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Les livres de Goéwin

« Aztèques Tome 2 La voie du papillon » d’Éric Costa — Auto-édition

Résumé :

"Je m'appelle Ameyal.
Autrefois, j’habitais un éternel printemps, comme le précise mon nom.
À présent, je dois servir ceux qui ont tout détruit.
Les Aztèques.
Personne ne peut s'échapper du harem. Je le sais, j'ai essayé. J'ai failli y laisser la vie et je suis devenue l’objet d’un chantage mortel.
Mon seul salut possible : devenir concubine. Je dois trouver un moyen d'entrer à l’école du harem, coûte que coûte, même si la loi me l’interdit.
Si je ne peux fuir par l'extérieur, je m'enfuirai par l'intérieur.
Je trouverai les moyens de venger mon village."

Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d'une civilisation aussi fascinante qu'effrayante.

Extrait :
« La flatterie ne se conçoit qu’avec esprit et délicatesse, ma chère. Tu es beaucoup trop grossière pour que je me prenne à ton jeu. Une chenille ferait mieux de rester discrète et modérée. Elle ne devrait ouvrir l’orifice qui lui sert de bouche que lorsqu’on l’y autorise, car, tout comme elle, son cerveau flasque se meut avec lenteur et difficulté. Elle pourrait se faire mordre par un serpent, ou une araignée, et ne jamais devenir papillon. »

Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un second tome éblouissant et passionnant, une plongée dans la vie aztèque… Coup de ♥ !

Dans le premier tome, nous avions quitté Ameyal en mauvaise posture puisque Tene, la mère du Maître, voulait vérifier qu’elle était bien vierge avant de l’accepter parmi les concubines, ce qu’elle n’était plus. Elle venait d’être distinguée par le Maître qui lui avait même donné le nom de Regard de Jade. Nous la retrouvons toujours esclave de l’extérieur assignée au nettoyage des latrines et plus que jamais décidée à intégrer l’école du harem qui lui permettra de devenir concubine. Ainsi, elle aura beaucoup plus d’opportunités pour retrouver sa liberté.

Je remercie Éric Costa pour sa confiance ; j’ai retrouvé Ameyal avec bonheur et j’ai continué à trembler avec et pour elle. Dans ce second opus, nous la suivons dans son difficile chemin pour être acceptée comme concubine. Elle est parvenue à se faire accepter à l’école du harem, mais les choses sont loin d’être simples. Elle a tout à apprendre et elle est en butte à l’hostilité de ses camarades qui vont tout mettre en œuvre pour la faire renvoyer. De plus, Ameyal possède le don de se fourrer dans des situations inextricables et dangereuses. Elle a quand même quelques soutiens, mais je doute qu’ils soient gratuits.

L’auteur nous plonge dans la civilisation aztèque. On sent qu’il a fait énormément de recherches ce qui lui permet de nous faire partager la vie de ses personnages comme si nous y étions. Ses descriptions sont telles que nous avons l’impression de marcher aux côtés d’Ameyal et de ses compagnes. En plus d’être précise, sa plume se fait poétique pour nous découvrir les lieux mais aussi les coutumes et rituels, les lois du harem ainsi que les dieux qui étaient adorés à cette époque. Son texte est d’une incroyable richesse. J’ai énormément apprécié le lexique, la galerie de personnages ainsi que le panthéon aztèque qui figurent à la fin du livre, ce qui nous permet de ne pas être perdus durant notre lecture.

J’ai adoré ce second tome d’Aztèques et j’ai hâte de découvrir la suite car, comme à son habitude, l’auteur nous laisse dans l’expectative et la frustration. Il a l’art de mettre le mot “Fin” juste au moment où il va se passer quelque chose de passionnant. « La voie du papillon » est un magnifique roman d’aventure historique où se retrouvent l’amour, la haine, les jalousies, les intrigues. Il est passionnant. Ameyal est profondément attachante et Éric Costa dépeint à merveille sa psychologie ainsi que celle des autres personnages. J’ai été captivée du début à la fin et j’ai eu l’impression d’être stoppée en plein vol lorsque j’ai vu le mot “Fin”.

Araucaria, encore appelé Désespoir des singes

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Coatlicue, déesse à la jupe de serpents

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Huehuetl : tambour percé d'un trou

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Jeu du Patolli

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Le tonalamat,  calendrier divinatoire

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Quetzalcoatl, le dieu serpent : "le dieu des arts et de la connaissance. Il est le symbole de la fécondité et de l’abondance végétale. Il est le plus sage des dieux, et l’un des seuls à ne pas exiger de sacrifices humains." Costa, Eric

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Xochiquetzal, Fleur Quetzal : déesse de l'amour et de la fécondité

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E
Merci Anne-Marie pour cette chronique magnifique, assortie d'une galerie photo en plus ! Je n'ai qu'une hâte : t'envoyer la suite (prévue pour avril, mai) A très bientôt !
Répondre
G
Merci beaucoup Eric, je me réjouis de découvrir prochainement la suite d'Aztèques. J'ai vraiment adoré suivre Ameyal. Belle après-midi, à très bientôt !