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Les livres de Goéwin

survie

Publié le par Goéwin
Publié dans : #Dystopie, #Fantastique, #Suspense, #Violence, #Survie

Résumé :

Nathaniel a subi le châtiment suprême d'Oxalis : l'exil. Il erre désormais dans le monde hostile de l'Extérieur parmi les Fauves. Brisé par le souvenir de son crime, il a remis sa vie entre les mains d'une jeune femme portant elle aussi le tatouage du Léopard. Tous deux ignorent que leur chemin va bientôt croiser celui d'une meute redoutable. Au même moment, sous le Dôme de la capitale, Matéo découvre à ses dépens le sort réservé aux anciens détenus dans une société où les erreurs ne pardonnent pas. Abandonné par ses amis, subissant le harcèlement constant des autorités, le jeune homme sombre peu à peu dans un désespoir dont les conséquences vont tout bouleverser.

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un second tome d’une grande violence et noirceur.

Après son séjour à Sincérité, Matéo a rejoint Émeraude mais il n’est pas si facile de retrouver une vie normale. Et ce d’autant plus qu’il reste soumis quotidiennement à l’évaluation d’un contrôleur du Service de Prévention de la Violence. De plus, même s’il a eu la chance de retrouver un emploi, celui-ci est loin de lui correspondre et la plupart de ses anciens “amis” ont préféré lui tourner le dos. Déjà fragilisé par les traitements subis à Sincérité, Matéo ne va pas tarder à sombrer dans un désespoir qui va le conduire à adopter des comportements à risques qui ne seront pas sans conséquences. Quant à Nathaniel, traumatisé par le crime qu’il a commis, il est devenu mutique et ne survit que grâce à Esther, une jeune femme qui l’a recueilli et sauvé. L’Extérieur est plus que jamais le siège de la violence et du crime mais l’est-il davantage qu’Oxalis ?

Ce second tome est beaucoup plus sombre que le premier. À l’Extérieur, l’objectif est toujours le même : s’adapter et survivre à n’importe quel prix. Mais finalement, ce n’est pas tellement différent d’Oxalis où la violence est seulement davantage cachée ce qui la rend d’autant plus pernicieuse. Les individus présentant ne serait-ce que les prémices de violence ou de perversité sont traités avec cette même violence et perversité dont on les accuse. Quant à ceux que l’on expulse à l’Extérieur car considérés comme des criminels, ils ont surtout le tort de ne pas se trouver du bon côté de la barrière et certains d’entre eux ne sont devenus criminels que suite aux traitements qui leur ont été infligés. C’est ce qui est arrivé à Nathaniel.

L’Extérieur c’est notre planète en devenir, c’est notre monde tel qu’il sera dans quelques années si nous ne réagissons pas. Déjà « l’océan [qui] n’est qu’une vaste étendue de plastiques et de déchets » est devenu une réalité : la preuve, l’inquiétante "île de déchets" découverte par la photographe Caroline Power, qui se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes ou encore le vortex de déchets du Pacifique Nord qu’on « appelle le "8ème continent" ou la "soupe de plastique". Situé dans le Nord-Est de l'océan Pacifique, et découvert en 1997, il s'étend sur une surface d'environ 3,4 millions de Km2 soit près de 6 fois la superficie de la France. Il est peuplé de déchets en tous genres produits par l'activité humaine et de microparticules de plastique. »

Manon Toulemont m’a tenue captive de ses deux univers d’un bout à l’autre du livre et je ne suis pas prête à oublier Oxalis ou L’Extérieur. Quant à ce que deviennent ses personnages, j’avoue que c’est angoissant et j’attends avec impatience la suite des Fauves. Une société juste et paisible avec des êtres équilibrés peut-elle naître d’Oxalis et de l’Extérieur ? C’est la question que je me pose.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Dystopie, #Fantastique, #Famille, #Trahison, #Survie

Résumé :

Dans un futur plus proche qu’on ne le croit, l’humanité se trouve divisée en deux. D’un côté, les individus civilisés mènent une existence confortable au sein de mégalopoles ultramodernes et surprotégées. Les règles y sont strictes, les sanctions sévères. Vivant en autarcie, totalement isolés d’une nature qu’ils ne comprennent plus et craignent par-dessus tout, ces citoyens sont les dignes représentants d’Homo sapiens industrialis. Mais à l’Extérieur, loin des ordinateurs, des aliments biosynthétiques et des machines survoltées, certains hommes sont retournés à l’état de bêtes : on les appelle « Fauves ». Criminels de sang et autres personnalités peu recommandables, exilés de la société pour leurs méfaits, peuplent les territoires sauvages à l’écart des villes. Là-bas nulle loi ne subsiste, si ce n’est celle du plus fort.

