rire. Et surtout, il y a Albert, mon personnage préféré, celui qui fait que ce livre ne ressemble à aucun autre, Albert, “l’Attila des terrains de rugby” qui a la carrure d’un ours et l’âme d’un boy-scout, qui ne sait pas parler doucement et dont la moindre parole vous rend à moitié sourd mais qui a des éclairs de génie grâce auxquels Malo pourra progresser dans son enquête et qui a surtout un cœur énorme et la candeur d’un enfant. Tous

Statue du Pape Gerbert par David d'Angers, Aurillac

vont vivre au rythme de l’affaire Gerbert d’Aurillac et quelle affaire ! Grâce à la découverte des Carnets de Gerbert, elle va les entraîner dans une sorte de jeu de piste où les morts s’accumulent de même que les énigmes. Scènes de crime et courses-poursuites vont les conduire d’Aurillac à Paris, puis à Londres, Madrid, pour s’achever à Rome et au Musée Pio Clementino au Vatican.

L’auteur a un don pour nous faire ressentir les ambiances, nous décrire les lieux et il ne peut s’empêcher de nous faire saliver en nous parlant des spécialités culinaires d’Aurillac et de sa région… On sent la passion qui l’anime lorsqu’il écrit et il sait nous la transmettre. La légende de Gerbert d’Aurillac est d’autant plus fascinante qu’il a réellement existé : devenu pape sous le nom de Sylvestre II, c’est un scientifique, un mathématicien hors pair, un technicien, mais également un alchimiste, soupçonné de sorcellerie et Jean-Luc Marcastel a créé une magnifique

Jean-Luc Marcastel et Gerbert d'Aurillac

histoire à partir de cette base. Il nous donne également à réfléchir sur l’Homme, le Mal, la crainte de la mort et sur notre extraordinaire capacité à tout détruire.

Je pourrais encore vous parler longuement de ce livre que j’ai lu pratiquement d’une traite et j’espère vous avoir donné envie de le découvrir ainsi que son auteur. J’ajouterai que Jean-Luc Marcastel est machiavélique et qu’il nous a concocté une fin digne de tout le reste. J’ai un dernier souhait que je lui adresse, celui de retrouver le commandant Malo Sinclair et Albert dans une nouvelle aventure.

 

Jean-Luc Marcastel et Gerbert d'Aurillac

 

Aurillac sur les bords de la Jordane

Aurillac sur les bords de la Jordane

Fouilles de Saint-Géraud

 

Vue générale du site de l’îlot Saint-Géraud en cours de fouilles avec en arrière plan l’église abbatiale

 

Sarcophages monoxyles carolingiens avec leur couvercle

 

Sarcophage monolithe déposé à l’intérieur et contre le mur nord de l’édifice à vocation funéraire

 

Statue du Pape Gerbert par David d'Angers, Aurillac

 

Gerbert, le pape de l'an mil

 

Raymond de Lavaur emmenant Gerbert .

 

Le mystérieux abaque de Gerbert d'Aurillac

 

Calligraphie caroline

 

Saucisse, "la bestiole"

 

Le code César

 

 

Le Shuttle Eurotunnel

Le Shuttle Eurotunnel

Statue de St Pancras

Statue de St Pancras

Museum of natural history Londres

 

Squelette de diplodocus

 

Les Ménines de Diego Vélasquez

 

Musée Pio-Clementino

 

Statue d'Hercule au Musée Pio-Clementino

 

Lamborghini Veneno

 

Cour de la Pigna

 

Cour de la Pigna

 

Sphère dans la sphère de Arnaldo Pomodoro

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Bête du Gévaudan, #Fantastique, #Loup, #Suspense, #Angoisse, #Enquête, #Meurtres, #Gilles Milo-Vacéri

Résumé :

Le commandant Gerfaut est en vacances quand Adriana, son assistante, le prévient qu’un meurtre atroce vient d’être commis en Lozère, dans la famille de Paul, son second adjoint. L’expert des tueurs en série doit élucider un assassinat si horrible que le légiste hésite à se prononcer sur l’origine des blessures. Les gens de la région, soutenus par une association d’éleveurs, accusent déjà les loups et des émeutes sèment la pagaille dans l’enquête.  

