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Au-pays-de-Goewin.over-blog.com

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Les livres de Goéwin

thriller

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Benzodiazépines, #Alcool, #Angoisse, #Dépendance, #Psychose

Résumé :

Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller avec cette sensation de déjà-vu ?
Sauriez-vous faire la différence entre le vrai et le faux ?
Avez-vous une confiance absolue en vos proches ?
Nick semble mener une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses voisins. Pourtant, le jour où des amis de longue date arrivent, son existence tout entière va basculer dans l'étrange et l'impensable.
Réalité ? Psychose ? Quelle preuve avez-vous finalement de votre réalité ?

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Magistral, éprouvant et férocement addictif !

Je remercie Joël des Éditions Taurnada pour m'avoir envoyé ce service presse. Une fois commencé, je n'ai plus pu le lâcher jusqu'à la fin tant je voulais comprendre. Et quelle fin ! j'en suis ressortie complètement chamboulée.

Nick, notre héros, souffre d'insomnies et depuis l'âge de quatorze ans, prend des somnifères. À vingt ans, il a déjà doublé les doses conseillées pour que les benzodiazépines continuent à faire de l'effet. Devenu adulte, c'est affolant le nombre de cachets qu'il avale pour calmer une douleur ou une crise d'angoisse. Aujourd'hui, Nick se prépare à recevoir son meilleur ami, Pierre, ainsi que sa femme, Cath.  Malgré l'absence de son épouse, Chloé, il se réjouit de les retrouver. Et tout va basculer. Mais qu'est-ce qui est réel ?

Noël Boudou nous entraîne dans les délires de Nick. Vu le nombre de cachets qu'il avale souvent avec de l'alcool, je ne savais que penser. Hallucinations dues aux benzodiazépines ? Ou ses amis jouent-ils un rôle particulièrement pervers ? Mais est-il possible que son épouse bien-aimée le trahisse et que tous ses voisins soient du complot ? L'atmosphère est particulièrement lourde, étouffante. « Benzos » est un thriller psychologique où on ne peut jamais déterminer ce qui est réel de ce qui relèverait de la psychose. Et je n'ai pas cessé de me poser des questions durant toute ma lecture : pourquoi ? comment ? est-ce que c'est possible ?

Un excellent thriller au suspense diabolique, j'ai été captivée de la première à la dernière page. L'intrigue est captivante, angoissante et l'auteur joue avec nous, le thème est passionnant et j'ai passé un excellent moment de lecture. Vous ne regarderez jamais plus votre comprimé de somnifère de la même façon.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique

Résumé :

Malheur à quiconque provoque la colère de Léa, trentenaire parisienne qui ne supporte pas l'incivilité. Un soir, en quittant sa salle de sport, elle entend l'appel au secours d'une femme enfermée dans les toilettes du sous-sol. Mais quand la prisonnière s'impatiente au point de devenir odieuse, Léa explose et part en l'abandonnant à son sort. Le lendemain la femme est retrouvée morte...

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Coup de cœur !

Léa Delclos, 33 ans, graphiste célibataire sans enfant, a un caractère de feu. Elle ne se laisse pas monter sur les pieds et n'hésite pas à remettre à leur place ceux qui font montre d'incivilité. Rodolphe, veuf, est le père de Gabin, 7 ans, petit orphelin devenu mutique depuis la mort de sa mère. Adeline est furieuse après Rodolphe et jure de se venger ; elle a eu une aventure d'un soir avec lui et refuse sa décision de ne pas donner suite à leur rencontre. Enfin nous avons Jérôme, l'amant de Léa ; c'est un homme marié qui ne la respecte pas vraiment. Léa, Rodolphe, Adeline, Jérôme : quatre personnages qui se sont croisés ou vont se croiser et dont les destins vont se conjuguer... pour le meilleur et pour le pire !

Je ne connaissais pas Stéphanie Exbrayat et je l'ai découverte grâce à un concours. Je la remercie chaleureusement pour l'envoi de son livre

accompagné d'un sac tout à fait original. Elle nous offre un thriller psychologique addictif, avec des personnages attachants, enfin presque tous et dans tous les cas très intéressants. Elle joue avec nos nerfs, tout particulièrement avec la femme enfermée dans les toilettes et retrouvée morte après la grosse colère de Léa. Les chapitres sont courts et alternent les points de vue.

J'ai dévoré ce livre et l'ai lu d'une traite tant l'intrigue me passionnait. Comment ne pas être bouleversée par Gabin et sa fragilité, par Léa et son cœur d'or, sa sensibilité. Bien qu'elle ne supporte pas qu'on l'agresse et qu'elle réagisse avec vigueur, on ne peut lui en vouloir et j'aimerais avoir son courage et son répondant. Quant à Adeline, c'est une garce de première qu'on adore détester. Plus on avance dans la lecture, plus le suspense augmente, le nombre des victimes également, jusqu'à l'apothéose de la fin.

Au final, une magnifique histoire. Stéphanie Exbrayat multiplie les surprises jusqu'à la fin et bien qu'il s'agisse d'un thriller, elle nous offre de très beaux moments d'émotion et de tendresse. Un livre dont je vous recommande la lecture durant vos vacances, par exemple. En ce qui me concerne, j'ai vu que l'auteure sortait un nouveau titre, « Personne n'a oublié » le 13 juin 2019 et il est dans ma PAL :-)

« Colère assassine » de Stéphanie Exbrayat — France Loisirs

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Enquête, #Attentat, #CIA, #Opus Dei, #Mafia, #Surnaturel, #Gilles Milo-Vacéri

Résumé :

2 décembre 2018

Le commandant Gerfaut et ses adjoints sont invités en Italie pour donner une conférence. Ce qui ressemblait à des vacances tourne vite au cauchemar. Dès leur arrivée à Fiumicino, ils sont la cible d’un attentat qui fait de nombreuses victimes. Adriana est grièvement blessée et lutte contre la mort. Bien qu’abattu et démoralisé, Gerfaut se joint au capitaine Paola Tempesti, de la Sécurité Intérieure italienne. Poursuivant un témoin disparu, ses investigations le mènent au Parrain de Cosa Nostra. L’enquête piétine, mais quand on cherche la vérité à Rome, les mystères du Vatican et le silence de l’Opus Dei ne tardent pas à brouiller les pistes. Il va traquer les coupables, quitte à mettre la Ville Éternelle à feu et à sang.

