Résumé :
Le 11 novembre 1918 à 5h15, la France et l’Allemagne signent l’armistice. Mais l’état-major français décide d’attendre onze heures, en ce onzième jour du onzième mois, pour que cessent les combats.
A 10h45, le soldat de première classe Augustin Trébuchon est tué.
Il est le dernier soldat français tué.
Alexandre Duyck a fouillé les archives militaires et civiles, retrouvé tout ce qu’on pouvait savoir sur ce berger devenu soldat et imaginé le reste : les pensées de cet homme courageux, observateur, taiseux, blessé deux fois, qui fut de tous les combats, ne prit en 4 ans qu’une seule permission et obéi aux ordres jusqu’au bout.

Mon avis : ✯ ✯ ✯ ✯ ✯ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Passionnant et révoltant par la bêtise criminelle de certains gradés !
Je dis un grand merci à Netgalley France et aux Éditions JC Lattès pour l'envoi de ce service presse. "Augustin", c'est l'histoire d'un homme courageux, mort à quarante ans pour avoir voulu servir la "Mère Patrie" et rendre Strasbourg à la France. Berger en Lozère, il aurait pu se dispenser de faire la guerre mais il aurait trouvé cela honteux. Il est le dernier soldat français tué ce jour-là.
Alexandre Duyck nous offre une autobiographie imaginée de ce berger taiseux et illettré qui rêvait de partir en Argentine et qui a survécu à quatre années d'enfer dans les tranchées. Il avait fait Verdun, vu ses camarades mourir les uns après les autres. Il a toujours obéi aux ordres et était devenu soldat de première classe. Il aurait dû rentrer au pays. Malheureusement pour lui, un capitaine a décidé qu'il devait à tout prix porter un message un quart d'heure avant que soit déclaré l'armistice, un message de première importance comme vous pouvez en juger : « Rendez-vous à Dom-le-Mesnil pour la soupe à 11 h 30. » Et Augustin Trébuchon va tomber, victime d'un « tireur allemand qui ne sait pas que la guerre est terminée depuis 5 h 15. Ou qui ne le sait que trop et enrage, il tuera jusqu’à la fin, il sèmera la terreur jusqu’à l’ultime seconde et même au-delà si on lui en laisse le loisir. » Car l'armistice a été signé à 5 h 15 ce matin-là. Mais le maréchal Foch a décidé qu'elle n'entrerait en vigueur qu'à 11 h, à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l’année 1918 (1561e jour de la guerre). Et c'est ce que je trouve révoltant ! À cause de cela, des hommes ont continué à mourir entre 5h15 et 11 h ; est-ce que cela en valait la peine ?
« Augustin » est un magnifique roman historique qui nous introduit dans la Grande Guerre et nous fait vivre les dernières heures avant l'armistice. Il plaira à tous les amoureux de l'Histoire.
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Éditions JC Lattès / Le Masque
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Alexandre Duyck, grand reporter, journaliste, auteur et enseignant - Alexandre Duyck
Alexandre Duyck, grand reporter, journaliste et auteur. Spécialisé dans la presse écrite et dans la réalisation de films et reportages avec Canal + et Arte. Il est également auteur et co-auteu...
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