Nathaniel Darseau, riche et brillant étudiant de la capitale Oxalis, ne semble guère destiné à rejoindre cet enfer. Aucun instinct primitif n’anime ce jeune homme conditionné par une société résolument pacifiste. Il faudrait un incroyable concours de circonstances, une diabolique conspiration, une malchance inouïe pour entraîner notre héros dans cette spirale de violence et de mort...

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ 

Une dystopie captivante et originale !

Trahi par sa famille qui souhaite préserver sa réputation, Nathaniel se retrouve incarcéré à Sincérité, une maison de rééducation, pour une faute qu’il n’a pas commise. Malheureusement pour lui, il est doté d’un fort caractère qui le pousse à s’insurger et à rendre coup pour coup, ce qui ne va pas arranger sa situation. De plus appartenant à une caste de privilégiés, rien ne l’a préparé à se faire traiter comme un moins que rien ce dont son orgueil s’accommode très mal. Il se révolte, résiste, désobéit et tous ces comportements ne font que l’enfoncer davantage. Jusqu’à ce que l’impensable arrive…

Au début Nathaniel m’énervait un peu par son arrogance, son comportement de nanti mais très vite je me suis attachée à lui devant l’injustice de son sort et l’horreur des méthodes utilisées pour le “rééduquer”. C’est un jeune homme très intelligent et cultivé ce qui lui permet de comprendre très vite où il se trouve et de s’adapter. Il va chercher à tout prix à préserver son humanité et il a bien du mérite. Je me suis demandée si parmi les Fauves il en existait un seul qui ait gardé une trace d’humanité. C’est vraiment l’enfer sur terre où seuls les plus forts et les plus cruels survivent.

Manon Toulemont nous offre une dystopie tout à fait originale. Les deux univers qu’elle a créés font froid dans le dos. Nathaniel et sa famille vivent à Oxalis, une société aseptisée et informatisée, régie par des lois implacables : évaluation psychologique annuelle afin d’éviter toute déviance, nourriture bio-artificielle et défense de manger de la viande, rééducation de tous les individus présentant ne serait-ce que les prémices de violence ou de perversité et expulsion à l’Extérieur de tous ceux qui sont considérés comme des criminels. L’Extérieur, c’est ce qui subsiste de notre monde après la Grande Crise : atmosphère polluée, monde en décomposition, bâtiments en ruine, seuls les animaux qui ont pu s’adapter ont survécu et surtout les êtres qui y habitent sont les Fauves : criminels dont on s’est débarrassés après leur avoir tatoué sur le visage le masque de léopard, tigre, lion ou guépard. Un seul objectif : survivre et pour cela, tout est bon, assassinats, vols, cannibalisme…

J’ai été totalement happée par cette lecture. L’auteure écrit très bien et elle a su maintenir le suspense d’un bout à l’autre. Je me suis posé beaucoup de questions, certaines ont trouvé leurs réponses, pour d’autres il me faudra attendre le tome suivant car j’ai vraiment envie de connaître la suite des aventures de Nathaniel, savoir comment il va évoluer, découvrir davantage cet Extérieur et ceux qui y vivent.

Une dystopie addictive et surprenante, un héros attachant qu’on a envie de suivre, deux mondes glaçants et des personnages qui font frissonner… J’ai hâte de découvrir la suite.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Fantastique, #Sectes, #Maladie, #Survie, #Suspense, #Dystopie

Résumé :

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Boston, Détroit, Seattle... sont frappés. Il n'existe pas d'antidote.
Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu'elle est enceinte et qu'elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit.
Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d'exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l'Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre.
Une fresque aussi profonde que fascinante sur l'homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯

Une magnifique histoire de survie dans un monde apocalyptique.