Résoudra-t-il cette énigme ? Quel effroyable secret se cache derrière tous ces crimes ?

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Hyper-méga coup de cœur ! Férocement addictif !

Pour une fois, je ne vous ferai pas de résumé, la quatrième de couverture étant plus qu'explicite. Gilles Milo-Vacéri a fait très fort, très très fort ! D'habitude, je commence à m'angoisser après quelques pages ou quelques chapitres. Mais là, il m'a suffi de lire le résumé. On y apprend qu'Adriana est grièvement blessée et même qu'elle lutte contre la mort, et plus loin que le commandant Gerfaut n'a plus rien à perdre... Et là, je me suis dit : "Non, il n'a pas fait ça... Il n'aurait pas osé faire mourir Adriana quand même ?" Conséquence : je n'avais pas encore commencé ma lecture que je maudissais déjà l'auteur !!! Parce que oui, très chers auteurs et auteures, nous les lecteurs nous sommes farouchement attachés à vos personnages, vous les avez créés mais ils nous appartiennent un peu.

Une autre différence : habituellement, je lis mon livre et je prends des notes en vue de ma chronique. Mais là, impossible ! Le suspense était tel que j'ai tout laissé tomber pour me plonger dans ma lecture, absente à tout le reste. Du coup, je l'ai lu une seconde fois, à tête reposée, pour en savourer toutes les subtilités. Et croyez-moi, je ne l'ai pas regretté.

Vous l'aurez compris, pour moi cette septième enquête est vraiment spéciale et je la mets sans hésiter dans mes livres favoris, mes Top 1. On peut la lire sans avoir lu les tomes précédents mais pour en goûter toute la saveur, il vaut mieux connaître tous les livres de l'auteur car « Piège mortel au Vatican » s'inscrit dans une suite. Le lire, c'est comme retrouver une grande famille. Au détour d'une page, on retrouve un souvenir, un personnage qui a vécu ses propres aventures dans un autre ouvrage.

Pour cette septième enquête, Gilles Milo-Vacéri nous fait voyager. Ainsi l'aventure débute en Virginie aux USA, puis nous faisons une halte à Paris avant de passer par Nice pour atterrir en Italie. Une mystérieuse opération secrète au nom poétique d'Angel Fire, une rencontre au sommet avec les plus hautes instances de l'État, des nettoyeurs, des victimes collatérales dont on se fiche éperdument tant l'affaire est scandaleuse... Tout n'est que mystère. L'auteur possède le redoutable talent de nous donner plein d'informations qui ne nous apprennent rien et ne font qu’augmenter notre addiction.

C'est un pur bonheur de retrouver mon rebelle préféré, le commandant Gabriel Gerfaut, allergique au Code de Procédure, totalement imperméable au respect dû aux supérieurs et hommes politiques lorsqu’ils ne le méritent pas, ainsi que son équipe, les capitaines Adriana Guivarch et Paul Castani. Leurs échanges pleins d'humour, les piques entre Gerfaut et son divisionnaire sont un véritable régal et apportent une touche de légèreté à l'intrigue.

J'ai particulièrement aimé la loyauté qui unit les membres de l'équipe Gerfaut, leur solidarité entre les différents corps de police et gendarmerie, ce même esprit qui habite les membres de la CIA — enfin certains, ceux qui appartiennent aux Marines —, le sens de l'honneur que l'on retrouve chez

Don Rosselli, le Parrain de Cosa Nostra et certains de ses hommes. Cela contraste d'autant plus vivement avec les hommes politiques et certains membres de l'Église pour lesquels le Pouvoir est devenu leur Dieu et leur tient lieu de morale.

La scène de l'attentat est terrible. Gilles Milo-Vacéri a le don de nous immerger dans son écriture et il nous fait vivre le drame comme si nous y étions. Quant à la douleur de Gerfaut, elle est poignante, elle nous prend aux tripes tout au long de l'ouvrage. Lire « Piège mortel au Vatican », c'est réaliser à quel point la vie est fragile et que tout peut basculer en quelques secondes imprévisibles. Du coup, on réalise l'importance de dire "je t'aime" à tous ceux que l'on chérit tant qu'il en est encore temps.

Et au fur et à mesure que se tournent les pages, on ne cesse de se demander : qui est la véritable cible ? Messington, le directeur de l'Opus Dei ? Carla Rosselli et son fils qui appartiennent à Cosa Nostra ? Gerfaut et son équipe ? Est-ce un attentat djihadiste ? Plus on avance dans le livre, plus c'est compliqué. L'auteur a tissé une trame diabolique où se croisent nettoyeurs de la CIA, mafiosos avec leur code d'honneur, police italienne et du Vatican sans

oublier tous les mystères que cachent et taisent les membres

de l'Opus Dei et les instances du Vatican. Quant à Gabriel Gerfaut, il est au-delà de toute raison. Il est à vif et plus rien ne compte que de retrouver les assassins d'Adriana. Et quand il pète un câble, il ne le fait pas à moitié. Il perd toute mesure et qu'importe son interlocuteur. Qu'il s'agisse du Parrain ou de Dieu, il ne mâche pas ses mots. C'est toujours aussi fascinant de le voir enquêter, comment il tire ses conclusions et c'est encore plus fascinant de voir comment Gilles Milo-Vacéri nous découvre les fils de l'enquête tout en nous laissant dans le noir absolu. Du grand art !