Mais les meurtres se poursuivent !

La population évoque alors le retour de la bête du Gévaudan, cet animal mystérieux qui avait terrorisé la Lozère au XVIIIe siècle.  

Coincé par la guerre entre éleveurs et défenseurs du loup, faisant les frais des ambitions politiques de certains et confronté à un tueur non identifié que rien ne semble pouvoir arrêter, Gerfaut doit gérer une situation de crise en s’appuyant sur son instinct.  

La solution se trouverait-elle dans le passé ? Et si la bête du Gévaudan était vraiment de retour ?  

Le commandant Gerfaut va montrer les crocs et sa morsure sera fatale.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Quand le passé ressurgit… cela donne un thriller angoissant et addictif ! Coup de !

Tout commence avec les pensées du prédateur en chasse et dès les premières lignes, l’angoisse monte. Machiavélique, l’auteur nous présente une jeune fille attachante de dix-neuf ans qui rentre chez elle après une journée de labeur et nous fait partager ses craintes à l’idée de pénétrer dans la forêt, à la nuit tombante, pour effectuer trois kilomètres à pied. Pendant ce temps, le commandant Gabriel Gerfaut est en vacances depuis deux jours dans le sud de la France et alors qu’il dîne en galante compagnie, le téléphone sonne. Gilles Milo-Vacéri prend un malin plaisir à saboter les vacances et le dîner romantique du commandant. Adriana, son bras droit, l’informe qu’une cousine éloignée de Paul, son adjoint, a été assassinée et les blessures sont tellement horribles que le médecin légiste hésite à se prononcer sur leur origine. A priori, cela ne peut pas avoir été causé par un loup ou un chien, l’animal présentant une mâchoire démesurée d’une puissance incroyable. Le temps que Gerfaut rejoigne Paris, il y a déjà une seconde victime, une adolescente de seize ans, et quand il arrivera en

Carte de la Lozère

Lozère où se situent les meurtres, on comptera un troisième décès, celui d’un berger et de trois brebis. Arrivés sur les lieux du second meurtre, Gerfaut et son équipe vont se trouver confrontés à Xavier Delpuech, un notable qui cultive des ambitions politiques et a fondé l’ADEL (Association Des Éleveurs Lozériens) ainsi qu’aux éleveurs de ladite association qui veulent à tout prix que le loup soit responsable. Heureusement, Gerfaut peut compter sur le soutien du procureur Jean-Marie Chabanier, un homme très sympathique qui ne cède pas devant les pressions ainsi que sur le capitaine Alexandre Delamare et le lieutenant Patricia Vidal, de la Section de Recherches de Nîmes, avec lesquels il va enquêter.

Cette cinquième enquête du commandant Gabriel Gerfaut nous entraîne sur les traces de “La Bête du Gévaudan” qui a fait couler beaucoup d’encre et… beaucoup de sang. Gabriel Gerfaut est un spécialiste des tueurs en série et

La Bête du Gévaudan

des crimes qui sortent de l’ordinaire. C’est un électron libre sans aucun respect qui ne respecte pas toujours la hiérarchie ou la procédure. D’une intelligence supérieure, il est profondément humain et son équipe l’adore et veille sur lui jalousement. J’aime énormément son personnage et encore plus ses “disputes” avec Adriana qui ne se laisse pas faire ou ses escarmouches avec son divisionnaire qui « est un gueulard mais aussi un papa-poule » dixit l’auteur. J’avoue avoir bien ri à la réplique de Gerfaut à Gustave Marcelli sur le cirque. Quant à sa manière de ne pas s’en laisser conter, j’ai jubilé à sa réaction face aux éleveurs et plus particulièrement face à Xavier Delpuech et au préfet. J’étais déjà une de ses fans, mais là, Gabriel Gerfaut est devenu mon héros !