Fan de Mary Poppins à qui elle emprunte ses expressions, Harper, infirmière, se dévoue sans compter au service des malades. L’humanité doit faire face à une pandémie sans aucune mesure avec tout ce qui a pu exister auparavant : une pathologie mortelle, pourtant non dénuée d’une certaine poésie, portant le nom d’Écailles du Dragon. Ceux qui en sont infectés développent une sorte de tatouage sur l’ensemble du corps. Malheureusement cela se termine en combustion spontanée pour les victimes. Harper est mariée à Jakob et se croit heureuse en ménage. Mais lorsqu’elle se retrouve porteuse du virus, le mari aimant se transforme en un homme dur, plein de ressentiment et de colère. Comme bien souvent, l’adversité dévoile son véritable visage. Alors qu’elle est enceinte, il ne veut qu’une chose, qu’elle se suicide. Harper, au contraire, fait le choix de la vie, persuadée que son bébé ne peut être contaminé. Elle sera sauvée de la folie meurtrière de son mari par John, un pompier, l’Homme-Feu capable de mettre le feu à son service et de jouer avec. Il va la conduire dans une communauté où d’autres malades ont appris à fraterniser avec la maladie.

L’Homme-feu nous offre toute une galerie de personnages, certains attachants, d’autres de véritables ordures. Harper est le personnage principal de cet ouvrage, que l’on retrouve à chaque chapitre. C’est une jeune femme courageuse qui a gardé quelque chose de l’enfance et de son innocence. J’ai tremblé pour elle et ses amis tout au long de ma lecture car survivre n’est pas évident. La communauté où elle trouve refuge va peu à peu se transformer en une sorte de secte où ceux qui ont gardé leur libre arbitre vont se retrouver rejetés et menacés du pire. Joe Hill dresse un portrait de l’humanité très sombre. Des milices sont constituées pour traquer et assassiner les porteurs de virus. La violence et la mort règnent. Que certains aient réussi à apprivoiser la maladie n’entre pas en ligne de compte, ils doivent être exterminés, peu importe qu’il s’agisse d’enfants ou de femmes enceintes, la lutte est sans merci. La bêtise humaine est reine accompagnée de ses corollaires, l’égoïsme, la peur et la haine. John, le pompier, est un personnage attachant et passionnant. Sa maîtrise du feu est extraordinaire. Mais j’ai un faible pour Nick, un jeune enfant sourd muet. Comme bien trop souvent, son handicap le met à part et les bien-portants l’ignorent.

L’auteur a une écriture fluide et addictive, efficace. Bien que son ouvrage fasse 700 pages, la lecture est facile. J’ai vécu quatre jours au rythme des aventures de Harper, John, Nick, Allie, tournant les pages les unes après les autres avec l’espoir qu’ils allaient s’en sortir. Les rebondissements ne cessent de se succéder. J’ai bien souvent pensé à La Route de Cormac McCarthy ou encore à The Walking Dead mais l’Homme-Feu raconte sa propre version du monde post-apocalypse où l’homme est capable du pire comme du meilleur.

Une lecture addictive que l’on referme à regret. J’aimerais savoir ce qu’ils sont devenus.

« L’Homme-Feu » par Joe Hill — Éditions Jean-Claude Lattès

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Romance contemporaine, #Danse, #Survie, #Téléréalité, #Aventure, #Romance, #Amour

Résumé :

Lasse de se voir imposer ses choix par un père surprotecteur, Allegra décide de mettre un frein à sa carrière de danseuse étoile. N’est-il pas temps pour elle de vivre ses propres expériences ? Voilà pourquoi elle accepte, sur un coup de tête, de participer à l’émission de survie présentée par le séduisant Finn McLeod. Sept jours seule – ou presque – au côté de Finn, sur une île tropicale déserte : pour Allegra, cette aventure est certes angoissante, mais aussi terriblement excitante…

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ 

Une jolie lecture qui se savoure lors d’une pause où en vacances.