J'ai été particulièrement révoltée et scandalisée par la noirceur pour ne pas dire la pourriture de certains hommes d'Église, par l'inhumanité des gens des hautes sphères — CIA, hommes du gouvernement — pour la facilité avec laquelle ils décident de supprimer des gens pour assurer leurs arrières. «Faites les effacer ! » et toujours ce langage édulcoré pour éviter d'appeler un chat un chat ! Et tout cela pour garantir la sécurité de l'État !!! Ce que je peux haïr la politique et les hommes politiques ! Qu'ils soient d'Église, membres du gouvernement ou pas, dès qu'il s'agit de Pouvoir, le silence est roi et parfois il cache le pire.

« Piège au Vatican » est la plus bouleversante des enquêtes de Gerfaut. Vous passerez du rire aux larmes, du désespoir à la joie la plus enivrante, vous applaudirez des deux mains aux colères et paroles de Gerfaut, vous serez écœurés par la lâcheté et les compromissions de certains. Et il vous faudra attendre les dernières pages de l'épilogue pour connaître enfin la vérité sur l'attentat de Fiumicino. Attendez-vous à un final en apothéose !

Je remercie chaleureusement Anita Berchenko ainsi que Les Éditions du 38 pour leur confiance et l'envoi de ce service presse.

 

Paris XVIIe - Le Bastion - Brigade Criminelle

 

États-Unis - Langley - Siège de la CIA

 

Sortie Aéroport Fiumicino

 

Rome - Hôpital Agostino Gemelli

 

Cité du Vatican

 

 

Squadra Mobile… divisione di polizia anticrimine

 

Agencia Informazioni e Sicurezza Interna

 

Rome - Via Paolo VI - Residenza Paolo VI

 

 

Le Colisée

 

Vatican - Palais Apostolique

 

Corps de la gendarmerie du Vatican

 

Garde suisse pontificale

 

Vatican - Secrétairerie d’État

 

Curie romaine

 

Rome - Abbaye des Trois Fontaines

 

Bibliothèque Apostolique vaticane

 

Bibliothèque Apostolique vaticane

 

Archives secrètes du Vatican

 

Archives secrètes du Vatican

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Thriller psychologique, #Angoisse

Résumé :

"Quand je sortirai, tu seras la première prévenue... Je saurai te retrouver." Depuis qu'Eloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l'angoisse que la criminelle sanguinaire s'évade de prison... Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d'Eloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse... Une promesse de sang...

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Coup de cœur ! Une symphonie du crime sidérante, bluffante...

Alix Flament est journaliste politique depuis six ans après avoir traqué le crime pendant deux ans à Chambéry et perdu confiance dans le genre humain. Toutes les nuits, elle fait des cauchemars où elle revoit la même scène, au tribunal : « Quand je sortirai, tu seras la première prévenue... Je saurai te retrouver. » Alors qu'elle travaille à un article, le téléphone du bureau sonne. C'est Éloane qui s'est évadée de prison et qui va se venger. Le compte à rebours a commencé !

Je dis un grand merci aux Éditions Taurnada pour l'envoi de ce service presse. C'est un véritable coup de cœur. Je ne connaissais pas Gaëlle Perrin-Guillet et c'est une très belle découverte. Elle nous entraîne dans le jeu de piste macabre que laisse derrière elle, Éloane Frézet  Alix va se trouver doublement impliquée. Non seulement elle participe à l'enquête car elle est celle qui connaît le mieux Éloane mais en plus, son mari Flavien qui est médecin légiste va être appelé pour autopsier les victimes. Éloane est une tueuse en série atypique car rien ne la prédisposait au crime. Elle a basculé du jour au lendemain dans une folie meurtrière qui a fait d'elle un véritable monstre.

On suit l'enquête pas à pas, on s'interroge avec les policiers pour essayer de trouver un mobile, de comprendre le puzzle sanglant que laisse Éloane qui conserve toujours une longueur d'avance sur les enquêteurs. On tourne fébrilement les pages, la tension ne cesse de monter, on croise les doigts en espérant que les personnages auxquels on s'est attaché seront épargnés par la tueuse... et on ne lâche pas le livre avant de l'avoir terminé. J'en suis ressortie complètement estomaquée tant la fin m'a surprise, une véritable apothéose. J'ai même laissé passer du temps avant de faire ma chronique tant j'avais été secouée. Je ne suis pas près d'oublier Éloane et sa quête sanglante.

Gaëlle Perrin-Guillet dépeint à merveille la psychologie de ses personnages et nous offre un thriller psychologique percutant dont l'intensité va crescendo. Les émotions qu'elle nous fait ressentir sont puissantes et on termine complètement HS.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Littérature, #Suspense, #Résilience, #Thriller, #Enlèvement, #Angoisse

Résumé :

Comment retrouver son chemin quand on a tout perdu ?

Annabelle a une vie merveilleuse. Un mari qui l'aime, deux petites filles adorables, une famille soudée.
Jusqu'à ce jour de septembre où elle est brutalement arrachée à ses proches, laissée pour morte au milieu de la forêt. Lorsqu'elle reprend conscience, sa mémoire s'est effacée. Plus de traces... Pour remonter le fil de sa vie, Annabelle va devoir affronter la face cachée d'un bonheur qu'elle croyait parfait.