L’enquête une fois de plus se révèle compliquée et Gerfaut se trouve pris dans une toile complexe où les éleveurs accusent le loup et commettent plusieurs voies de fait, où les défenseurs et protecteurs des loups démontrent que le loup n’étant pas encore arrivé en Lozère, il peut difficilement être coupable. Ajoutons-y une population persuadée du retour de « La Bête du Gévaudan », voire même d’un loup-garou et vous avez un tableau complet. Et pendant ce temps, le monstre, humain ou animal, continue le carnage. Malgré toutes les difficultés rencontrées, Gabriel Gerfaut fait montre d’une grande délicatesse avec les membres de son équipe, les victimes et leurs familles. Par contre, il joue avec les éleveurs de l’ADEL comme un chat avec une souris : machiavélique, comme son auteur !

Le fait de donner la parole au prédateur ajoute à l’angoisse et au suspense. J’en ai oublié de respirer quand il s’est mis à traquer des enfants. J’ai tremblé pour tous ceux qui aidaient Gerfaut et qui cherchaient à élucider l’affaire. Gilles Milo-Vacéri joue diaboliquement avec nos nerfs. Sa plume est toujours aussi affutée et élégante. Et il nous distille les informations au compte-goutte. J’admire toujours autant son travail de recherches et de documentation car l’intrigue repose toujours sur des faits réels. De plus, il maîtrise à la perfection le page turner : une fois commencé « La Bête du Gévaudan », je n’ai plus pu le lâcher tant le suspense grimpait et l’angoisse aussi… L’enquête se déroule dans un laps de temps assez court, entre le 4 juin 2017 et le 12 juin 2017 mais sur un territoire étendu. Vu le nombre de victimes, vous comprenez l’angoisse… Nous suivons pratiquement heure par heure Gerfaut, Adriana, Paul, Alexandre et Patricia… et aussi le cheminement de La Bête. Quant à découvrir la vérité, j’ai émis les hypothèses les plus abracadabrantes ! Gilles Milo-Vacéri m’a bluffée une fois de plus même si j’avais soupçonné le véritable coupable.  Et je peux vous dire qu’une fois tournée la dernière page, j’ai eu besoin de quelques heures pour m’en remettre.

Gerfaut va bénéficier de l’aide de deux personnages originaux et sympathiques. Le premier est une jeune femme experte vétérinaire et spécialisée dans les morsures de prédateurs. Cécile Marcillac a du répondant et ne se prend pas au sérieux, elle apporte une note de gaieté dans un contexte assez sombre. Le second est un écrivain criminologue. Après dix années de recherche, il prépare un ouvrage sur « La Bête du Gévaudan » et il va se montrer un précieux auxiliaire du commandant. Grâce à lui, nous allons avoir un compte-rendu précis sur les crimes “de la bête” qui a sévi dans le Gévaudan au XVIIIe siècle.

Gabriel Gerfaut parviendra-t-il à arrêter le monstre qui terrorise la Lozère ? Je ne vous dirai qu’une chose, la fin est absolument hallucinante, à vous faire dresser les cheveux sur la tête. J’en frissonne encore…

L’homme voulait régner sur la nature et lorsqu’elle reprenait ses droits, il y avait toujours des voix pour s’élever contre elle.

La Bête du Gévaudan de Gilles Milo-Vacéri

Carte de la Lozère avec les lieux d'attaque

Carte de la Lozère avec les lieux d'attaque

Saint-Étienne-de-Lugdarès

Saint-Étienne-de-Lugdarès

Saint-Étienne-de-Lugdarès

Saint-Étienne-de-Lugdarès

Saint-Léger-de-Peyre

Saint-Léger-de-Peyre

Saint-Léger-de-Peyre

Saint-Léger-de-Peyre

Aumont-Aubrac

Aumont-Aubrac

Aumont-Aubrac

Aumont-Aubrac

Marvejols

Marvejols

Hôtel des Rochers à Marvejols

Hôtel des Rochers à Marvejols

Loup noir comme Zoulou

Loup noir comme Zoulou

Loups gris

Loups gris

Cheylard-L'Évêque

Cheylard-L'Évêque

Château de la Baume

Château de la Baume

Château de la Baume

Château de la Baume

14 Forêt de Saint-Flour-de-Mercoire

14 Forêt de Saint-Flour-de-Mercoire

14 Forêt de Mercoire

14 Forêt de Mercoire

Ancien piège à loups

Ancien piège à loups

La Bête du Gévaudan

La Bête du Gévaudan

La Bête du Gévaudan  https://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/la-legendaire-bete-du-gevaudan-reconstituee-grandeur-nature-237837