D’un côté, nous avons Allegra qui n’en peut plus. Danseuse étoile, elle a tout sacrifié à son art pour tenter de satisfaire son père, chef d’orchestre, qui voit en elle un substitut à sa mère décédée lorsqu’elle était encore enfant. De l’autre côté, nous avons Finn, aventurier des temps modernes, qui vient d’être plaqué par sa fiancée. À priori, leurs univers n’auraient pas dû se rencontrer mais c’est pourtant ce qui va se produire.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Harlequin France pour ce Service Presse. Allegra est touchante dans sa vulnérabilité et son désir d’indépendance. Elle est fragile et ne sait plus trop où elle en est. Les dernières critiques l’ont profondément blessée. Sur un coup de tête et parce qu’elle est très attirée par Finn, elle décide de participer à son émission de survie. Son courage et sa volonté vont l’aider à surmonter toutes les difficultés. Finn est une tête brûlée très sympathique qui fuit tout ce qui peut le faire souffrir. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne s’attendait pas à sa rupture avec Nate. C’est passionnant de les suivre sur cette île déserte et de découvrir les techniques de survie. L’écriture est limpide et la psychologie des personnages bien dépeinte.

Un petit livre plein d’humour, léger comme les pas d’une danseuse et qui m’a fait passer un excellent moment.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Thriller, #Téléréalité, #Survie, #Thriller psychologique

Résumé :

Elle croyait participer à un jeu. Elle ne pensait pas que ça irait aussi loin…
Ils sont douze à participer à un challenge de survie en pleine nature sauvage, dans un coin reculé de la côte est des États-Unis. Tous ont été prévenus : ils seront mis à l’épreuve jusqu’aux limites du supportable. La faim, la solitude, l’épuisement physique et psychologique… Mais au fur et à mesure que Zoo, l’une des candidates, avance dans son périple, le doute s’insinue dans son esprit. Ces villages déserts, ces pièges de plus en plus vicieux, ces accessoires d’un réalisme déroutant : s’agit-il vraiment d’une mise en scène parfaite ? Que se passe-t-il loin du regard des caméras ?
Découvrir la vérité ne sera que le début du défi qui attend Zoo…
 
" D’un suspense implacable, aussi brillant que troublant, Jusqu’au bout interroge de manière provocante ce qu’il faut pour survivre. Actuel et dérangeant. "
The Guardian

Mon avis :

Bluffant ! Quand téléréalité et réalité se confondent…

Ils sont douze à s’être embarqués dans cette aventure qu’ils croient être une course d’orientation et de vitesse mais qui se révèlera être un jeu de survie ayant pour but de faire craquer les concurrents. Mais cela ils l’ignorent. Tout comme ce qui se passe dans le monde. Parviendront-ils à sortir vivants de l’aventure ?

Dans Jusqu’au bout Alexandra Oliva dénonce la télé-réalité avec son obsession de l’audimat qui fait des candidats, des exhibitionnistes et des téléspectateurs, des voyeurs. Les candidats sont d’ailleurs totalement déshumanisés par la production qui ne les nomme que par un surnom, cela permet de les instrumentaliser sans état d’âme. Par ailleurs ils ont soigneusement été choisis. C’est ainsi que nous avons Traqueur, le candidat hyper-compétent que rien n’arrête ; le rôle de la bimbo sans cervelle a été dévolu à Serveuse ; Rancho fait office de Mexicain et Air Force est le militaire de service ; Petite Asiatique deviendra Charpentière grâce à ses talents pour construire un abri ; il y a également un homosexuel Pom Pom Boy ainsi qu’une lesbienne Biologie ; Exorciste a le rôle d’amuseur et ses compagnons auront bien du mal à le supporter ; Docteur, Ingénieur et Banquier participent aussi à l’aventure ; j’ai gardé pour la fin Zoo, la fille sympa au sourire chaleureux qui défend les animaux. Tous seront les victimes des mensonges et manipulations de la production.

Jusqu’au bout est construit sur l’alternance de chapitres concernant la production et les candidats et ceux basés uniquement sur Zoo. Cela nous permet de comprendre petit à petit ce qui s’est passé, de faire connaissance avec tous les candidats et de les voir interagir, ce qui n’est pas triste. Et puis avec Zoo nous découvrons ce qui peut se passer dans la tête d’un candidat abandonné à lui-même et persuadé d’être toujours dans un jeu et sous l’œil des caméras.