Avec une extrême sensibilité, Sophie Renouard explore les zones d'ombre d'une existence ordinaire. Captivant.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un thriller bouleversant de sensibilité.

Annabelle et Philippe ont réuni autour d'eux leur famille à l'occasion du baptême de leur fille Violette âgée de six semaines. Ils sont les heureux parents d'une autre petite fille, Zélie, quatre ans. À la fin de la journée de festivités, Annabelle avec ses deux filles quitte Paris pour rejoindre son père et son frère à Lyons, en Normandie, un voyage de 106 kilomètres qu'elle connaît par cœur. Violette ayant faim, la jeune femme s'arrête dans un café pour lui donner un biberon. Alors qu'elle se lave les mains dans les toilettes, elle est violemment agressée, enlevée puis laissée pour morte à l'autre bout de la France, dans une forêt du Pays Basque. Elle est sauvée par Émile, un vieil ermite de quatre-vingt douze ans qui va soigner ses blessures et la recueillir. La jeune femme ne se souvient de rien, elle est devenue totalement amnésique.

Je remercie Babelio Masse Critique ainsi que les Éditions Albin Michel pour l'envoi de ce service presse qui m'a permis de découvrir Sophie Renouard. « On n'efface pas les souvenirs » est son premier livre et une fois commencé, je n'ai pas pu le lâcher. Elle débute très fort, le premier chapitre est glaçant. Puis nous faisons la connaissance d'Annabelle et de toute sa famille. J'ai aimé l'amour qui les unit, la tendresse qu'ils n'hésitent pas à partager. Les personnages sont vraiment attachants. Et puis tout va basculer brutalement et on prend conscience de la fragilité du bonheur, de la vie. Sophie Renouard a beaucoup de talent. Alors que tout semble normal, elle parvient à distiller l'angoisse. D'une plume pleine de délicatesse et de sensibilité, elle nous raconte une histoire, avec des mots simples. En l'espace de quelques secondes, elle nous fait plonger dans l'horreur. Quel est le mobile de l'agression ? Celui de l'enlèvement et de la tentative de meurtre ? Aucune rançon n'est demandée. Au soir d'une journée de fête, Annabelle a disparu et on partage la douleur et l'incompréhension de Zélie, de Gaspard son mari, de sa famille... L'auteure nous dépeint admirablement la psychologie de ses personnages. Cela pourrait être nous. Et c'est poignant, bouleversant, la douleur des proches est tellement bien rendue.

Parallèlement nous suivons le sauvetage d'Annabelle, amputée de ses souvenirs, sa lente reconstruction. Nous faisons la connaissance d'Émile et de son chien "Va t'en". C'est un sacré personnage. Solitaire qui ne parle qu'à son chien, on ne sait pas trop s'il souffre d’Alzheimer ou de misanthropie aigüe. Il va sauver et recueillir Annabelle, la cacher pour la protéger dans sa bergerie qui n'a pas l'électricité mais possède malgré tout l'eau courante. Émile est un sage et sa manière d'exister nous transmet une sérénité, ce qui est une chose plutôt rare dans un thriller. Il a pour seule famille un neveu, Iban, un autre beau personnage.

Même si on commence à comprendre et à deviner qui se cache derrière ce crime, Sophie Renouard parvient à maintenir le suspense jusqu'à la fin. L'angoisse augmente et elle maîtrise à la perfection l'art du page-turner jusqu'à la fin où elle nous réserve quelque surprise.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce livre et je compte bien suivre cette auteure. Je vous recommande "On n'efface pas les souvenirs". Une fois terminé, on n'oublie pas ses personnages tant ils nous ont touché.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Polar nordique, #Fantastique

Résumé :

Surgie des tourbières scandinaves, une nouvelle voix du polar nordique.

Pour travailler à sa thèse de biologie, Nathalie retourne vivre dans sa région natale, au cœur d'une Suède humide et reculée. Dans la petite maison qu'elle habite en forêt, elle se laisse rappeler à son enfance douloureuse, à l'époque où la disparition de la jeune Tracy avait inauguré une succession de drames. Un jour, un cadavre est retrouvé dans la tourbière. Dix années auparavant, déjà, une jeune fille momifiée avait été découverte au même endroit. Bientôt, de nouveaux cadavres affleurent. Alors que la police se met en quête d'un serial killer, Göran, ancien professeur de physique, est convaincu que l'endroit est peuplé de revenants. Cette théorie intrigue aussi Maya, photographe judiciaire. Les trajectoires de Nathalie et de ces deux enquêteurs de l'ombre vont se mêler... et de nombreux secrets seront déterrés.

Angoissant et précis, un thriller atmosphérique à la rare puissance suggestive, qui conjugue tentations surnaturelles, croyances populaires, explications scientifiques et fines analyses psychologiques.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un nouveau polar nordique fascinant et envoûtant !

Nathalie est biologiste. Pour les besoins de sa thèse, elle loue une petite maison non loin d'une tourbière, appelée autrefois la Tourbière des Sacrifices. Il s'agit pour elle d'un retour aux sources après quinze ans d'absence. On pressent un mystère, un drame. Dix ans auparavant, le cadavre momifié d'une jeune fille, datant de 300 ans avant Jésus-Christ a été découvert dans cette même tourbière. Malgré sa misanthropie, Nathalie s'est liée d'amitié avec un étudiant en art, Johannes qui, quel que soit le temps, fait un footing. Lors d'une sortie, il se fait agresser dans la tourbière et est sauvé par Nathalie qui le retrouve grièvement blessé. Alors que la police enquête, un nouveau cadavre est découvert et d'autres vont suivre. Nathalie va retrouver un ancien voisin, Göran Dahlberg qui a beaucoup compté dans son enfance et qui lui dit que beaucoup de personnes ont disparu. Pour lui la tourbière est un lieu où les revenants abondent. Elle va aussi croiser le chemin de Maya, une photographe de police. Tous trois vont enquêter et faire revivre le passé.