La Bête du Gévaudan https://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/la-legendaire-bete-du-gevaudan-reconstituee-grandeur-nature-237837

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller psychologique, #Thriller, #Drame, #Famille, #Enlèvement, #Traite d'enfants, #Drogue, #Hacking, #Suspense

Résumé :

Avec son art consommé de la psychologie, Rachel Abbott tisse un suspense familial riche en émotions et hautement addictif, dans la lignée de P. D. James et de Lisa Gardner.

Une route de campagne verglacée. Une voiture qui perd le contrôle : la conductrice est tuée sur le coup ; Natasha, sa fille de six ans assise à l'arrière, se volatilise sans explication.

Quelques années plus tard, David fait de son mieux pour se reconstruire après le drame qui a emporté sa femme et sa fille. Il forme désormais un couple heureux avec la douce Emma et le petit Ollie, adorable bambin de dix-huit mois qui comble leur foyer.
Mais un jour, une inconnue débarque dans leur cuisine. Natasha.
Où était-elle toutes ces années ? Comment a-t-elle retrouvé le chemin de la maison ? Si David est fou de joie, Emma, elle, se sent vulnérable devant cette adolescente silencieuse.

Cadeau ou malédiction ? Que cache le retour de la disparue de Noël ?

 

Mon avis :

Un drame familial qui vous tiendra en haleine.

Alors qu’elle rentre chez elle, Caroline Joseph, l’épouse d’un riche homme d’affaires, se tue au volant de sa voiture. Leur petite fille de six ans, Natasha, qui était dans la voiture lors de l’accident demeure introuvable. Six ans plus tard, le père, David Joseph a refait sa vie. Il est l’heureux papa d’Ollie, un petit garçon de dix-huit mois et grâce à son épouse Emma, il a peu à peu réussi à se reconstruire. C’est alors que réapparaît Natasha. D’où vient-elle ? Quel but poursuit-elle ?

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Belfond pour l’envoi de ce service presse. Dès le début, Rachel Abbott a su me captiver et maintenir mon intérêt. Tasha, cette adolescente de 13 ans qui surgit dans cette cuisine et qui repousse toute explication, refuse de parler à la police ou d’être examinée par un médecin, montre un comportement inquiétant et il faut vraiment l’aveuglement du père pour ne pas s’en rendre compte. Parallèlement, nous suivons l’inspecteur Tom Douglas qui va se trouver chargé de l’enquête et qui dans le même temps cherche à comprendre la disparition de son frère aîné Jack.

Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me posais de questions et plus j’en apprenais sur Tasha, plus le mystère s’épaississait. L’auteure distille les informations au compte-goutte et le suspense ne cesse de grandir. La psychologie de ses personnages est très bien rendue et je n’ai pas cessé de m’inquiéter pour Emma et Ollie car il était évident que Tasha n’était pas revenue par amour pour sa famille. Mais petit à petit, face à ce qu’elle avait traversé, subi, je me suis attachée à elle qui de son côté se laissait peu à peu apprivoiser par Ollie.

« La disparue de Noël » est un thriller psychologique qui se dévore. L’écriture de l’auteure est simple, agréable et la lecture est facile. Les chapitres sont courts et on a du mal à quitter son livre tant on est pris dans l’intrigue et on a envie de savoir la suite. Rachel Abbott traite de sujets douloureux tels la traite d’enfants, la drogue, du hacking. Mais c’est avant tout un drame familial. Le retour de Tasha va mettre en lumière des vérités cachées, tues et surtout montrer le vrai visage des personnages. Emma est un magnifique portrait de femme et de mère.