Alexandra Oliva se révèle machiavélique car tout comme son personnage principal, nous ne savons plus trop discerner la réalité de l’émission, ce qui nous fait tourner les pages les unes après les autres dans notre soif de savoir. En plus, Zoo a brisé ses lunettes ce qui la rend quasiment aveugle, elle ne voit plus que de vagues formes ce qui rend difficile son appréhension et sa compréhension du réel. C’est impressionnant, elle est tellement dans le jeu qu’elle parvient à trouver une explication logique à tout ce qui lui arrive. Confrontée à une épidémie, des cadavres, des villes complètement vides et des enfants abandonnés, c’est hallucinant sa capacité à transformer la réalité : elle pense avoir affaire à une fausse épidémie, des faux cadavres, des animatroniques et même si elle trouve que la production exagère, elle met ça sur le compte de leur volonté de voir jusqu’où iront les candidats. « Le cerveau est un organe merveilleux et terrifiant, prêt à tout pour survivre. » Quand elle commencera à comprendre, Zoo va revoir toutes ses priorités et son échelle de valeurs.

Avec les candidats, nous apprenons quelques techniques de survie. Par contre, beurk ! je n’ai vraiment pas apprécié les descriptions de dépeçage des animaux. Et puis surtout, la scène du chalet m’a vraiment perturbée, d’autant plus que Zoo ne cesse d’y revenir, ceux qui ont lu le livre comprendront ce que je veux dire.

J’ai trouvé très intéressantes les réactions des téléspectateurs qui sont mentionnées à la fin de certains chapitres. Nous en apprenons davantage sur les clauses du contrat que chaque participant a dû signer. Certains commentaires sont vraiment à vomir et cela illustre bien le voyeurisme de certains.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Kero qui m’ont permis de lire ce livre en Service Presse et de découvrir la plume d’Alexandra Oliva. Jusqu’au bout est son premier roman et c’est une réussite. L’auteure a su ménager le suspense “jusqu’au bout” avec une intrigue qui tient la route et des personnages que l’on n’oubliera pas. Son écriture est fluide et agréable et elle a su rendre ses personnages attachants ce qui fait qu’on ne lâche pas le livre avant de savoir ce qui leur est arrivé.

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Publié le par Goéwin
Publié dans : #Romance, #Pardon, #Survie

Résumé :

« Clara, jeune femme de 28 ans, mène une vie simple mais heureuse, jusqu'à cette soirée de mi-avril. Agressée et enlevée par un parfait inconnu, elle se retrouvera prisonnière de cet individu. Au fil des semaines et des mois, elle découvrira ses blessures, ses secrets, la raison de son enlèvement. Du sentiment de haine au sentiment le plus troublant, elle vivra ce que jamais elle n'aurait pensé vivre un jour. Une histoire incompréhensible, et pourtant si réelle.... »

Mon avis :

Une très belle histoire d’amour et de pardon.

Clara se retrouve agressée par un homme qui lui a demandé du feu. Enfermée dans une cave par son ravisseur, elle essaie de comprendre pourquoi cet homme lui en veut autant, ce qu’elle a bien pu faire pour s’attirer sa haine.

Clara est une jeune femme généreuse et pleine d’empathie. Bien qu’elle haïsse son geôlier, un jour qu’il s’est luxé une épaule dans une mauvaise chute, elle la lui remet en place. Elle essaie de le comprendre et progressivement parvient à établir une relation avec lui. Clara est tout entière dans cette phrase : « Je n’aime pas la souffrance, quand je peux aider quelqu’un je le fais. » Petit à petit, elle apprend à le connaître, ils s’apprivoisent mutuellement.

Nick est un homme qui souffre profondément à cause de quelque chose qu’a fait Clara mais il n’est pas un véritable criminel, il s’est simplement égaré, a perdu le goût de vivre, broyé par une souffrance qu’il ne parvenait plus à supporter.

J’ai dévoré ce livre. Mélissa Sadet nous offre deux portraits magnifiques. Elle nous dépeint les sentiments de ces deux êtres blessés avec une délicatesse rare et nous les rend attachants.

Seul petit bémol : il est dommage qu'il soit resté quelques fautes d'orthographe et de grammaire.

 

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