Je remercie Babelio Masse Critique ainsi que les Éditions Presses de la Cité pour l'envoi de ce service presse. J'ai ainsi découvert une nouvelle auteure, Susanne Jansson. Ce qui m'a frappée d'emblée, c'est la poésie qui imprègne tout le texte. L'auteure a un don pour nous faire ressentir physiquement l'atmosphère, les paysages. La tourbière est un personnage à part entière, elle est même LE personnage principal ce qui donne une atmosphère étrange, envoûtante à tout le récit. J'ai eu l'impression de me trouver en dehors du temps. Le contraste est grand entre Nathalie et ses recherches scientifiques où tout est mesuré et mesurable et la tourbière avec tous ses mystères : lieu de sacrifices autrefois, lieu qui conserve les corps, lieu de légendes et de superstitions, « un océan d'esprits damnés » et pour Göran le lieu où les fantômes « sont à la recherche du corps et de l'âme qui leur manquent ».

Vous l'aurez compris, avec « Les Âmes englouties » Susanne Jansson nous offre un thriller intense, surprenant avec une touche de fantastique. Sa plume délicate et poétique est d'une précision clinique pour brosser la psychologie de ses personnages. Elle nous embarque dans un monde où les crimes du passé et du présent se rejoignent, où science et superstitions se mêlent. Un magnifique premier roman !

Tourbière

 

Homme des tourbières

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Enquête, #Policier

Résumé :

Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.
Vingt-trois ans plus tard, l'équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d'une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d'effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L'entourage de la victime est passé au crible, et l'histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un excellent roman policier qui mêle plusieurs enquêtes et qui vous tient en haleine du début jusqu'à la fin.

Tout commence par une scène d’une rare violence : une femme meurt sous les coups de son mari et sous les yeux d’Hugo, son fils, un enfant rêveur, mal adapté à la vie. Vingt-trois ans plus tard, Angélique, une jeune femme kinésithérapeute est assassinée. Le commandant Rebecca de Lost est chargée de l’enquête qui se révèle difficile par l’absence d’éléments expliquant la violence de ce crime.

Je remercie les Éditions Taurnada et tout particulièrement Joël pour l’envoi de ce service presse grâce auquel j’ai découvert Isabelle Villain. « Mauvais genre » est le troisième roman où figure Rebecca de Lost mais cela n’a pas du tout gêné ma lecture. Par contre cela m’a donné envie de découvrir les deux premiers tomes. Rebecca est commandante au 36 Quai des Orfèvres. Veuve et sans enfant, depuis deux ans, elle a une liaison avec Tom, commandant comme elle, mais à la Crim’. Celui-ci est marié mais doit parler à sa femme afin de divorcer. L’ambiance est excellente dans l’équipe de Rebecca. J’ai énormément apprécié sa manière de s’occuper du bien-être de ses équipiers. C’est une jeune femme généreuse qui se donne entièrement à son travail.

Isabelle Villain a un style vif et percutant. Les scènes se succèdent sans temps mort et nous suivons plusieurs enquêtes à la fois. L'auteure est bien documentée et ses intrigues sont d’un grand réalisme. On sent qu’elle connaît bien son sujet et nous avons l’impression d’assister avec les membres de l’équipe à la découverte des corps, aux autopsies, de participer aux enquêtes.  C’est fascinant. J’ai ainsi découvert ce qu’était un procédurier et le rôle important qu’il joue au sein de l’équipe. J’ai été complètement prise par l’intrigue et je n’ai rien vu venir. Le suspense ne cesse d’augmenter et la fin m’a complètement surprise. Isabelle Villain maîtrise à la perfection l’art du page-turner. La vie personnelle de ses personnages se mêle harmonieusement à leur vie professionnelle et on les suit avec grand plaisir.

Un excellent thriller que j’ai lu d’une traite tant j’étais captivée et que je vous recommande. Aucun temps mort et une fin qui n’en est pas totalement une puisqu’on peut supposer que l’enquête se poursuivra dans un prochain tome. J’avoue que j’ai hâte de découvrir la suite. Isabelle Villain va faire partie des auteurs que je suis.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Espionnage, #Thriller, #Suspense, #Gilles Milo-Vacéri

Résumé :

Jordan Falco, fonctionnaire des affaires étrangères, est en pleine crise de couple. Ses absences à répétition poussent sa femme Nolwenn à songer au divorce. Pour se faire pardonner, il lui offre une luxueuse croisière dans les Îles Marquises.

Pendant ce temps, un navire russe, le Vostochnaya Dymka, est affrété en secret pour transporter un réacteur nucléaire à destination de Cuba. Avant le départ, un commando des forces spéciales russes se présente et embarque une étrange cargaison. Le vaisseau quitte Vladivostok et se dirige plein Sud pour tromper les satellites de poursuite américains. Mais ce que ni les uns ni les autres n'avaient prévu, c'est un ouragan de force 5 qui balaie tout le Pacifique Sud et qui remonte vers la côte ouest des États-Unis.

Au milieu de la tempête, Nolwenn réalise que Jordan n'est pas forcément celui qu'il semble être, et que les apparences sont souvent trompeuses.

 

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Méga coup de cœur ! Un roman d’espionnage à couper le souffle !