Un thriller que je vous recommande tant il est prenant.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Nouvelle, #Suspense, #Policier, #Littérature, #Thriller psychologique

Résumé :

"Écrire une nouvelle, c'est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d'émotions qu'en plusieurs centaines de pages.
C'est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant."
Karine Giebel

 

« Partir sans lui dire au revoir.
Parce que je me sens incapable d'affronter ses larmes ou de retenir les miennes.
L'abandonner à son sort.
Parce que je n'ai plus le choix.
(...)
Je m'appelle Aleyna, j'ai dix-sept ans.
Aleyna, ça veut dire éclat de lumière.
(...)
J'ai souvent détesté ma vie.
Je n'ai rien construit, à part un cimetière pour mes rêves.
Là au moins, on ne pourra pas me les voler. »


Si les romans de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi exigeant : la nouvelle, où elle condense en quelques pages seulement toute la force de ses romans. D'OMBRE ET DE SILENCE réunit huit textes, dont certains sont inédits et d'autres restés jusqu'à aujourd'hui très confidentiels. Voici l'occasion de (re)découvrir Karine Giebel intensément, grâce à ce recueil de nouvelles noires, humaines, engagées...

 

Mon avis : ♥ ♥

De l’émotion à l’état brut.

« Aleyna » Aleyna, 17 ans, d’origine turque, s’est enfuie chez Sam pour échapper à son mariage. Une nouvelle qui prend aux tripes. On voudrait tellement qu’elle s’en sorte.

« Aurore » Quand le désespoir, la cruauté des autres font de vous un assassin.

« Ce que les blessures laissent au fond des yeux » Par amour, sa vie n’est qu’une lente descente aux enfers.

« J’ai appris le silence » Une vengeance implacable née de l’injustice et de la haine.

« L’été se meurt » Amour, folie…

« L’homme en noir » Le passé réinventé.

Edgar Degas, Intérieur dit aussi Le Viol, vers 1868-1869

« L’intérieur »

« Le printemps de Juliette » Des vies brisées.

En quelques pages, Karine Giebel parvient à donner vie à ses personnages, une densité et une épaisseur telles, qu’ils vous marquent au fer rouge tant ils deviennent réels. Qu’il s’agisse de dénoncer l’horreur des crimes d’honneur, le monde cruel et sans pitié des adolescents, les abus de certains propriétaires ou les ravages d’une agression, l’auteure gagne son pari. Elle n’a pas besoin de centaines de pages pour nous procurer de l’émotion à l’état brut. Chaque nouvelle évoque un monde à part entière. C’est un condensé des souffrances engendrées par la violence, la misère, la solitude, la mort, la folie… Karine Giebel a une écriture limpide, ses mots font mouche à chaque fois, ses descriptions sont d’un réalisme brutal et la psychologie de ses personnages est admirablement dépeinte.

Je remercie NetGalley et les Éditions Belfond pour l’envoi de ce Service Presse.

Des nouvelles qui font mal tant elles rapportent des faits malheureusement bien trop présents dans notre monde.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Tueur en série, #Angoisse, #Terreur, #Violence, #Suspense, #Enquête

Résumé :

Gildas Gabin, est un flic expert en criminologie, spécialisé dans les tueurs en série. Ses connaissances, conjuguées à des capacités sensorielles hors norme, lui ont permis de se bâtir une réputation qui dépasse largement l'hexagone.
C’est dans ce cadre qu'il débarque à La Rochelle, une ville reliée au pire de ses souvenirs et au plus cuisant de ses échecs.

Timothy Blake tient de son père un lourd héritage qu’il s’efforce de perpétuer, y travaillant sans relâche depuis bientôt dix ans.
Désormais, il se sent prêt à voler de ses propres ailes, à se dédouaner des consignes paternelles, à surfer sur les vagues de la décadence, à repousser les limites de la cruauté, mais aussi celles de sa propre jubilation. Il nous entraîne au cœur de sa sordide passion.