Après cinq années de mariage, Nolwenn s’ennuie. Elle avait rêvé d’autre chose. Pourtant, Jordan l’adore, mais fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères, il est bien trop souvent absent et Nolwenn commence à penser au divorce. C’est alors que Jordan offre

à sa femme de merveilleuses vacances, lui propose de faire un enfant et lui annonce qu’il a demandé sa mutation au Quai d’Orsay ce qui lui donnera des horaires de bureau. Nolwenn est comblée. Seulement comme le dit l’expression, « l’homme propose et Dieu dispose », rien ne va se passer comme prévu et l’ouragan de force 5 dans lequel ils vont se trouver pris est loin d’être le pire danger qui les menace.

Bon, je dois dire qu’au début Nolwenn m’a énervée ; qu’est-ce que c’est que ces caprices d’enfant gâtée ? « Il m’aime, me fait bien l’amour, me passe presque tous mes caprices, bref, tout est parfait. […] Il a tout pour me rendre heureuse, je le sais, alors peut-être que je suis trop exigeante. » Et puis elle m’a semblé bien aveugle. Franchement, avoir un mari qui pratique le  kick boxing et le considérer comme « douillet comme pas deux et courageux à en avoir peur de son ombre », j’ai douté de son intelligence… Même s’il est vrai que Jordan est très doué pour mentir.

Une fois de plus, j’ai complètement craqué pour le dernier livre de Gilles Milo-Vacéri. Quel que soit le genre dans lequel il écrit, ce diable d’homme a le don de m’embarquer totalement dans ses intrigues. « Double jeu mortel » est un roman d’espionnage au suspense diabolique et angoissant, où les catastrophes s’enchaînent et où on ne sort d’une situation de crise que pour plonger dans une autre encore pire. Je remercie Anita Berchenko ainsi que Les Éditions du 38 pour l’envoi de ce service presse. La couverture du livre est magnifique, un régal pour les yeux, et est l’œuvre de la talentueuse Anne-Eléonor Olivier.

L’écriture de Gilles est élégante et l’humour partout présent, donc un livre à lire en privé sinon vous prenez le risque de vous retrouver avec un grand sourire sur le visage quand ce n’est pas carrément un éclat de rire pour la plus grande surprise de ceux qui vous entourent. Jordan et Nolwenn vont vraiment jouer de malchance. Leur croisière aux Îles Marquises a pourtant débuté sous les meilleurs auspices,

mais loin de leurs vacances paradisiaques, un petit groupe de Russes avec à leur tête le général Andrei Petchensko rêve d’une nouvelle Guerre Froide et d’un retour à la grande Union Soviétique. Dans ce but, ils arment le Vostochnaya Dymka ; à son bord, une mystérieuse cargaison et surtout une unité d’élite de douze commandos des Spetsnaz avec à leur tête le dangereux colonel Kazief, entre nous une véritable ordure. J’ai été impressionnée par les connaissances de l’auteur et sa maîtrise du russe, je sais qu’il fait toujours beaucoup de recherches. Il semble aussi à l’aise en russe qu’en allemand (voir « Les larmes de Satan ») et je me suis demandé combien de langues il pouvait bien parler. A priori, rien ne semblait prédestiner Jordan et Nolwenn à croiser la route des Russes mais c’était sans compter avec le machiavélisme de Gilles Milo-Vacéri. Alors qu’ils poursuivent leur croisière à bord du yacht le Black Sun, en compagnie de trois autres passagers et trois membres d’équipage, ils

vont se trouver pris dans un ouragan de force 5. Et comme si cela ne suffisait pas, en plus des Russes, le signal d’un sous-marin nucléaire d’attaque américain est détecté. À partir de là, l’enfer se déchaîne…

Je crois bien que « Double jeu mortel » est un des livres qui m’a fait le plus réagir. Je n’ai pas cessé d’émailler ma lecture de « Oh p----n ! c’est pas vrai ! », « oh m---e ! », « non mais ça suffit hein ! c’est pas possible, il n’y a pas une seule chose qui aura marché sans problème depuis le début », tout mon vocabulaire imagé y est passé. Je l’ai lu d’une traite car impossible de le lâcher avant la fin. Les situations sont critiques, on reprend à peine son souffle qu’on le reperd. Les notes sont passionnantes car non seulement l’auteur nous explique les sigles mais en même temps, il nous donne un bref aperçu historique. Jordan se dévoile et je me suis dit à plusieurs reprises que c’était un grand malade, tant il prend de risques et que ses plans sont dingues. Les renversements de situation sont hallucinants et je me suis demandé à plusieurs reprises comment ils allaient pouvoir s’en sortir. La psychologie des personnages est très bien rendue et il ne faut pas se fier aux apparences, il y a des hommes d’honneur partout, qu’ils soient russes, américains ou français.

Conclusion : bluffant, addictif, hallucinant, diabolique, un grand thriller d’espionnage que je vous recommande chaleureusement.

Îles Marquises

 

Baie d'Atuona - Île d’Hiva Oa

 

Spetsnaz

 

Yacht 12 passagers

 

Un ouragan de catégorie 5

 

Sous-marin nucléaire d'attaque de type Seawolf américain

 

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Gilles Milo-Vacéri, #Suspense, #Angoisse, #Meurtres en série, #Fantastique, #Enquête

Résumé :

Normandie, juin 2018.

Le SRPJ réclame le commandant Gerfaut, car des meurtres barbares terrorisent Rouen. Aurélie, nièce du divisionnaire Marcelli, a failli en être victime. Sa sœur jumelle, Céline, est responsable de Monet 2018, une exposition composée de vingt tableaux qui seront présentés dans la cathédrale. Enzo Battista, l’as de l’OCBC, est chargé de leur protection.