Gildas Gabin s’efforce de débusquer l’« artiste » et de stopper l’hémorragie mais, privé de ses aptitudes si particulières et hanté par un spectre qui obscurcit son jugement, il lui faudra résoudre l’énigme de son passé pour mettre le point final à la série sanglante qui terrorise la Ville Blanche.

Entre haine et fascination, les deux hommes se lancent dans une course-poursuite qui les mènera au plus intime secret de l’autre, les faisant basculer dans un affrontement dont la mort pourrait s’avérer l’ultime issue.

Mon avis :   ♥ ♥

Troublant, addictif. Un bras de fer sans merci entre le tueur et le criminologue.

Le tueur en est à son quatrième meurtre et n’hésite pas à envoyer des messages à la police sur sa prochaine victime, pour les narguer. L’affaire est telle qu’on a fait appel à Gildas Gabin, un spécialiste des tueurs en série qui possède des talents particuliers, il a un don de prescience : il voit, pressent les choses. Malheureusement, ce pouvoir va le lâcher lorsqu’il va en avoir le plus de besoin. Voilà dix ans qu’il a quitté La Rochelle sur un échec des plus douloureux qui l’affecte sur le plan personnel et qui pourrait bien obscurcir son jugement. Entre lui et le tueur Timothy Blake, va s’instaurer une sorte de relation malsaine. Une course contre la montre débute dont l’enjeu est la vie ou la mort.

Dès le départ, j’ai été happée par l’univers très sombre de ce thriller et je remercie Bridget Page pour me l’avoir proposé en Service Presse par l’intermédiaire de Simplement Pro. Très vite, le récit m’a oppressée. En effet, Timothy Blake s’exprime à la première personne et c’est très déstabilisant, j’avais l’impression d’être dans sa tête, de voir ce qu’il voyait et je peux vous dire que je détestais ça. C’est un personnage complexe qui présente deux visages : celui qu’il montre dans la vie de tous les jours et celui d’un tueur sans merci ni remords. Il est glaçant et j’en frissonne encore. Il est diaboliquement habile et retors. Les journalistes l’ont surnommé “le Charpentier naval”, car il expose ses victimes sur des bateaux qu’il construit de ses mains. Il est d’une folle arrogance, d’une suffisance détestable. Et on se dit qu’il aurait tort d’arrêter de se vanter tant il a mis en œuvre tous les moyens pour échapper aux investigations de la police. Je lui reconnais un talent certain pour brouiller les pistes. Ce que j’ai pu souhaiter qu’il se fasse prendre !

Face à lui, nous avons Greg que l’équipe considère un peu comme l’expert scientifique ; Blaise, l’homme de terrain et surtout une véritable encyclopédie criminelle ; et enfin Gildas Gabin, un homme blessé et hanté par la disparition de sa sœur Sarah, considéré comme l’expert des tueurs en série et qui a bien des succès à son actif. Il est amoureux fou de sa femme, Jeanne, qui est comme son ancre dans l’univers ténébreux qu’il côtoie. Elle est son réconfort quand il doute. La relation qu’ils ont ensemble est très belle et apporte un peu de légèreté à l’enquête. C’est vraiment un amour magnifique qui permet à Gildas de se reconstruire, de faire face et de toujours se relever quelles que soient les horreurs auxquelles il est confronté.

L’atmosphère est lourde, particulièrement éprouvante lorsque l’auteure donne la parole aux victimes avant qu’elles ne soient exécutées sans pitié par Timothy. Au fil des chapitres, nous en apprenons toujours plus sur le meurtrier, son enfance, son histoire, ses expériences… Le suspense est intense : tout au long de ma lecture, je ne cessais d’espérer qu’il fasse une erreur, mais ce maudit Timothy se montrait redoutablement intelligent et d’une prudence presque sans failles. C’est vraiment un grand malade. Quand il expose ce qu’il pense, cela fait froid dans le dos surtout quand on réalise qu’il existe des êtres semblables à lui dans la réalité. Seule l’intuition de Gildas lui fait penser qu’il peut s’agir du tueur qu’il recherche, mais encore faut-il trouver des preuves.