Tout va de travers… Les cadavres pleuvent, les journalistes parlent trop et les témoins se font tuer. Alors, quand une menace semble planer sur Céline et qu’elle disparaît brutalement, Gerfaut voit rouge. Si les indices ne donnent rien, c’est qu’il faut explorer le passé en déterrant d’anciens secrets, mais à force de remuer les vieilles légendes, on finit parfois par ouvrir la mauvaise porte et celle qui donne sur l’enfer se trouve souvent là où on ne l’attendait pas…

Entre le château de Robert-le-Diable et Notre-Dame de Rouen, Gerfaut ne sait plus à quel saint se vouer !

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Coup de cœur ! Une enquête encore plus complexe et trépidante où Gabriel Gerfaut prend tous les risques !

C’est toujours un véritable bonheur de retrouver le commandant Gabriel Gerfaut, son intelligence hors normes et ses colères ainsi que tous les membres de son équipe. Je remercie Anita Berchenko et Les Éditions du 38 sans oublier l’auteur, Gilles Milo-Vacéri, pour l’envoi de ce service presse qui m’a permis de les retrouver en avant-première.

Cela commence par un Prologue des plus intrigants… Dès le départ, la note est donnée. Ensuite nous retrouvons Gabriel Gerfaut en compagnie d’un ami, Fox. Tous deux profitent d’un week-end de liberté pour s’offrir des sauts en parachute. On sent que Gilles Milo-Vacéri nous partage une de ses passions, il m’a fait ressentir réellement l’impression de paix et de liberté que l’on éprouve à ce moment-là. Pour un peu, il m’aurait presque donné l’envie d’essayer. Mais malheureusement, comme chaque fois qu’il est en congé, Gerfaut va être rattrapé par son travail. Son divisionnaire l’appelle car sa nièce Aurélie a été victime d’une tentative de meurtre à Rouen. De plus, la SRPJ de cette même ville veut faire appel à lui car il y a déjà eu deux homicides étranges. Seule bonne nouvelle si je peux me permettre, notre commandant va avoir pour équipier son ami Enzo Battista de l’OCBC qui est en charge de la sécurité de vingt toiles de Claude Monet sur les cathédrales. Cette

exposition internationale de peinture aura lieu dans la cathédrale Notre-Dame de Rouen et la directrice n’est autre que la sœur d’Aurélie, la seconde nièce du divisionnaire. Autant dire que cela ne va pas être simple ! Et quand on sait que nos deux amis, Battista et Gerfaut, ont un caractère aussi explosif l’un que l’autre…

Disons-le tout de suite, cette sixième enquête est un régal. J’ai dévoré ce livre et l’ai lu d’une seule traite, impossible de le lâcher avant la fin : et une nuit blanche de plus, une ! J’y ai retrouvé l’ambiance chaleureuse due à l’amitié sans failles qui unit Gerfaut à Battista, à son divisionnaire, aux membres de son équipe. C’est plein d’humour, un humour bienvenu qui apporte une note de légèreté à une enquête bien sombre où les meurtres se succèdent, où le mystère ne cesse de s’épaissir et où, dès que l’on pense en apprendre un peu plus, le témoin se fait tuer ou bien disparaît. Gabriel est en pleine forme et ses déductions laissent ses collaborateurs de Rouen pantois et Adriana et Paul lui sont plus que jamais d’une grande aide même s’il faut avouer que Gerfaut est particulièrement frustrant car il a souvent tout compris avant qu’ils ne parlent. L’ambiance est électrique et même si le commandant Gerfaut partage ses déductions, on a bien du mal à arriver aux mêmes déductions que lui tant qu’il ne nous a pas tout expliqué.

Gilles Milo-Vacéri multiplie les fausses pistes, ne cesse d’accumuler les difficultés, son meurtrier est particulièrement machiavélique et Gabriel Gerfaut a bien du mal à conserver son sang-froid. Malheur à ceux qui s’attaquent à ses amis ! Il est d’une fidélité sans faille à leur égard. Heureusement qu’il peut compter sur Adriana et son équilibre sans oublier les sentiments qui les unissent. La question reste posée : les verrons-nous un jour ensemble ? Avec son ami Enzo Battista, ils forment un tandem de choc et les idées ne leur manquent pas. La plume de l’auteur est toujours aussi addictive et c’est un régal de le lire. Il a effectué un important travail de recherche et grâce à lui, nous

Rouen, façade ouest et parvis de la cathédrale Notre Dame

découvrons Rouen, sa cathédrale Notre-Dame qui est un personnage à part entière de l’intrigue, la série des Cathédrales de Claude Monet, le château de Robert-le-Diable, sans oublier la librairie « Le Rêve de l’Escalier » et son libraire Michael Féron encore appelé Monsieur Rêve.

Même si ce tome peut se lire sans connaître les précédents, je vous conseille de tous vous les procurer. Au fur-et-à-mesure, on voit les personnages évoluer, on découvre leur histoire et comme ils deviennent vite des amis, on a envie de les suivre et de tout savoir d’eux. Comme toujours, Gilles Milo-Vacéri ajoute à son enquête une note de fantastique. J’ai adoré cette sixième enquête et j’ai vraiment hâte de découvrir la suite…

Plan de Notre-Dame de Rouen

 

Fox et Gerfaut

 

 

Claude Monet Auto-portrait

 

La série des Cathédrales de Monet

 

Position de kiba-dachi

 

 

Blocage nagashi-uke

 

mae-geri

 

morote-zuki

 

ND de Rouen Portail sud de la Calende

 

Michael Féron

 

Le rêve de l’Escalier

 

château de Robert-le-Diable

 

château de Robert-le-Diable

 

Le thyrse de Dionysos

 

Trois thyrses : Dionysos, Bacchus, lierre, vigne.

 

Crypte secrète de la cathédrale de Notre-Dame de Rouen

 

Crypte secrète de la cathédrale Notre-Dame de Rouen

 

Crypte secrète de la cathédrale de Notre-Dame de Rouen

 

Vue d'ensemble de la nef de la cathédrale de Rouen

 

La Nef et les Grandes Orgues

 

La Rose des Libraires, vitraux du transept Nord

 

La rose du transept NORD vue de l'extérieur

 

La louve qui recueille Rémus et Romulus

 

Moulineaux - Château de Robert-le-Diable - Près du monument aux morts

 

Chapelle Sainte Agathe

 

Vitraux de la Chapelle Sainte Agathe

 

Chapelle Saint Sever Cathédrale Notre-Dame de Rouen

 

Chapelle Saint Nicolas

 

Rouen, façade ouest et parvis de la cathédrale Notre Dame

 

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Résumé :

Traditions, lois ancestrales, lorsque les codes de vie sont régis par le passé sans tenir compte des évolutions.
Des centaines, voire des milliers d'hommes et d'enfants vivent cloîtrés de peur d'être les cibles de la Gjakmarrja, vendetta albanaise héritée du Moyen-Âge.
Daran et ses parents ont subi, il y a presque vingt ans, la reprise de sang inscrite dans les codes du Kanun, pour une faute commise par un membre de leur famille.
Après avoir fui son pays et la mort, le voilà de retour, au terme de 18 années d'absence, de nouveau confronté à ces lois d'un autre âge.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

♥ Coup de cœur ! ♥ Quand le passé s’invite au présent par le biais des lois ancestrales du Kanun et tellement plus…

Dès les premières lignes, dans sa Préface, Cetro nous explique ce qu’est le

Kanun, une loi ancestrale qui régit la vendetta en Albanie. Daran, alors qu’il avait 15 ans en a été victime ainsi que ses parents. Lui seul a survécu grâce à son exfiltration en France. Dix-huit ans après, il retourne chez lui, à la demande de Sœur Christina qui lui avait sauvé la vie en le faisant fuir et de nouveau, il va se trouver confronté au Kanun : ses deux meilleurs amis ont un énorme différent et l’un d’entre eux, Mehmet, veut appliquer les codes du Kanun à l’autre, Pashko. Sr Christina espère que Daran pourra les réconcilier et éviter de nouveaux crimes.

L’auteur a pris soin de nous préciser dès le début qu’il s’agit d’une histoire qu’il a inventée mais il nous offre une telle galerie de personnages, une intrigue tellement réaliste que cela pourrait tout à fait exister. « Kanun », c’est une histoire d’amour et de haine, d’amitié et de trahisons. C’est également un pays, l’Albanie, et Cetro se fait poète par la bouche de

Daran qui retrouve son pays pour lequel il éprouve un amour passionné malgré les souvenirs douloureux. Les paysages sont magnifiques et donnent envie de les découvrir.

« Kanun », c’est encore un livre addictif à 200 % : une fois commencé, vous ne pourrez plus le lâcher et je lui dois une nuit blanche, de celles que connaissent tous les amoureux de la lecture : « allez, encore un chapitre… Impossible de m’arrêter là… ». Car Cetro, avec le talent qui le caractérise, est un maître manipulateur, un magicien, une plume à nulle autre pareille. Vous pensiez lire une histoire de vengeance mais il y a bien plus que cela et il ne cesse de nous surprendre tout au long de la lecture et ce, jusqu’à la dernière page !

Il nous offre des personnages inoubliables et qui vous touchent, vous bouleversent. Il y a Daran bien sûr, le héros principal, un jeune homme au grand cœur, qui va essayer de faire la paix avec son passé. Puis il y a Sœur Christina, une bonne sœur de choc, qui n’a peur de rien et n’a pas la langue dans sa poche. Mais j’ai surtout craqué pour Zamir, un petit bonhomme de 10 ans, une véritable bouille à bisous pleine d’espièglerie, qui a une relation bouleversante avec sa grand-mère. Cetro a su garder son cœur d’enfant et il a un don pour faire revivre cette innocence, cette beauté, dans ses jeunes personnages.

Lire Cetro, c’est chaque fois s’embarquer pour une aventure humaine. Au-delà de l’intrigue, c’est de la vie qu’il s’agit. Ici, il nous fait découvrir le Kanun. Je ne sais pas vous,  mais moi c’était la première fois que j’en entendais parler et découvrir qu’aujourd’hui encore il était d’actualité et que des familles entières vivaient prisonnières dans leurs maisons, terrifiées et complètement impuissantes, a été un choc. Et comme toujours, l’auteur dénonce une situation intolérable. Mais il nous parle aussi avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, d’amour et de souffrance, d’amitié et de fidélité, de trahison, du poids des non-dits, des secrets qui se cachent dans le passé.

Que vous connaissiez Cetro ou non, je n’ai qu’une chose à dire : foncez ! « Kanun » est une véritable pépite mais chacun de ses livres l’est. À chaque fois, il nous conte une histoire totalement différente, il nous emporte dans son univers où se mêlent tendresse et douleur, colère et pardon, rédemption… Et tout cela d’une plume qui sait se faire poétique, pleine d’humour, mais aussi tranchante et crue. C’est un coup de cœur et je remercie l’auteur pour m’avoir une fois de plus transportée, émue, bouleversée… et complètement surprise.

Le Kanun

 

Le pont du village de Mes

 

Ruines du château de Rozafa à Shkodër

 

Ruines du château de Rozafa à Shkodër

 

Carte de l'Albanie

 

Carte détaillée Shkodër, Albanie

 

Lac de Shkodra

 

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