L’auteure a une plume époustouflante, ses descriptions sont d’une précision chirurgicale, d’un réalisme bluffant. Elle nous fait entrer dans la tête de deux hommes que tout oppose : un sociopathe et un policier. Leur psychologie est très bien rendue et l’auteure nous tient en haleine jusqu’à la fin.

Par contre, en ce qui me concerne, au bout d’un moment, j’ai trouvé trop long. J’en ai eu assez de la vanité et de l’autosatisfaction de Timothy. Et puis cela a beau censé être de l’“art”, c’est quand même trash, une véritable horreur. Trop de victimes, trop de souffrances. J’avais hâte que cela se termine. Et du coup, j’étais plus que consciente de la fébrilité des enquêteurs, de leur rage à mettre fin d’une façon ou d’une autre à cette série de meurtres.

Un thriller éprouvant et addictif que je vous recommande. Mais peut-être pas pour tous, âmes trop sensibles s’abstenir.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Suspense, #Enquête, #Enlèvement, #Faux-semblant, #Famille, #Angoisse, #Voisins

Résumé :

Ne vous fiez pas au bonheur de façade...

Anne et Marco sont invités à dîner chez leurs voisins. Au dernier moment, la baby-sitter leur fait faux bond. Qu'à cela ne tienne : ils emportent avec eux le babyphone et passeront toutes les demi-heures surveiller le bébé. La soirée s'étire. La dernière fois qu'ils sont allés la voir, Cora dormait à poings fermés. Mais de retour tard dans la nuit, l'impensable s'est produit : le berceau est vide.
Pour la première fois, ce couple apparemment sans histoire voit débarquer la police chez lui. Or, la police ne s'arrête pas aux apparences... Qu'est-ce que l'enquête va bien pouvoir mettre au jour ?

Un chef-d’œuvre de suspense, de twists et de faux-semblant, best-seller en Grande-Bretagne et aux États-Unis, déjà en cours de publication dans 30 pays.

 

Mon avis :

Un excellent thriller, addictif, angoissant dont on ne ressort pas indemne.

Anna passe une soirée difficile chez ses voisins Cynthia et Graham. Non seulement son mari Marco ne cesse de flirter avec sa voisine mais, en plus, ils ont laissé leur bébé Cora à la maison et la surveillent par babyphone ; ils vont la voir toutes les demi-heures pour vérifier que tout va bien. Et c’est le drame : lorsqu’ils rentrent chez eux, ils découvrent que la petite fille n’est plus dans son berceau et qu’elle a disparu. Commence alors une attente déchirante pour les parents et une enquête de police qui va mettre au jour les secrets de tous.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Presses de la Cité pour l’envoi de ce thriller en service presse. Une fois commencé, je n’ai plus pu le lâcher avant la fin tant Shari Lapena a su me faire entrer dans l’intrigue. Dès le départ, je me suis sentie angoissée avec les parents devant cette disparition et j’ai pensé à tous ceux qui dans la vie sont confrontés à la disparition de leur enfant.

On suit pas à pas l’enquête qui piétine, on découvre cette famille et ses dysfonctionnements. L’auteure est machiavélique, car elle parvient à nous faire douter de tout et de tous. Au fur et à mesure que l’enquête avance, j’en suis venue à soupçonner tous les protagonistes les uns après les autres. Jusqu’au final qui m’a laissée foudroyée, sans voix.

Je ne suis pas prête à oublier « Le couple d’à côté » et ses personnages tant ils m’ont marquée. Shari Lapena nous a ménagé un suspense époustouflant, la psychologie de ses personnages est très bien rendue et elle parvient à nous transmettre leurs émotions. L’écriture est fluide avec de beaux dialogues et la lecture se fait toute seule. Aucune longueur et beaucoup de surprises, de rebondissements auxquels on ne s’attend pas. Quant à la fin, waouh…

Il semblerait que « Le couple d’à côté » soit le seul roman de Shari Lapena traduit en français, ce qui à mon sens est bien dommage. En tout cas, je vais suivre l’actualité de cette auteure car vraiment, j’ai été marquée par ce thriller addictif qui nous rappelle de ne pas se fier aux apparences.

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